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Domenech optimiste

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/10/2008 à 06:00 GMT+2

Dans la lignée de ses dernières conférences de presse, Raymond Domenech est resté sobre après la victoire contre la Tunisie (3-1). Si le sélectionneur des Bleus se réjouit de la réaction de ses joueurs, il ne laisse rien transpirer quant à son futur qui s

RAYMOND DOMENECH, que retenez-vous de positif lors de cette victoire face à la Tunisie ?
R.D. : Le jeu, l'envie et les buts. C'est ce qu'on attend d'un match. On espère toujours qu'il se passe quelque chose. Et en ce moment, il se passe toujours quelque chose avec nous.
Et ce qui s'est mal passé?
R.D. : Mal, ce n'est pas le mot que j'utiliserais. Les imperfections amènent à des réactions. C'est ce qui s'est passé. Mais c'est tout de même positif de réussir à réagir quand on se met en difficulté nous-mêmes. En fait, c'est un mal pour un bien. On est mené et il faut réagir sans aller trop vite pour ne pas prendre un deuxième but. On y est arrivé. L'équipe a su rester conquérante. Il y a eu beaucoup de fautes techniques inhabituelles dans la première demi-heure. Résultat, on a raté les bons enchaînements au bon moment. Mais aujourd'hui, c'est une vraie qualité : cette équipe ne renonce pas. Ils ont des qualités techniques mais aussi mentales.
Comment expliquez-vous ce nouveau départ manqué ?
R.D. : Les premières mi-temps n'ont pas été flamboyantes. Mais quand une équipe est capable de revenir, ça montre que les joueurs sont bien mentalement et physiquement. Que c'est un groupe de qualité. Donc il n'y a pas d'explications particulières. Ce soir, on était même pas mal dans l'idée, mais dans les gestes techniques, on avait des difficultés, on est allé trop vite.
Il y a encore une grossière erreur sur le premier but ?
R.D. : C'est le football. C'est le bilan des fautes commises d'un côté et de l'autre qui fait la différence. C'est vrai, toutefois, que là ce n'est même pas l'adversaire qui nous met en difficulté. On s'y met tout seul. Mais c'était peut être pour rendre le match plus compliqué et pour voir notre force mentale... J'espère toutefois qu'on va réussir à réduire ce temps d'incertitudes au fil des matches
Mexès n'a pas joué...
R.D. : Pour jouer derrière, il faut avoir des automatismes, des habitudes. Je ne voulais pas encore changer la défense trois jours après. Il ne faut pas bouger constamment le secteur défensif alors que les impondérables nous obligent déjà beaucoup à le faire. Le prochain match, il y aura peut être d'autres choix. Mais il y avait deux matches qui se suivent, c'est ce qu'on aura contre la Lituanie, alors je trouvais cela intéressant de rester comme ça.
Vous parlez de la Lituanie. Serez-vous toujours sélectionneur ?
R.D. : J'ai même parlé de la Coupe du monde avant...
Le conseil fédéral se déroule mercredi. Il devrait donc être une formalité.
R.D. : Je suis sélectionneur, je m'occupe du terrain. Et uniquement du terrain. On a suffisamment de travail avec cette équipe. Je n'ai pas de temps et d'énergie à perdre pour l'extérieur. Mon boulot est de faire que l'équipe se sente bien que les joueurs vivent bien ensemble. Ça s'est mon boulot. Le reste...
Quel est le niveau réel de cette formation par rapport au reste du monde?
R.D. : Cette équipe se reconstruit. Ce n'est pas celle de 1998. Mais celle de 1998 avait 26 ans de moyenne d'âge et 50-60 sélections de moyenne par joueur. Avec ça, on peut se situer par rapport à la hiérarchie mondiale. Là, ce n'est pas le cas mais cette équipe est en devenir et on a le temps de la faire grandir. C'est mon objectif pour le Mondial 2010.
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