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"Rebondir au Mans"

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ParEurosport

Publié 10/09/2009 à 20:45 GMT+2

L'OM n'a plus gagné depuis la mi-août face à Lille (1-0). Le déplacement au Mans samedi est donc déjà très important. Fabrice Abriel ne dit pas le contraire en précisant : "si on joue le titre, on doit gagner là-bas". D'autant que se profile déjà la réception de Milan, mardi, en Ligue des Champions.

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Crédit: Eurosport

FABRICE ABRIEL, comment l'OM aborde-t-il son déplacement au Mans, samedi ?
F.A. : On reste sur deux matches nuls en championnat (1-1 à Rennes et 0-0 devant Bordeaux, ndlr). Une victoire au Mans nous placerait dans les meilleures conditions pour la suite de la compétition.
La victoire est-elle donc déjà impérative ?
F.A. : Si on joue le titre, il faut aller gagner là-bas. Il faut rebondir au Mans. On va voir notre capacité à se remettre dans notre tableau de marche.
Le manque d'efficacité en attaque a-t-il été une des priorités de travail durant la trêve internationale ?
F.A. : Il ne faut pas douter car on arrive à se créer des occasions. Mais il ne faut pas refuser de se présenter dans la surface.
Que faut-il améliorer dans le jeu pour marquer davantage ?
F.A. : Je pense qu'il ne faut pas calculer et garder la spontanéité. Vous savez, parfois, on doit frapper fort !
Le retour de Lucho Gonzalez peut-il changer la donne ?
F.A. : Il va nous apporter sa clairvoyance dans le jeu. Son retour va aussi nous permettre de nous rassurer quand il faudra poser le jeu. Mais il va d'abord devoir s'adapter à la Ligue 1 et à son rythme.
Craignez-vous que son retour ne vous repousse sur le banc des remplaçants ?
F.A. : La concurrence est saine. Et Lucho est un coéquipier. La concurrence, ce sont les 19 équipes adverses. Pour être à un bon niveau cette saison, on aura besoin de tout le monde. Et un Lucho au plus haut niveau, ça nous aidera forcément.
Après le déplacement au Mans, l'OM va recevoir le Milan AC en Ligue des champions, mardi. Pensez-vous déjà à cette rencontre de gala ?
F.A. : Le match au Mans sera en quelque sorte une répétition générale. Là-bas, on pensera forcément un peu à Milan. Mais on ne peut pas non plus sauter les étapes. Nous sommes obligés de gagner au Mans. On ne peut pas gérer ni s'économiser.
A partir de samedi, le rythme des matches s'accélère. Marseille est-il prêt physiquement ?
F.A. : Oui, on est prêt physiquement. On va disputer des matches tous les trois jours avec le championnat et la Ligue des champions. Maintenant, on a beaucoup vanté la qualité de l'effectif olympien. On va donc être jugé. Et pourra voir si on est costaud.
Marseille peut-il rivaliser avec le Milan ?
F.A. : Notre vécu collectif est nul en Ligue des champions. On part dans l'inconnu mais avec l'expérience des uns et des autres, on saura tirer notre épingle du jeu. On a une grosse marge de progression.
La défaite du Milan AC face à l'Inter (4-0) peut-elle vous donner espoir ?
F.A. : Milan n'a pas marqué. Et a aussi encaissé des buts. Ça prouve donc qu'il y a des manques dans cette équipe. Mais la Ligue des champions reste à part. Il y a bien entendu un coup à jouer à condition d'être costaud. Il faut aussi exercer un gros pressing. Après, devant, il y aura la place.
L'équipe italienne reste donc le favori de cette rencontre ?
F.A. : Milan est favori contre nous. L'OM sera outsider. C'est un club habitué à disputer la Ligue des champions. Le risque pour lui est de jouer un peu sur son expérience. Nous, on devra avoir plus faim. Il faudra l'aborder comme si c'était notre dernier match.
Jouer le premier match face aux Italiens est-il un avantage ?
F.A. : Oui, jouer Milan en début de saison peut être un avantage. Ils n'ont pas encore tous les automatismes. Ça dépend aussi de ce que nous allons proposer. Si on les prend d'assaut, ça peut devenir compliqué pour eux.
En cas de victoire contre Milan, l'OM ne risque-t-il pas de se voir trop beau ?
F.A. : Si on gagne 3-0 contre Milan, il faudra effectivement faire attention à la décompression. Il faudra garder sa rigueur et sa concentration. C'est difficile de passer de la Coupe d'Europe au championnat. Il faut toujours respecter ses adversaires. A l'inverse, après un mauvais résultat en L1, il ne faut pas douter avant la C1.
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