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L'art de trouver le cadre

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ParEurosport

Mis à jour 20/04/2012 à 23:50 GMT+2

Quelle l'équipe de Ligue 1 se montre la plus adroite devant le but ? Et quelle est la plus malchanceuse ? Savez ce qu'ont en commun René Girard, l'entraîneur de Montpellier, et Daniel Sanchez, celui de Valenciennes ? Pour le savoir, voici les stats décalées de la 33e journée.

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Crédit: Eurosport

ÉVIAN-TG, UN MODÈLE DE PRÉCISION
Quand Kevin Berigaud trouve le cadre, il marque. Presque à chaque fois : cette saison, 5 de ses 7 tirs cadrés ont fait mouche. L'attaquant d'Evian-TG, qui accueille Toulouse samedi, incarne à lui seul l'insolente réussite du promu haut-savoyard. La preuve ? Avec 46 buts inscrits en 334 tirs, l'ETG marque tous les 7,3 tirs. Un ratio d'efficacité que les dix-neuf autres équipes de l'élite lui envient. Et qui s'explique : l'équipe dirigée depuis la trêve par Pablo Correa est un modèle de précision. Elle cadre 50,4% de ses tentatives. Quand, dans le même temps, les autres n'en cadrent pas la moitié.
BORDEAUX GAGNE-PETIT
Trente-cinq ans. Cela fait trente-cinq ans que Bordeaux n'a plus perdu à domicile devant l'OM. Le public de Chaban-Delmas aimerait bien que la série, ininterrompue depuis le 1er octobre 1977, se prolonge samedi soir (21h00). Mais il aimerait surtout voir des buts. Dans ce domaine, les Girondins se montrent plutôt avares. Et ça fait un moment que ça dure. Jugez plutôt : depuis la nette victoire face à Auxerre (3-0), le 26 février 2011, Bordeaux se contente, dans le meilleur des cas, de marquer 2 buts. Comme face à Toulouse (2-0), le 4 février. Huit jours plus tard, les hommes de Francis Gillot avaient signé leur succès le plus prolifique de la saison. C'était à l'extérieur, sur le terrain de Lille (4-5).
LE COUP DE BARRE DE SAINT-ÉTIENNE
Il y a un peu plus d'un mois, le peuple vert rêvait de la Ligue des champions. Cinq matches plus tard, l'AS Saint-Etienne compte neuf longueurs de retard sur cette fameuse 3e place. Et pour cause : l'équipe de Christophe Galtier a connu un sacré coup de barre, tout juste enraillé par les trois points arrachés face à Brest (2-1). A sa décharge, elle a touché les montants adverses à dix-neuf reprises. Seuls les Valenciennois peuvent se "vanter" d'être aussi peu vernis dans le dernier geste. A l'inverse, les poteaux et la barre transversale se montrent souvent salvateurs pour Caen. Alexis Thébaux, le gardien de Malherbe, a été suppléé seize fois par ses montants. Samedi soir, les attaquants stéphanois savent déjà ce qui les attendent.
MOUNIER MANQUE DÉJÀ À NICE
Un doublé à Saint-Etienne (2-3), suivi d'un autre but, le premier des Niçois face à Lorient (2-0) : ces dernières semaines, Anthony Mounier portait l'OGCN à bouts de bras. Pas de chances pour les  Aiglons, l'ancien Lyonnais souffre d'une déchirure à la cuisse gauche. Samedi, face à Auxerre, il ne jouera pas un match vital dans la course au maintien. Ni les cinq suivants d'ailleurs, puisque sa saison est terminée. L'absence de Mounier s'est déjà faite sentir lundi, à Rennes (3-1). On comprend pourquoi : avec lui, les Aiglons ont récolté une moyenne de 1,2 point par match ; sans lui, le ratio tombe à 0,9. Un tel rythme serait probablement fatal aux Azuréens, qui ne comptent qu'une longueur d'avance sur la zone rouge.
DUEL D'AINÉS À LA MOSSON
Samedi (19h00), le Montpellier-Valenciennes opposera les entraîneurs les plus âgés de notre championnat : René Girard et Daniel Sanchez affichent tous les deux 58 printemps. Au regard du classement, le coach héraultais mérite le respect de son homologue valenciennois. Le MHSC compte 29 points d'avance sur le VAFC. Mais sur leurs actes de naissance, c'est bien Sanchez qui coiffe Girard au poteau. L'entraîneur nordiste est né le 21 novembre 1953, à Oujda, au Maroc. Celui du leader montpelliérain a vu le jour le 4 avril 1954, à Avignon.
LILLE, L'AS DE LA PASSE
On savait que le Losc était joueur. Très joueur. C'est comme ça qu'il a décroché la timbale l'an passé. Cette saison, les Dogues affichent toujours un goût prononcé pour la maîtrise collective. En attestent leurs 12765 passes réussies, record de la L1. Le déplacement qui attend le champion de France samedi s'annonce comme une vraie opposition de styles. A Dijon, Lille croisera la route de son exact opposé. Les Bourguignons ne sont pas les as de la passe. Seules 5716 sont arrivées à bon port. A ce jeu-là, le DFCO est même bon dernier.
GROUGI, MONSIEUR 53%
A six matches du dénouement, le Stade Brestois est loin d'avoir sauvé sa peau en Ligue 1. Pour l'instant, sa survie ne tient qu'à une différence de buts plus favorable que celle de Sochaux (-4 contre -15). Mais si, dans un mois, le SB29 valide son maintien parmi l'élite, Alex Dupont pourra remercier chaleureusement Bruno Grougi. Le milieu de terrain breton n'est pas un buteur. Et pourtant, depuis le retour de Brest en L1, la saison passée, il pèse considérablement dans le rendement offensif de son équipe : du haut de ses 13 réalisations et de ses 9 passes décisives, Grougi est impliqué dans 22 des 42 buts inscrits à Francis-Le Blé. Un ratio de 53% qu'il entend bien embellir samedi, face au voisin rennais.
NENE, PRINCE DU PARC
Il agace autant qu'il régale. En tout cas, Nene ne laisse pas indifférent. Et si le Brésilien est souvent taxé d'individualisme, il est aussi efficace. Surtout devant son public. Cette saison, l'attaquant du PSG a inscrit 14 buts en L1. Dont 12 au Parc des Princes. Aucun joueur du championnat n'est aussi prolifique que l'ancien Monégasque à domicile. Ça tombe bien : dimanche, Paris accueille Sochaux.
TRAORÉ, ATTENTION DANGER
Avant de se rendre à Ajaccio dimanche, Nancy surfe sur une jolie série de sept matches sans défaite. Et voilà l'ASNL désormais bien calée dans le ventre mou du classement. Ce sursaut spectaculaire, les Lorrains le doivent pour beaucoup à un joueur : Bakaye Traoré. Le Malien a inscrit cinq des sept derniers buts nancéiens. Mieux, il a marqué lors de ses quatre dernières apparitions (1-1 à Brest, 2-1 face au PSG, 0-2 à Dijon et 2-2 devant Bordeaux). Seuls l'Auxerrois Alain Traoré et le Sochalien Modibo Maïga peuvent en dire autant.
LORIENT S'AVANCE EN VICTIME À GERLAND
Depuis mercredi, les espoirs lyonnais d'accrocher une place en Ligue des champions. La correction reçue à Toulouse (3-0) a relégué l'OL à six longueurs de la troisième place. Pour se relancer, rien de mieux que la réception de Lorient. D'abord parce que les Merlus, reboostés par leur victoire devant Montpellier (2-1), n'ont jamais gagné en sept déplacements à Gerland (cinq défaites et deux nuls). Ensuite parce que face à Lyon, les Bretons ont perdu dix matches. Plus que contre n'importe quelle autre équipe de l'élite. Enfin parce que depuis sa victoire inaugurale à Paris (0-1), le 6 août, Lorient reste sur quinze matches sans succès à l'extérieur.
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