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"Ce sera particulier"

ParAFP

Publié 07/05/2010 à 11:58 GMT+2

Face à Sochaux, samedi, Marouane Chamakh disputera son dernier match à Chaban-Delmas avant de s'envoler vraisemblablement pour Arsenal à la fin de la saison. L'attaquant de Bordeaux dresse le bilan de ses dix ans au club (228 matches en L1, 56 buts) et espère terminer sur une bonne note.

Eurosport

Crédit: Eurosport

MAROUANE CHAMAKH, la saison ne se finit pas comme elle aurait pu. Est-ce une grande désillusion ?
M.C. : Bien sûr, elle aurait pu mieux se finir, sachant qu'on était bien parti dans toutes les compétitions. On a mal géré la fin de saison, on le paie cash. Tant pis pour nous. Quand on voit qu'on était super bien et qu'à l'arrivée on ne remporte pratiquement rien et qu'on est obligé de se battre pour avoir une place en Europa League... Cela ne dépend plus uniquement de nous. En ce moment, on n'avance pas alors que les autres sont pratiquement des TGV.
Comment appréhendez-vous ce match contre Sochaux, votre dernier à domicile ?
M.C. : Cela va être particulier pour moi. J'ai hâte d'y être. Je veux faire le GROS match. Il me permettrait de laisser un bon souvenir et surtout de ne pas partir sur un mauvais résultat. Ce sera mon dernier match à Bordeaux avec le maillot des Girondins. J'aimerais faire plaisir au public.
Quels moments forts retenez-vous de votre carrière ?
M.C. : Le titre de champion de France (2009). Le parcours en Ligue des champions qui a été marquant, ça restera mémorable pour moi. Je penserai à mon premier match, mon premier but, mon premier trophée avec Ricardo. Il y a eu beaucoup de bons moments et quelques regrets parce que j'étais super bien ici. J'ai 26 ans, je ne compte pas m'éterniser dans le football, essayer de faire quatre saisons, découvrir un championnat qui m'a toujours fait rêver. J'ai passé d'excellents moments ici pendant huit saisons en pro. Je pense avoir tout donné, même si j'ai été moins bon par moments. J'ai le sentiment de n'avoir jamais triché. En football, on a une carrière assez courte, il faut essayer de tout donner et se faire plaisir. En allant rejoindre un championnat étranger c'est une étape dans ma carrière. J'ai eu une opportunité, j'en ai profité.
La perspective de jouer à l'Emirates Stadium est-elle excitante ?
M.C. : Bien sûr (sourires), mais pour l'instant je me concentre sur ma fin de saison à Bordeaux, par respect pour le club. La semaine prochaine vous en saurez beaucoup plus. Je me focalise sur cette fin, cela englobe mes équipiers, le staff et le club, ceux qui y travaillent ou ceux qui me soutiennent.
Les résultats vont-ils un peu gâcher la fête ?
M.C. : Je voulais faire une belle saison et pourquoi pas gagner quelque chose avant de partir. Mais c'est écrit comme ça. En tout cas, j'ai le sentiment d'avoir donné le maximum malgré le fait de n'avoir pas abouti à quelque chose cette saison et de partir comme ça.
Avez-vous compris ce qui s'est passé ces quatre derniers mois ?
M.C. : Pas du tout. Cela est allé très vite. Il y a eu une accumulation de matches. On n'a même pas eu le temps de se poser de questions. On se disait à chaque fois qu'on allait retrouver cette réussite. Les journées passaient et ça allait de moins en moins bien jusqu'à ce que cela se ressente au classement. Où est la raison ? Quand on avait une certaine avance, on aurait dû être "des tueurs" avec un mental de gagneurs. En tout cas, il faudra se servir de ces moments-là et de ce qui ne s'est pas bien passé pour ne pas rééditer les mêmes choses.
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