"Redonner de la confiance"

C.G. : Alain Perrin m'a conforté dans le fait que je suis sûrement capable d'inverser la tendance. Nous avons une relation plus qu'amicale, fraternelle plutôt. Je vais faire avec ma sensibilité et ma personnalité (...). Le poste d'entraîneur principal fait que l'on est très exposé quand un club ne marche pas, surtout à l'ASSE, un club aimé de tous les Français. A chaque match, un entraîneur, qui est un homme de résultats, doit faire ses preuves. Je sais que le groupe a besoin de confiance et d'affection, mais à un certain moment, il faut de l'exigence aussi (...). Le groupe est en perte de confiance. On ne m'a pas fixé d'objectif au plan comptable. Le plus important est de redonner de la confiance à un groupe marqué par les contre-performances.

C.G. : Je m'engage à travailler sur l'investissement individuel et collectif d'un groupe que j'aime, qui vit bien ensemble. Il faut redonner du mental. Il y a un décalage entre ce qui se passe dans le vestiaire et le terrain à l'Etrat et ce que l'on voit dans les matches. D'ici samedi et le match contre Marseille, il y aura un discours rassembleur et mobilisateur. Ce n'est pas en cinq ou six séances que l'on va tout modifier, mais on ne va pas tout changer non plus car j'étais en accord avec Alain Perrin dans ses choix. Aujourd'hui, j'ai cette responsabilité de rendre l'équipe plus performante et c'est à moi d'apporter quelque chose et de faire mes preuves.

C.G. : Il faut donner des repères aux joueurs. Il faut repartir sur des bases beaucoup plus simples. Il y a des exercices spécifiques à mettre en place dans une telle situation, mais aussi un gros travail de préparation mentale à avoir pour faire face aux deux matches qui nous attendent d'ici la trêve.