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Nice comme à la maison

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/10/2008 à 15:00 GMT+2

Nice, qui n'a plus perdu sur le Rocher depuis 1996, remporte le derby de la Côte d'Azur (2-1) grâce deux bonnes entames de périodes. Les temps sont durs à Monaco, 15e, qui se rapproche de la zone rouge. Ricardo n'a toujours pas trouvé la solution.

MONACO - NICE : 1-2
Buts : Bamogo (9e) et Faé (55e) pour Nice, Cufré (38e) pour Monaco.
Maurice Cohen a le sens de la symbolique. Pour le quarantième derby de l'histoire entre Monaco et Nice, le président des Aiglons inaugurait une nouvelle tunique, toute noire, comme pour montrer que son club est la bête noire des joueurs du Rocher. En effet, depuis le 19 octobre 1996 et une victoire 4-1 des coéquipiers de Sonny Anderson, le Gym n'a plus connu la défaite. Samedi soir, à l'occasion de la 9e journée de L1, Nice prolonge la série en remportant les trois points (1-2) après une partie très engagée et marquée par l'expulsion de Jerko Leko en toute fin de partie.
Les spectateurs du stade Louis II, en majorité venus de Nice, assistaient à la première sortie de David Ospina. Le très jeune portier colombien profitait de la blessure contractée par Lionel Létizi en début de semaine pour gouter à une titularisation. Pour sa première, le jeune portier a été sollicité - le plus souvent par l'intermédiaire de Park - mais sans pour autant être inquiété. Le gardien sud-américain n'a réellement été pris à défaut qu'à une reprise, sur un poteau du Coréen à l'heure de jeu, mais les carottes étaient déjà cuites. La faute à une défense fébrile et un peu de malchance. Mais aussi à des Niçois bien mieux entré dans les deux périodes.
Ospina, première réussie
En effet, les coéquipiers de Loïc Rémy, en jambes, mettent à mal la défense de l'ASM dès les premiers instants. C'est le cas à la troisième minute où Hellebuyck, de 30 mètres, frôle le poteau de Ruffier. L'ouverture du score résume bien les premières minutes : sur une offensive de Rool, Bamogo, en embuscade au premier poteau, profite d'une glissade de Cufré pour tromper Ruffier (9e, 0-1). On se dit alors que les Monégasques vont souffrir, mais assez étonnement ils refont surface et prennent même le dessus autant physiquement que techniquement. Les deux ailiers, Alonso et Meriem, se mettent au service du collectif. C'est le cas sur cette action anodine où Diakité fauche l'ancien Marseillais dans la surface, pourtant pas en position d'inquiéter Ospina. Cufré, vexé d'avoir été ridiculisé sur l'ouverture du score, se charge de transformer le penalty. Les compteurs sont de nouveau à zéro (1-1, 38e).
Mais sur une nouvelle erreur des milieux défensifs monégasques, Hellebuyck ne manque pas l'occasion de démontrer qu'il possède une des frappes de balle les plus redoutables de Ligue 1. Un de ses coups francs de 30 mètres trouve le poteau, et Faé, en embuscade, propulse le ballon dans les filets d'une cage abandonnée par un Ruffier pris à contre-pied (1-2, 55e). L'ASM va alors privilégier la violence à la technique. Et comme à son habitude, Leko, rentré en milieu de seconde période, s'illustre, expulsé par Monsieur Bré, après s'être essuyé les crampons sur Modeste. Ricardo aura le mot de la fin : "On a assisté à un match équilibré, mais mes joueurs ont manqué d'expérience." Préférant la violence à la technique les Monégasques ont en effet fait preuve d'inexpérience, elle pourrait se payer à la fin de la saison.
LA DECLA : Ricardo (entraîneur de Monaco)
"C'est un match équilibré. Le poteau renvoie le ballon sur eux, pas sur nous. C'est tout. Ensuite, on perd l'équilibre sur les dix dernières minutes. Il faut savoir le garder jusqu'au bout. La maîtrise émotionnelle fait partie de la qualité d'un joueur. Mais quand on joue à domicile et que le match est équilibré, on doit savoir gagner. Or, on a perdu. Il est pourtant encore tôt pour dire si on joue le maintien. Mais on passe une situation difficile. J'espère qu'on s'en sortira plus tôt que l'an dernier, lors de la même période. Heureusement qu'on est tôt dans la saison et que l'on peut encore réagir. Notre équipe est en formation. Mais elle a des lacunes. Pourtant, il y a des raisons d'espérer. Mon futur? Il faut poser la question au président. L'an dernier, on a fait une série de cinq défaites avant de revenir."
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