Griezmann et Gameiro martyrisent encore Valence

Il n'y jamais eu de match au Vicente Calderon. Facile vainqueur d'une faible équipe de Valence (3-0), dimanche après-midi au Vicente Calderon lors de la 26e journée de la Liga, l'Atlético de Madrid a repris la 4e place du classement à la Real Sociedad et s'est évité une mini-crise de résultats après sa défaite concédée à domicile il y a une semaine face au FC Barcelone (1-2), puis son match nul ramené de la pelouse du Deportivo La Corogne jeudi dernier (1-1).

Antoine Griezmann, auteur d'un doublé (10e, 83e) et Kévin Gameiro (48e), excellents dimanche, ont porté les Colchoneros vers la victoire. Jamais inquiété par une équipe de Valence complètement amorphe, le club madrilène n'a jamais eu à forcer son talent pour aller chercher un succès important.

Déjà buteurs lors du match aller, Griezmann et Gameiro ont remis au supplice la défense du club Ché et toujours constitué une menace devant le public du Calderon. Grâce à son doublé, Griezmann, dans tous les bons coups et déjà décisif jeudi dernier au Riazor, a dignement fêté son 100e match avec l'Atlético en marquant son 55e but en Liga avec le club madrilène. L'ovation que lui a offert le public du Calderon, en fin de match lors de sa sortie du terrain, a été largement méritée. Le Français a enfin retrouvé ses meilleures sensations.

Très solides défensivement, autour de leur charnière centrale Stefan Savic - Lucas Hernandez, qui a parfaitement tenu la baraque en l'absence de Diego Godin, suspendu, les hommes de Diego Simeone, maîtres des événements et de l'entrejeu, ont eux récité leur football sans jamais être poussés dans leurs derniers retranchements. Incapable de peser offensivement, malgré la bonne volonté de Simone Zaza, trop seul en attaque, Valence a terminé la rencontre avec deux pauvres tirs cadrés et laissé Jan Oblak bien tranquille. Jamais réellement entrés dans la rencontre, les hommes de Voro ont déçu.

Timide, endormi par moment et sans réaction, Valence a constitué une véritable déception dans ce choc de la Liga. Plutôt amateur des gros matches, le pensionnaire du Camp de Mestalla, lâché par ses deux cadres du milieu de terrain, Daniel Parejo et Enzo Pérez, qui ont multiplié les pertes de balle et jamais mis les leurs dans le bon sens, a offert une image juvénile, loin de celle affichée il y a quinze jours lors de son succès à domicile face au Real Madrid (2-1). Les guerriers se sont transformés en petits soldats de plomb. L'Atlético en a bien profité.