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Alors, qui sera champion d'Espagne ?

ParAFP

Publié 16/04/2016 à 00:17 GMT+2

LIGA - Après son élimination face à l'Atlético en quart de finale de Ligue des champions, le Barça retrouve les affaires domestiques ce dimanche contre Valence (21h). Un match important dans l'optique du titre, loin d'être joué pour les Blaugrana.

Lionel Messi (Barcelone) et Sergio Ramos (Real Madrid), samedi 2 avril 2016

Crédit: Panoramic

La crise au Barça ? Peut-être pas mais le club blaugrana ne surfe pas sur une bonne vague ces dernières semaines : au tapis en Ligue des champions, le leader du Championnat d'Espagne doit reprendre la main dimanche face à Valence pour la 33e journée, et miser sur un doublé Liga-Coupe pour sauver sa fin de saison.

Le Barça n'a plus de joker

La chance a brusquement tourné pour Barcelone, invaincu pendant six mois avant de perdre pied début avril. Les champions d'Europe en titre n'ont gagné qu'un seul de leur cinq derniers matches officiels et ont semblé usés dans les grosses affiches: défaite dans le clasico face au Real Madrid (1-2), élimination en quart de finale retour de C1 mercredi contre l'Atletico Madrid (2-0).
Certes, le Barça garde la main en Liga et disputera aussi la finale de la Coupe du Roi le 22 mai contre Séville. "Pour n'importe quel entraîneur, c'est une très bonne saison de gagner ces deux titres", a dédramatisé l'entraîneur Luis Enrique mercredi soir. Mais dans une fin de saison à haut risque, les Barcelonais (1er, 76 pts) n'ont plus de joker: l'Atletico (2e, 73 pts) menace, de même que le Real (3e, 72 pts). "Nous ne sommes pas dans une dynamique très positive", a reconnu le capitaine blaugrana Andres Iniesta. "Des moments difficiles comme celui-ci génèrent toujours des doutes."
Si le Barça parvient à rebondir contre Valence dimanche soir au Camp Nou, il gardera ses distances sur ses poursuivants, avec en outre l'avantage d'une différence de buts particulière favorable sur le duo madrilène. A l'inverse, tout nouveau revers rebattrait profondément les cartes.
Au passage, le trident offensif "MSN" (Messi-Suarez-Neymar) doit retrouver au plus vite son efficacité. Lionel Messi, en particulier, n'a plus marqué depuis cinq matches avec le Barça, sa pire série depuis 2010, et l'Argentin est resté bloqué à une unité du 500e but de sa carrière, club et sélection confondus. Une barre à franchir dès dimanche ?
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Leo Messi et Neymar contre l'Atlético

Crédit: AFP

L'Atletico est en veine

Comme en 2014, l'Atletico Madrid vient d'éliminer le grand Barça en Ligue des champions, accédant aux demi-finales où il a défiera le Bayern Munich. Et comme en 2014, le club "rojiblanco" espère rivaliser jusqu'au bout en Liga, un trophée qu'il avait remporté aux dépens des Catalans il y a deux ans. L'"Atleti" a pour lui la meilleure défense du Championnat d'Espagne (16 buts encaissés) et dispose avec Antoine Griezmann d'un attaquant en pleine réussite: 29 buts inscrits toutes compétitions confondues.
"J'espère qu'on va continuer comme ça", a lancé mercredi le Français, double buteur face au Barça. "Nous sommes vraiment costauds défensivement, tout le monde travaille et tactiquement nous sommes presque parfaits." L'"Atleti" a également l'avantage d'avoir le meilleur calendrier du trio de tête, avec quatre matches à domicile sur les six dernières journées, à commencer par la réception de Grenade dimanche.
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Antoine Griezmann (Atlético Madrid) après son premier but contre le FC Barcelone en Ligue des Champions

Crédit: AFP

Le Real revient dans le jeu

Que la roue tourne vite! Après une saison longtemps morose, le Real Madrid semble revivre: le clasico gagné début avril a rendu le moral à l'équipe entraînée par Zinédine Zidane. Et la qualification renversante contre Wolfsburg (0-2, 3-0) en Ligue des champions a ranimé l'espoir de conquérir la "Undecima", 11e C1 de l'histoire du club, avec une demi-finale à venir contre Manchester City.
Regonflé à bloc, le Real espère continuer sa remontée au classement de Liga avec un déplacement samedi après-midi (14h00 GMT) à Getafe, relégable, qui vient de changer d'entraîneur avec l'arrivée de l'Argentin Juan Eduardo Esnaider. Mais Zidane se méfie: "Ce match ne me dit rien qui vaille", a-t-il prévenu vendredi. "On dirait qu'on va gagner facilement mais ce n'est pas le cas, nous allons affronter une équipe qui jouera sa vie."
L'autre ombre au tableau pour le Real, c'est le cas Karim Benzema: le Français a appris cette semaine qu'il était écarté de l'équipe de France pour l'Euro-2016 en raison de ses démêlés judiciaires. Il faudra voir si ce coup dur pèse sur la fin de sa saison en club, jusque-là brillante.
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Ronaldo, Benzema et Pepe (Real Madrid) contre Wolfbsurg

Crédit: AFP

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