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"La pression sera forte"

ParAFP

Publié 02/05/2008 à 19:45 GMT+2

Nicolas Douchez aborde le choc Toulouse-PSG comme un rendez-vous particulier. Mais "la pression sera forte jusqu'à la fin", dit-il. Leader dans le groupe toulousain, le gardien veut dédramatiser l'enjeu, estimant que "quoiqu'il se passe ce week-end, il y

NICOLAS DOUCHEZ, ressentez-vous une pression particulière sur le groupe alors que ce match contre le PSG est présenté comme décisif pour le maintien ?
N.D. : Il y a de la pression sur les quatre ou cinq équipes qui sont concernées par le maintien. C'est un choc direct entre deux équipes qui sont au même point au classement et forcément c'est un peu particulier. La pression sera de toute façon forte jusqu'à la fin du Championnat. Le groupe vit bien et sait l'importance de ce rendez-vous. Cette semaine à huis clos a fait du bien car on a pu rester entre nous, on se taquine et on vit bien ensemble.
Craignez-vous l'atmosphère autour de ce match ?
N.D. : On est conscients que Paris a beaucoup plus d'importance que nous au niveau du monde de football et de l'impact médiatique. C'est une équipe qui fait plus rêver et parler d'elle que Toulouse. Maintenant, je ne veux pas me focaliser là-dessus, en faire une fixation. J'ose espérer qu'on a le même pourcentage de chances de se maintenir, que tout sera fait correctement et honnêtement jusqu'à la fin de la saison et qu'il n'y aura pas de problèmes extra-sportifs. J'ai confiance en l'arbitrage, ce serait grave de mettre en doute cette confiance-là avant le match. Et je sais également que ça sera un match important pour l'arbitre aussi.
Vous restez sur deux défaites consécutives. Avec une nouvelle défaite, samedi, tout espoir de maintien sera-t-il perdu ?
N.D. : On sort de deux résultats négatifs mais, d'un autre côté, on a su se rassurer dans le jeu en se procurant des occasions et en mettant des buts à Lille (2-3), la meilleure défense des matches retour. On sait que, jusqu'à la dernière journée, quoiqu'il se passe ce week-end, il y aura toujours de l'espoir. En cas de victoire il ne faudra pas être euphorique car le maintien ne sera pas assuré. Et en cas de défaite, ce ne sera pas non plus fini pour nous, il restera encore deux matches à jouer.
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