Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

L1, Ligue des champions : La fin de saison est palpitante, voici nos pronostics du printemps

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/04/2015 à 17:47 GMT+2

La trêve internationale est passée : place au sprint final. Qui sera champion d’Europe ? Champion de France ? Messi ou Ronaldo, qui sera "Pichichi" ? La rédaction s’est penchée sur ces questions et s’est mouillée.

Ibrahimovic et Messi après Barcelone - PSG

Crédit: AFP

Qui va gagner la Ligue des champions ?

Maxime Dupuis : Le Bayern. Le club bavarois a de la mémoire. Et il a forcément en tête sa décompression coupable de l'an dernier après son obtention le titre de champion d'Allemagne fin mars. Il ne refera pas la même erreur… d'autant qu'il n'est encore sacré. Robben va manquer les quarts ? Face à Porto, ça ne devrait pas être un souci. Sur le papier, le Bayern a les clés. Rendez-vous à Berlin le 6 juin.
Glenn Ceillier : Le Bayern Munich a la tête du futur champion d’Europe. Son expérience européenne, sa force collective ou la richesse de son groupe sont autant d'atouts. Cerise sur le gâteau : le vainqueur de la C1 2013, qui retrouve Porto en quarts, va pouvoir gérer son avance tranquillement en Bundesliga. Enfin et ce n’est pas négligeable : la finale se joue en Allemagne, à Berlin.  
Martin Mosnier : Barcelone. Le grand Barça est de retour. Retour d'un Messi gigantesque, retour d'une discipline défensive autour d'un Piqué redevenu l'immense central qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être, retour des frissons sur chaque inspiration catalane. A ces hauteurs-là, personne ne peut contester sa supériorité. Ni le Real ni le Bayern dont la défense volera en éclats face au génial Messi.
picture

Bayern Munich's Dutch midfielder Arjen Robben, Bayern Munich's Brazilian defender Rafinha, Bayern Munich's Moroccan Mehdin Benatia and Bayern Munich's Austrian defender David Alaba

Crédit: AFP

Jusqu'où iront les clubs français en C1 ?

G.C. : Pas plus loin que les quarts de finale. Le FC Barcelone et son trio Messi-Neymar-Suarez tourne à plein régime et le PSG va s'y casser les dents. Et je ne vois pas Monaco venir à bout de la Juventus : l'effet de surprise monégasque ne fonctionnera pas cette fois-ci.
M.M. : Quart de finale pour le PSG, demi-finale pour Monaco. Vous l'aurez compris, malgré deux matches plutôt sans doute  accrochés, le PSG ne passera pas l'obstacle barcelonais. Monaco, en revanche, va surprendre son monde. Privée de Pogba, et peut-être de Marchisio, la Juve n'est plus vraiment la Juve. Monaco va dresser son habituelle muraille, filera en demi-finale au bénéfice du but à l'extérieur (merci Berbatov) et popularisera un peu plus l'expression victoire "à la Jardim". Fin de l'aventure un tour plus tard. L'ASM se cassera les dents sur un géant.  
M.D. : A défaut de le souhaiter, je pense que l'aventure tricolore se conclura en quarts de finale. Le FC Barcelone me parait un bien trop gros morceau pour Paris. La Juventus, aussi, pour Monaco. Le PSG a réussi un authentique exploit à Chelsea. En réaliser un second face à une équipe qui joue de la même manière qu'elle (et en mieux) me semble compliqué. Quant à l'ASM, la jeunesse de son effectif devient un poids. On l'a vu au retour face à Arsenal.
picture

Geoffrey Kondogbia (Monaco ) face à Arsenal

Crédit: Panoramic

PSG, OM, OL ou ASM : qui sera champion de France ?

M.M. : Lyon peut finir l'année en tongs. Hormis un derby joué à Gerland, l'OL n'affrontera que des sans-grade quand le PSG et Monaco ferrailleront en Coupe d'Europe et quand l'OM ira jouer à Bordeaux ou Lille. Lyon est trop jeune ? Et alors ? J’ose espérer que le titre récompensera le plus régulier et la plus séduisant des prétendants. Paris sera l'adversaire le plus coriace mais entre la C1, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue… 
G.C. : C’est un peu facile mais je ne vois pas le PSG lâcher la L1. Ok, Paris a des rendez-vous cruciaux presque toutes les semaines. Certes, Ibrahmivoic va manquer des matches. Mais les Parisiens ont l'effectif et les stars pour gérer le tout et devancer l'OL et l'OM au soir de la 38e journée.
M.D. : Le PSG. Non pas parce qu'il est leader à cette heure et pour la première fois de la saison. Mais parce que sa marge, celle qui lui a permis de traverser quelques turbulences sans perdre pied, sera sa meilleure alliée d'ici le mois de mai. Le mérite-t-il plus que les autres ? Vaste débat. L'OL et l'OM réussissent une saison honorable et feraient de rafraichissants champions.
picture

Edinson Cavani (R) and David Luiz celebrate (AFP)

Crédit: AFP

Combien de titres Paris glanera-t-il d'ici le baisser de rideau ?

M.D. : Le PSG est engagé sur quatre tableaux. Je pense, comme je l'ai dit plus tôt, que le club de la capitale sera champion de France. Je le vois bien également chercher une coupe. Laquelle ? Je mets une pièce sur la Coupe de France. La seule qui résiste à QSI. Et celle qui est dans l'ADN du PSG. La finale de la Coupe de la Ligue, disputée quatre jours avant la réception du Barça, n'est pas un cadeau.
M.M. : Deux. Les deux coupes. Le marathon qui l'attend dans les prochaines semaines le condamnera face à Lyon en Ligue 1 et, comme je l’ai dit plus haut, le Barça est encore un peu trop gros. En revanche, il ne laissera pas filer la finale de Coupe de la Ligue face à Bastia ni une Coupe de France où aucun club encore présent ne peut lui faire de l'ombre. 
G.C. : Si le PSG va encore finir frustré en quarts de finale de la C1, le club parisien va se rattraper dans l'Hexagone. La L1 ne devrait pas échapper au PSG, Bastia ne doit être qu'une formalité en finale la Coupe de la Ligue et la Coupe de France avec une demi-finale à domicile face à l'ASSE lui tend les bras.
picture

Thiago Silva (PSG) soulève la Coupe de la Ligue

Crédit: AFP

Qui sera roi d'Espagne ?

G.C. : Le FC Barcelone ! Le Clasico a confirmé la tendance et a tout du tournant décisif de la saison. Avec quatre points d'avance, le Barça possède un petit matelas confortable sur le Real Madrid. A dix journées de la fin, le club blaugrana est sur la voie royale.
M.D. : Quatre points séparent Barcelone et le Real en Liga. A dix journées de la fin et dans un championnat aussi déséquilibré, ça ressemble de près comme de loin à un gouffre. Et, compte tenu du rythme imprimé par les Catalans en ce début d'année, on a du mal à imaginer revoir la Maison Blanche sur les talons des Blaugrana. D'autant que le Real aura fort à faire en C1… avec une double confrontation face à l'Atletico. Elle devrait faire perdre un peu d'influx à CR7 et ses copains.
M.M. : Le FC Barcelone. Le Clasico lui a donné un avantage définitif de quatre points à dix journées de la fin. Quatre points, c'est énorme dans un championnat où les faux-pas des deux géants sont aussi rares que les titres qui leur échappent depuis dix ans (un seul). Très honnêtement, je ne vois pas le Real qui joue à l'envers en 2015 revenir dans la course. Pour aller plus loin, ça sent même déjà le brûlé cette fin de saison du Real, non ?
picture

Karim Benzema et Cristiano Ronaldo lors de Barça-Real Madrid - 2015

Crédit: Panoramic

Messi ou Ronaldo, pour qui le titre de "Pichichi" ?

M.M. : Sur la dynamique, il n'y a pas photo. D'un côté, le retour de flamme du Barça qui propulse Messi dans une galaxie très lointaine, de l'autre une ambiance fin de règne au Real qui plombe un Ronaldo nettement moins souverain en 2015.
G.C. : Cristiano Ronaldo. Le Portugais a connu une petite baisse de régime début 2015. Dans le même temps, Lionel Messi a été sur une autre planète. Mais un petit but sépare en Liga les deux stars du ballon rond et CR7 va tout faire pour garder son bien. A l'orgueil.
M.D. : 32 buts pour l'Argentin, 31 pour le Portugais à cette heure. Autant dire qu'ils sont sur la même ligne. Qui la coupera en premier ? Je mets une pièce sur CR7, qui ne peut rester sur ce début d'année décevant. Le Portugais était dans un cycle favorable fin 2014, Messi lui a succédé en 2015. Le printemps et les échéances sérieuses vont réveiller le chasseur.
picture

Cristiano Ronaldo

Crédit: AFP

Verra-t-on Dortmund en Coupe d'Europe la saison prochaine ?

M.D. : Sans doute. Mais pas celle qui compte… Le Borussia Dortmund (10e) compte douze longueurs de retard sur le Bayer Leverkusen, quatrième de Bundesliga. Début avril, c'est rédhibitoire. Jouer la Ligue Europa - et terminer 5e, 6e voire 7e - n'évitera pas aux Jaunes un été mouvementé sur le front du mercato. Ça sent la saignée.
G.C. : Oui. Dortmund ne retrouvera pas la Ligue des champions cette saison. Mais le Borussia va réussir à accrocher les derniers strapontins européens. Le club de la Ruhr s'est remis dans le bon sens et a chassé les doutes. Avec le talent de son groupe, il a tout pour effacer les cinq points qui le séparent de l'Europe.
M.M. : Non. Certes, le Borussia va mieux depuis quelques semaines mais cinq points et quatre équipes le séparent de la dernière place qualificative en Ligue Europa. Et puis, difficile de se faire violence pour un pâté de campagne quand on s'est gavé au foie gras ces dernières saisons. La fin de l'exercice va acter l'impression générale : celle de la fin d'un cycle. Reus, Hummels et Mkhitaryan trouveront mieux l'année prochaine.
picture

Borussia Dortmund, Blaszczykowski

Crédit: AFP

En Premier League, le Big Four est-il figé ?

M.M. : Oui. Cinq points de retard pour Liverpool sur Manchester United, c'est trop. Ses déplacements à Chelsea et à l'Emirates Stadium ne faciliteront pas la tâche des Reds. La Premier League, dans ses grandes lignes (titre et qualification pour la Ligue des champions), est déjà pliée. On se retrouve au mois d'août.
M.D. : Oui. Liverpool a perdu gros en s'inclinant face à Manchester United, qui compte désormais cinq longueurs d'avance sur les Reds. Chelsea, City, Arsenal et United toquent aux portes de la C1. La course au podium n'en reste pas moins passionnante puisque, si les Blues ont déjà le titre dans la poche, ses poursuivants vont s'écharper pour éviter la 4e place et un barrage estival périlleux.
G.C. : Liverpool a signé un retour tonitruant. Mais le coup d’arrêt face à Manchester United (2-1) va être fatal aux Reds. Car les autres qui sont devant, Manchester City, Arsenal et United, ne vont pas laisser beaucoup de points en route dans ce sprint final. Or, Liverpool a déjà cinq longueurs de retard sur United, le 4e. Donc, oui, le Big Four est déjà connu.
picture

Manchester Uniteds Juan Mata war mit zwei Toren Mann des Spiels in Liverpool

Crédit: Imago

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité