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FIFA - Platini n'est pas candidat ? "Je ne vais pas me suicider", dédramatise-t-il

Gil Baudu

Mis à jour 25/02/2016 à 12:53 GMT+1

Michel Platini aborde avec recul et fatalisme l'élection à la présidence de la FIFA, à laquelle il a dû renoncer. "Ce n'était pas mon destin", relativise-t-il dans un entretien à L'Equipe qui paraîtra vendredi. Suspendu six ans, l'ancien meneur de jeu des Bleus garde le moral. Réaffirme son innocence. Et affiche sa détermination à "être blanchi".

Michel Platini, le président de l'UEFA, le 30 juin 2015.

Crédit: Panoramic

Vendredi, Michel Platini ne briguera pas la présidence de la FIFA. Cette course à la succession de Sepp Blatter, il a dû y renoncer. Sa suspension, ramenée de huit à six ans mercredi, l'a mis hors-jeu. Mais dans l'entretien à paraître dans les colonnes de L'Equipe, l'ancien numéro 10 des Bleus l'assure : ça ne l'empêche pas de dormir. Et il le dit avec une certaine légèreté :
Je ne vais pas me suicider. Je ne suis pas sous Lexomil. Aujourd’hui, je suis bien.
Boosté par la volonté de "se battre jusqu'au bout contre l'injustice pour être blanchi", Platini garde même un moral d'acier. Parce qu'il estime n'avoir "absolument rien fait de mal". La commission d'éthique de la FIFA l'a pourtant reconnu coupable de conflit d'intérêt. Il a encaissé 2 millions de francs suisses (1,8 million d’euros), neuf ans après une mission de conseiller du président Blatter effectuée entre 1998 et 2002.
Cette sanction a contrarié ses ambitions à la tête de l'instance internationale. Avec du recul, et un certain fatalisme, il relativise :
Mon destin n’était pas d’être président de la FIFA, mais d’être en équipe de France. Je ne suis pas un politique, je suis un homme du football.
"Un homme de football" qui se dit victime d'une administration. "Les bureaucrates de la FIFA ont pris le pouvoir, dénonce-t-il. Ce sont eux qui ont tout fait pour me virer." Ils y sont parvenus. Mais Platini voit plus loin que son cas personnel. Et s'interroge à haut voix :
Aujourd'hui, ii faut savoir quelle FIFA on veut. Veut-on une FIFA qui appartient aux élus ou une FIFA dirigée par les bureaucrates ? C’est l’enjeu des années à venir.
Vendredi, ils seront cinq à lorgner le trône sur lequel Sepp Blatter est assis depuis 1998. Gianni Infantino sera sur la ligne de départ. Platini ne masque pas sa préférence pour celui qui était son bras droit à l’UEFA. "On a travaillé neuf ans ensemble. C’est un bosseur. J’ai confiance en lui."
  • L'intégralité de l'entretien de Michel Platini est à retrouver dans L'Equipe daté du vendredi 26 février 2016.
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