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Sacrée soirée
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Publié 08/03/2010 à 14:05 GMT+1
Bordeaux et Montpellier se sont quittés dimanche soir sur un nul (1-1). Mais les acteurs de cette partie ont vécu une soirée étonnante. Marquée une nouvelle fois, il faut bien le dire, par quelques incohérences du corps arbitral. Les semaines se suivent et se ressemblent en Ligue 1.
Football Ligue 1 2009/2010 Bordeaux Bre Carrasso Chalme
Crédit: AFP
Finalement, les Girondins n'ont pas fait le trou. A la sortie de la 27e journée de Ligue 1, Bordeaux reste au coude à coude avec ses principaux poursuivants et surtout son adversaire de dimanche soir, Montpellier (1-1). Les Héraultais, fiers promus, ont pourtant bien cru qu'ils allaient quitter Chaban-Delmas avec une défaite. Tout ça après avoir joué plus d'une heure à onze contre dix. Ajoutez à cela deux penalties arrêtés par Carrasso. Bref, le cauchemar intégral pour les hommes de Girard. Jusqu’à ce coup franc de Costa savonné par le malheureux Carrasso (qui ne méritait pas ça).
Ce matin, Bordeaux ne peut pas vraiment se plaindre du point pris. "Dans l'ensemble, je suis très satisfait de la production des joueurs qui, certes, pouvaient mieux faire mais au niveau de l'état d'esprit, du don de soi, ce soir, les garçons ont réalisé quelque chose de grand", a confié Laurent Blanc après le match. Si les acteurs de la partie, notamment Girondins, ont été à la hauteur de l'événement, monsieur Bré n'a pas su se mettre au diapason du choc entre le leader du championnat de France et son dauphin. L'homme en noir a commencé à dégainer des cartons outre-mesure. Et, surtout, pris quelques décisions qui prêtent à discussion et ont, quoi qu’on en dise, influé sur le résultat final de la partie.
Un rouge pour Chalmé ? Un autre pour Costa ?
Si les deux penalties accordés par monsieur Bré ne portent pas à réclamation, on sera plus partagé sur les suites de ses décisions. Sur le premier penalty, le coup de pied de réparation est accompagné d'un carton rouge à l'encontre de l'international français Michael Ciani. En position de dernier défenseur et annihilant une occasion manifeste de but, Ciani mérite de rejoindre les vestiaires avant ses partenaires (32e). Mais ce qui est valable pour le défenseur central aurait pu l'être pour son coéquipier latéral droit, Mathieu Chalmé. A l'origine du deuxième penalty, l'ancien Lillois s'est rendu coupable d'une main tout ce qui a de plus volontaire (41e). Les images sont formelles. A défaut de lui donner un rouge direct, monsieur Bré aurait dû, au minimum, lui montrer le jaune. Déjà averti quelques minutes plus tôt, Chalmé aurait été expulsé à son tour, laissant ses coéquipiers à 9 contre 11. Ou même contre 10 puisque Costa n'aurait pas volé non plus son petit rouge pour un coup de coude sur Plasil (35e). Si une erreur en valait une autre, on pourrait dire que ça s'équilibre...
On pourrait, si monsieur Bré n'avait pas pris une autre décision défavorable aux Montpelliérains. Sur le second penalty, alors que Montano avait trompé la vigilance de Carrasso, l'arbitre a ordonné à l'attaquant du MSHC de recommencer. La raison ? Des joueurs des deux équipes, avaient pénétré dans la surface de réparation avant le tir. Rien à redire. Là aussi, les images sont formelles. Monsieur Bré a fait ce qu’il fallait. Mais le premier penalty de Costa, la même situation n'avait pas amené monsieur Bré à faire retirer le milieu de terrain. Pourquoi ? Mystère. Il n'en reste pas moins que Costa, malheureux sur sa tentative, n'a pas eu de deuxième chance d'ouvrir la marque. Et changer le cours du match. Voire même du championnat.
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