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Dynamiteurs de défenses

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/04/2012 à 00:13 GMT+2

Joueurs, coaches et arbitres sont passés sous le scanner de nos journalistes après les matches de la 32e journée. Le Lillois Eden Hazard et le Nancéien Bakaye Traoré l'ont marquée de leur empreinte. Les attaquants de Lorient et d'Evian-TG ont aussi fait des ravages. Voici les cracks et les boulets.

Eden Hazard Lille Ajaccio

Crédit: AFP

LES CRACKS
Joueurs
Un but, son 15e de la saison en L1, et une 12e passe décisive : Eden Hazard a fêté dignement son 100e match consécutif en Ligue 1. Le feu follet belge a, une fois de plus, été l'artisan du succès lillois. Cette fois, c'est la défense d'Ajaccio qui ne savait plus où donner de la tête. D'autant que Joe Cole et Dimitri Payet se sont mis au diapason et ont mitraillé 90 minutes durant le but de Guillermo Ochoa.
A Sochaux, Marvin Martin a lui aussi marqué la victoire doubiste de son empreinte. Le stratège international a fait parler sa technique, sa vitesse et son sens du jeu. Son entente Ryad Boudebouz a encore fait des étincelles. Face à Dijon, Modibo Maiga a signé sa 8e réalisation. Juste récompense : l'attaquant malien méritait de marquer plus tôt. En première période, il n'a pas ménagé ses efforts. Côté dijonnais, seuls Steven Paulle, en défense centrale, et Eric Beauthéac, aux avant-postes, ont sorti la tête de l'eau. Face à Bordeaux, Bakary Traoré a confirmé sa forme actuelle. L'attaquant nancéien a égalisé dès le retour des vestiaires. Son cinquième but en quatre matches a concrétisé son activité débordante. Au four et au moulin, Traoré s'est avéré précieux offensivement comme défensivement.
Mathieu Bodmer a longtemps rayonné dans l'entrejeu parisien. Sa titularisation, en lieu et place de Momo Sissoko, suspendu, a illuminé le jeu du PSG. C'est d'ailleurs lui qui est à l'origine du but de Nene. L'ancien Lyonnais a fini par s'éteindre dans la dernière demi-heure. Comme son équipe, finalement accrochée à Auxerre (1-1). Après une première période anonyme, Max Gradel a sonné la révolte de Saint-Etienne devant Brest (2-1). C'est notamment lui qui obtenu et transformé le penalty qui a permis aux Verts de débloquer le compteur. Sans un Steve Elana une nouvelle fois déterminant, Gradel se serait même offert un doublé. Si Evian-TG s'est promené sur la pelouse de Valenciennes (0-3), il le doit avant tout à son collectif, impressionnant. Et, bien évidemment, à l'efficacité de son trio offensif : Saber Klifa, Kévin Bérigaud et Yannick Sagbo ont mis moins d'une mi-temps pour plier l'affaire.
Coaches
Christian Gourcuff a eu le nez creux en lançant Joel Campbell peu avant l'heure de jeu. Le jeune Costaricien a immédiatement apporté de la fraîcheur et du dynamisme à l'attaque lorientaise. Mieux, il a marqué le second but des Merlus. Celui du K.-O. montpelliérain (2-1). Sur le banc lillois, Rudi Garcia a eu raison sur toute la ligne. D'abord parce qu'il a osé reconduire un 4-2-3-1 qui avait pris l'eau à Brest (3-1). Ensuite parce qu'il a remplacé Joe Cole par Gianni Bruno à la 77e. Une minute plus tard, le jeune Belge a marqué le troisième des quatre buts nordistes.
Face au PSG, Omar Kossoko a été le détonateur de la réaction bourguignonne en fin de match. Le mérite en revient aussi à Jean-Guy Wallemme, qui l'a fait entrer à la 73e. Quatre minutes plus tard, l'entraîneur de l'AJA a réussi un coup de maître : l'entrée d'Anthony Le Tallec, buteur à la 87e, en était un. Eric Hély s'est montré encore plus audacieux : l'entraîneur sochalien n'a pas hésité à sortir Boudebouz et à réorganiser son équipe en 4-1-3-2 avec l'entrée de Privat (69e). Quelques secondes plus tard, Maïga a trouvé la faille dans la défense dijonnaise. A dix minutes de la fin, Francis Gillot a tenté un gros coup de poker en lançant simultanément Henri Saivet, Cheick Diabaté et Jussiê. Les Girondins ont fini par arracher un point à Nancy à l'orée du temps additionnel.
Arbitres
M. Desiage a parfaitement maîtrisé le match entre Sochaux et Dijon. Les joueurs ne s'y sont pas trompés : à aucun moment ils n'ont contesté ses décisions. Lors de Saint-Etienne - Brest, M. Piccirillo a pris ses responsabilités en accordant un penalty aux Verts. Pour lui, la main de Kantari dans sa surface était volontaire. M. Millot a distribué cinq cartons jaunes lors de Nancy-Bordeaux. Son arbitrage s'est avéré plutôt convaincant. Idem pour M. Bien, très clairvoyant lors d'un Lorient-Montpellier riche en fautes (40).
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LES BOULETS
Joueurs
A l'image de David Ducourtioux, la défense valenciennoise a été complètement dépassée par la vivacité des attaquants lillois. Celle de Montpellier a aussi souffert face à Lorient. Vitorino Hilton et Mapou Yanga-Mbiwa ont fait preuve d'une étonnante fébrilité. D'ordinaire, cette charnière centrale est intraitable. Face à Brest, les Stéphanois Florent Sinama-Pongolle et Pierre-Emerick Aubameyang ont vendangé un nombre conséquent d'occasions franches. Et à Sochaux, le Dijonnais Gaël Kakuta a livré une prestation en demi-teinte.
Coaches
Si Carlo Ancelotti estime que ses joueurs ont failli à Auxerre, l'entraîneur parisien n'est pas non plus exempt de tout reproche. A l'Abbé-Deschamps, le coach parisien a fait des choix pour le moins discutables. Il a d'abord sorti Kevin Gameiro, son seul attaquant de pointe, au profit de Javier Pastore. Certes, l'ancien Lorientais n'a pas marqué. Mais une fois encore, ses partenaires l'ont oublié. Comme Nene, qui a préféré s'empaler sur Sorin plutôt que d'offrir sur un plateau le but du break à Gameiro. Et que dire de l'entrée de Diego Lugano, à la place de Bodmer ? Là aussi, Ancelotti a manqué de flair. Le marquage élastique du défenseur uruguayen sur l'égalisation de Le Tallec coûte cher au PSG.
A Lorient, René Girard voulait économiser ses forces. L'entraîneur montpelliérain a donc laissé Saihi, Estrada et Camara. Le milieu de terrain chilien et l'attaquant sénégalais sont finalement rentrés. Sans succès. La sortie de Belhanda, peu en vue, au profit d'Aït Fana, n'a pas changé grand-chose. Quand Daniel Sanchez a remplacé Gaël Danic par Mamadou Samassa, Valenciennes avait trois buts de retard face à Evian-TG. Le coaching nordiste n'a pas porté ses fruits : l'ancien Marseillais a manqué toutes ses tentatives. Comme un symbole.
Arbitres
Lors de ce même Valenciennes - Evian-TG, M. Turpin a oublié de siffler une faute grossière d'Angoula sur Aboubakar. Poussé dans le dos, l'attaquant du VAFC aurait dû obtenir un penalty. Idem pour Nolan Roux, stoppé irrégulièrement par Yohann Poulard. M. Varela n'était pas de cet avis. M. Cailleux a commis deux erreurs dans un Auxerre-PSG plutôt engagé : à la 64e, il n'a pas sanctionné un tacle illicite de Grichting sur Ménez. Pour lui, l'attaquant parisien avait été fauché en dehors de la surface. Mauvaise interprétation. Six minutes plus tard, l'arbitre aurait dû adresser un deuxième carton jaune à Alex. Le vilain tacle du Brésilien sur Kapo méritait donc un rouge. Vous avez dit compensation ?
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