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"La pression sur Bordeaux"

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ParEurosport

Publié 26/05/2009 à 05:30 GMT+2

Lauréat du trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 1, Eric Gerets n'en oublie pas pour autant l'essentiel : la lutte pour le titre qui oppose Marseille à Bordeaux. Le Belge ne cache pas son émotion alors qu'il entame sa dernière semaine aux commandes de l'OM.

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Crédit: Eurosport

ERIC GERETS, que représente pour vous ce trophée de meilleur entraîneur ?
E.G. : Ça montre qu'il y a des gens qui ont respecté mon travail. Tout ça n'aurait pas non plus été possible sans une équipe qui respecte ma philosophie du football.
Il s'est passé quelque chose de fort entre vous et Marseille.
E.G. : Entre moi et la France d'abord. Ici, il y a énormément de respect pour le travail que j'ai effectué. Ce que j'ai vécu à Marseille, c'est de la folie. Je n'avais jamais vu ça et je ne revivrai probablement plus jamais ça. C'est pour cette raison que c'est tellement profond.
Vous entamez votre dernière semaine aux commandes de l'OM, êtes-vous nostalgique ?
E.G : Oui, c'est dur, très dur. (Silence) Ce serait bien que la saison se termine mais avant, on doit encore offrir un dernier match sous haute tension à notre public. Je vais essayer de vivre chaque moment avec une grande intensité cette semaine. Mais bon, mon cas personnel n'a pas d'importance en ce moment.
La pression est-elle désormais sur les épaules des Girondins ?
E.G : Tout à fait, et je peux vous dire qu'ils vont s'en rendre compte. La pression a changé de camp. Je vais le répéter vingt-cinq fois d'ici samedi. L'objectif du club était la qualification pour la Ligue des Champions. Mais ce n'était pas mon objectif à moi. Je sens qu'il y a quelque chose qui peut encore se jouer en notre faveur. Ils ont beaucoup d'atouts. Notamment sur les coups de pied arrêtés avec Gourcuff et Chamakh, deux joueurs exceptionnels. Ce qui est positif pour nous, c'est qu'ils affronteront une équipe qui n'est pas encore sauvée (Caen).
Partir sans le titre vous laisserait-il un goût d'inachevé ?
E.G. : Oui, je vis pour gagner des prix. Alors quand tu es si proche et que tu perds dans les dernières secondes, ça fait mal. Peut-être que cinq ou six semaines après, tu te dis que deuxième, c'est pas si mal. Mais ce n'est pas le titre de champion et je n'aurais pas envie de faire une grosse fête.
Vous avez toujours admiré Steve Savidan. Samedi, il peut contribuer à vous offrir le titre...
E.G. : J'ai vraiment essayé de l'avoir à l'OM. Malheureusement ce n'était pas possible car son départ aurait été une catastrophe pour Caen. Je ne me suis pas trompé car il a énormément de qualités. De toute façon, je suis logiquement devenu un supporter caennais.
Avec le recul, ne vous dites-vous pas que vous êtes allé peut-être un peu trop vite en décidant de quitter l'OM ?
E.G. : Oui bien sûr. J'aurais pu attendre un peu plus longtemps, mais je reste sur mes positions : j'attendais aussi un geste fort. Il y a eu une faute des deux côtés.
Avez-vous rencontré Didier Deschamps ?
E.G. : Bien sûr, je n'ai rien contre lui. C'est un gentleman. J'espère qu'il sera à ma place l'année prochaine c'est-à-dire qu'il remportera ce prix du meilleur entraîneur. Cela voudra dire que ça va bien avec l'OM.
Si vous gagnez le titre, vous lui mettrez une sacrée pression ?
E.G. : C'est vrai. Mais, avec lui et Albert Emon, on ira boire une bonne bière
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