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"Un scénario impossible"

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ParEurosport

Mis à jour 04/04/2011 à 00:22 GMT+2

Jean-Michel Aulas (Lyon) accusant le coup après le nul de son équipe à Nice (2-2), Faruk Hadzibegic (Arles) résigné alors que le match face à Monaco venait de commencer, Alex Dupont (Brest) qui ne cache pas son inquiétude. Voici les petites phrases entendues ce week-end en L1.

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Crédit: Eurosport

Jean-Michel Aulas (président de Lyon) : "C'est un coup sur la tête"
(Match nul 2 à 2 à Nice)
"C'est une grosse déception. On peut considérer avoir perdu bêtement deux points supplémentaires après ceux de Rennes, l'avenir dira si c'est définitif. Il faudra ajuster les objectifs par rapport à la Ligue des champions et du titre. Le scénario impossible s'est encore produit. Nous n'avons pas su conserver notre sang-froid au moment important. Le mental des joueurs a failli. C'est un coup sur la tête. Quant à la personne du staff de Nice qui est venu m'agresser, elle ne mérite pas que je parle d'elle."
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): "Pas de lutte avec Lille"
(Victoire 1 à 0 à Lens)
"Rester à proximité de Lille passait par une victoire. Cette victoire nous permet de consolider notre deuxième place après les résultats d'hier et de cet après-midi. Il n'y a pas de lutte avec Lille. Lille ne joue pas le titre. Pour le moment, les Lillois vont à une telle vitesse pour l'instant, que personne ne peut les rattraper. Ne pas avoir de regrets passe par une victoire. Si Lille enchaîne, on ne pourra rien y faire. Il y a aussi des gens derrière. C'est une très belle opération".
Laszlo Bölöni (entraîneur de Lens) : "Un petit rien du tout"
Défaite 1 à 0 contre Marseille
"En ce qui concerne ce match, je crois que nous avons répondu présent au niveau de l'exigence mais aussi au niveau physique, de la combativité et de la disposition tactique. On a été rarement surpris. Je suis content de la prestation de mon équipe, sauf deux choses: la première, c'est le résultat et la deuxième c'est qu'on ne marque pas de point. Je suis vraiment abattu mais ça ne va pas durer longtemps. On perd sur un petit rien du tout mais je pense qu'un jour, ce petit rien du tout nous permettra de gagner des matches".
Renato Civelli (défenseur de Nice): "Je ne fais pas main"
(Match nul 2 à 2 contre Lyon)
"Sur le corner remisé par Pejcinovic, j'essaie de mettre la poitrine, le bras collé au corps. Je n'ai pas vu les images mais je ne fais pas main. Je n'avais pas encore marqué cette saison mais en Argentine, j'en avais déjà inscrit un pour l'égalisation à 2 partout dans le temps additionnel. Je crois qu'on ne méritait pas de regagner les vestiaires, menés 2-0, à la mi-temps. On a eu des bonnes occasions. Cela a fini par payer. A Toulouse déjà, nous avions égalisé à la toute fin. Ce n'est pas un hasard. C'est le fait d'une équipe qui ne veut rien lâcher et qui sait qu'elle devra se battre jusqu'au bout pour le maintien".
Faruk Hadzibegic (Avignon): "Joué après 30 secondes"
(Battu devant Monaco 0-2)
" Au bout de 30 secondes, le sort du match était joué (expulsion de Lorenzi, NDLR). On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Si on additionne toutes nos erreurs individuelles depuis le début de saison, on a donné au moins 20 points! La vérité, c'est qu'on n'a pas le niveau de L1 même si je ne mets pas tout le monde dans le même sac."
Aurélien Chedjou (Lille): "On n'en parle pas"
(Victoire sur Caen 3-1)
"Qui ne rêverait pas d'être champion de France ? On vous en parlera à la 35e journée peut-être. On n'en parle pas, ce serait le meilleur moyen de se mettre la pression. "
Alex Dupont (Brest): "Des enfants de choeur"
(Battu à Sochaux 2-1)
"On a eu la poisse. J'aurais aimé que l'on soit agressifs et il ne faut surtout pas que la confiance nous échappe. C'est un championnat très difficile. On le savait et on joue comme de enfants de choeur!
Marc Planus (Bordeaux): " Tellement de plaisir en L1"
(Nul à Nancy 0-0)
"C'était un match assez pauvre en occasions avec beaucoup de déchets techniques. C'est sûr qu'on prend moins de plaisir que dans un match où on joue un football offensif, mais je pense qu'il y a tellement de plaisir à évoluer en L1 plutôt qu'en L2 que c'est largement compensé."
Antoine Kombouaré (PSG): "Vous inventez !"
(Nul devant Lorient 0-0)
"Avec Luydindula et moi, ce n'est pas simple, mais il a joué. Il n'est pas là car il n'est pas apte. Ne dites pas qu'il est écarté. Vous croyez que ça m'amuse de me priver de joueurs alors qu'on a des problèmes offensifs? C'est vous qui inventez."
Franck Dumas (Caen): "Ca s'appelle la confiance"
(Battu à Lille 3-1)
" Lille ne sera pas loin du titre. Ils ne se prennent pas la tête, ils savent que l'échéance est loin. Il y a une réelle force dans cette équipe, une joie de jouer ensemble, du mouvement. Tout ça, ça s'appelle de la confiance."
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