L'OM est sur les rails

Et si Montpellier n'avait finalement été qu'un simple accident de parcours ? On n'ira pas jusqu'à l'affirmer avec certitude. Mais il se trouve que la défaite de la Mosson, il y a deux semaines, est le seul nuage noir comptable de l'Olympique de Marseille lors des six dernières journées de championnat. Six matches, cinq victoires, dont la dernière vendredi soir à Caen (1-2). A Michel-d'Ornano, les joueurs de Didier Deschamps ont rendu une nouvelle fois une copie propre. Dans l'engagement, la discipline et la concentration, le club phocéen n'a pas déçu. Même repris par le Stade Malherbe, qui a égalisé deux minutes après l'ouverture du score olympienne, Marseille ne s'est pas désuni ou découragé. Les temps changent.

Un succès face au PSG (3-0), un autre à Caen (1-2), quid de Dortmund, où Marseille jouera son avenir européen mardi ? "Quand mon équipe gagne, je suis heureux. Il n'y a pas de meilleure vitamine. On a connu un pic à tous les niveaux lors du match contre le Paris Saint-Germain, ça fait du bien de bonifier. Cela ne nous garantit rien pour mardi mais au niveau confiance et sérénité c'est bien pour nous. Il était important de confirmer, ce n'était pas facile", a analysé Didier Deschamps après la rencontre. Avant de se satisfaire de la manière : "On n'a pas eu un match simple, on ouvre le score mais on leur donne l'opportunité de revenir. La victoire est belle, on a pris 15 points sur les 18 derniers possibles, c'est un rythme bien meilleur. C'est bien d'avoir confirmé."

Pour l'entraîneur phocéen, l'OM a suivi "un fil conducteur", à Caen. Le même qu'il faudra suivre jusqu'à la trêve où Marseille aura besoin d'avoir raccroché le wagon de tête afin d'espérer vivre une deuxième partie de saison passionnante. Si le collectif poursuit à ce niveau, et que les individualités, qui avaient relevé le gant face à Paris et ont confirmé à Caen, confirment, l'OM peut voyager. Comme face à Paris, les Ayew, Azpilicueta et Amalfitano se sont montrés dans un bon jour. Alou Diarra va mieux. Seuls points noirs, les blessures de M'Bia et de Gignac, dont on ne connait pas encore la gravité. "On prend nos marques, les matches s'enchaînent. Et quand on est plus affûté, on réussit les choses proprement sur le plan technique. On fait des matches d'hommes, où on provoque cette chance", a confié Morgan Amalfitano sur le site de l'OM. L'ancien Lorientais a mis le temps pour s'adapter. Il semble lancé. Comme l'OM.