"Jouer quatre heures"

Qu'avez vous dit aux joueurs après cette défaite ?

A. K. : Pas grand chose, j'ai évité. Je regarderai le match ce soir et je vais faire un débriefing demain. Je ferai un retour sur ce qu'on a vécu et éviterai de dire des chose que je pourrai regretter. Je suis déçu pour les joueurs qui ont fait ce qu'il faut pour ne pas perdre. On a manqué d'agressivité sur le but, mais on a eu de belles occasions, surtout après avoir pris le but. Il nous a manqué l'efficacité. Il faut repartir de l'avant. On est toujours la meilleure défense. On est tombé sur un bloc, un double verrou.

Paris a surtout réagi pendant ce match ?

A. K. : On a fait une bonne entame, mais on n'a pas marqué et ça a conforté Nancy. Ensuite, on a baissé de pied et le but nous a fait très mal. On a pressé plus haut après le but. Il y a des matches comme ça. On aurait pu jouer quatre heures sans marquer. Félicitations à Nancy, ils ont fait le match que j'attendais d'eux.

Craignez vous que ce genre de matches se reproduise ?

A. K. : On a déjà eu à les jouer par le passé. Nancy a été très solide derrière et a eu de la réussite. Il y a des choses qu'on peut sentir. Plus le temps se déroulait, plus j'avais le sentiment qu'on aurait du mal à marquer. On a essayé, mais ça ne voulait pas sourire. On a peut-être manqué de rythme, mais on a fait un meilleur match que Nancy.

A. K. : C'est ce que tout le monde dit. Nancy a réussi son coup en nous bloquant et en exploitant les espaces. Ils mettent un but exceptionnel, mais ils n'ont pas eu d'énormes situations. On savait qu'on allait avoir du mal pour avoir des situations. En terme de jeu, oui on ralentit...

Les joueurs ont-ils été perturbés par votre situation ?

A. K. : Il faut leur demander. Je m'attendais à ce qu'on souffre. Je n'ai pas trouvé mes joueurs perturbés.

Nancy a-t-il profité de cette situation ?

A. K. : Oui, inconsciemment ça a peut-être joué. Mais j'ai aimé le visage de mon équipe malgré tout.

Comment avez-vous trouvé Pastore ?

A. K. : A l'image de l'équipe, en dents de scie. C'est souvent le problème après les trêves, le manque de rythme. Mais je pense qu'on a fait un bon match.

Quel a été le sens de la visite de Leonardo dans le vestiaire après le match ?

A. K. : Il vient tout le temps, mais ce qu'il a dit reste entre nous. On n'est pas déçu de la manière, surtout pas. Même si on a manqué d'agressivité offensive.

A. K. : C'était un choix par rapport à la vitesse des attaquants adverses et pour la relance.

A. K. : C'est certainement un manque de confiance, la preuve c'est son énorme occasion. Il a eu des buts plus durs à marquer. Il faut qu'il ne baisse pas les bras.

Ce résultat vous met-il la pression avant de vous rendre à Marseille ?

A. K. : C'est ce qui nous fait avancer. Ce n'est pas la meilleure préparation, mais on aurait eu la pression de toute façon, même si on avait gagné ce soir.