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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/12/2011 à 23:34 GMT+1

Joueurs, coaches et arbitres sont passés sous le scanner de nos journalistes après les matches de la 17e journée. Samedi, le Parisien Kevin Gameiro, le Toulousain Umut Bulut et le Nancéien Daniel Niculae ont marqué la soirée de leur empreinte.

Umut Bulut Toulouse Evian

Crédit: AFP

LES CRACKS
Joueurs : Après 548 minutes de mutisme, Kevin Gameiro a enfin retrouvé le chemin des filets. Très disponible, l'attaquant parisien a beaucoup tenté. Il a été récompensé de ses efforts, en signant la victoire parisienne à Sochaux (0-1). A Toulouse, le héros du moment s'appelle Umut Bulut. Auteur d'un but somptueux à Lyon dimanche dernier (3-2), le Turc a récidivé samedi. Face à Evian-TG (2-1), il a délivré le Stadium à la 89e minute. Le Nancéien Daniel Niculae a lui aussi endossé le costume du sauveur. Face à Ajaccio (2-2), le Roumain s'est démené sur le front de l'attaque lorraine. Passeur décisif pour Bakar (10e), c'est lui qui a arraché l'égalisation dans le temps additionnel (2-2).
Le Valenciennois Foued Kadir a précipité la chute du leader montpelliérain au Stade du Hainaut (1-0). Aligné en meneur de jeu, l'Algérien a parfaitement orienté le jeu de son équipe. Cerise sur le gâteau, il a inscrit un but empreint d'opportunisme. Le seul de la rencontre. Le Rennais Jonathan Pitroipa a fait souffrir la défense brestoise (1-1). A l'image de son équipe, il a levé le pied en seconde période. En ouvrant le score dès la 10e minute, Banel Nicolita a mis les Stéphanois sur les bons rails face à Caen (2-0). Le milieu offensif roumain avait marqué il y a un mois, face à Montpellier (1-1). Intraitable défensivement, Faouzi Ghoulam a également été précieux sur les phases offensives. Le latéral gauche est à l'origine du but Nicolita. Malgré les attaques de son président à l'encontre de Ben Sahar. Fournier a confirmé son attaquant et il a bien fait. Auteur d'une passe décisive et d'un but, l'Israélien a dû séduire Gérard Bourgoin face à Nice (2-1). Durant Lille - Dijon (2-0), Mathieu Debuchy a multiplié les appels et les centres, dans son couloir droit. Solide défensivement, l'international français a été récompensé de son travail offensif en délivrant sa 4e passe décisive (16e), un caviar sur la tête de Sow. Mickaël Landreau a sauvé la baraque. Alors que sa défense prenait l'eau sur chaque contre dijonnais, l'ancien Nantais a répondu par trois parades de grande classe.
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Foued Kadir Valenciennes Montpellier

Crédit: Reuters

Coaches : Alain Casanova a eu du flair. Les entrées de Braaten et de Regattin ont dynamisé l'attaque toulousaine. Le but victorieux est venu d'un coup franc accordé pour une faute sur... Regattin. Le coaching de Jean Fernandez s'est également avéré payé. L'entraîneur nancéien a bien fait de lancer Jo-Gook à un quart d'heure de la fin. Le Sud-Coréen a servi Niculae pour l'égalisation lorraine.
Arbitres : M. Viléo n'a commis aucune erreur de jugement lors de Toulouse-Evian. Il a sorti les cartons à bon escient. M. Millot a fait preuve de la même clairvoyance pour arbitrer Nancy-Ajaccio. M. Kalt a accordé un penalty à Lorient (2e) pour une faute de Cris sur Monnet-Paquet, mais s'est rétracté. A raison, car la faute a été commise en dehors de la surface, si tant est qu'il y ait eu faute. Et le jeu n'avait pas repris.
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LES BOULETS
Joueurs : A l'image de son équipe, le Montpelliérain Younes Belhanda n'était pas dans un grand soir. Décevant dans le jeu, l'international marocain a perdu ses nerfs. Il aurait pu être exclu pour un coup de coude sur le Valenciennois Saez (50e). Face à Ajaccio, le Nancéien André Luiz ne s'est jamais remis du but inscrit son contre son camp à la 34e minute. Salif Sané ne s'est pas montré beaucoup plus inspiré sur le second but corse. Replacé en charnière centrale, Georges Mandjeck n'a pas vraiment satisfait Frédéric Antonetti contre Brest. Le Camerounais a commis beaucoup d'erreurs et s'est attiré les foudres du coach rennais. Sale dimanche pour Fabian Monzon. Son penalty raté juste avant la pause à couté très cher à l'OGC. Le latéral argentin est aussi responsable du premier but, où il tarde à marquer Oliech. Face à Lyon, Gilles Sunu (Lorient) n'a jamais vu le jour. Transparent, il n'a rien fait des rares ballons qu'il a reçus.
Coaches : René Girard n'a pas hésité à changer ses plans. A Valenciennes, le coach montpelliérain a troqué son traditionnel 4-2-3-1 pour finir la rencontre avec deux pointes. Sans résultat. Frédéric Antonetti ne s'est pas montré beaucoup plus inspiré. Face à Brest (1-1), l'entraîneur rennais a sorti Doumbia pour lancer Montano et replacer Pajot aux côtés de M'Vila. Son audace n'a pas été récompensée. Pas plus que les choix de Didier Deschamps, qui a confié les clés de son 4-2-3-1 à Mathieu Valbuena, le héros de Dortmund. L'entraîneur de l'OM n'a pas jugé utilise de modifier son système pour forcer la défense bordelaise. Il aurait peut-être dû.
Arbitres : M. Lannoy s'est montré très sévère à l'égard du Caennais Livio Nabab, expulsé juste avant la mi-temps pour un simple geste d'humeur après un choc avec Jean-Pascal Mignot. Les Bas-Normands, déjà menés 1-0, ne s'en sont jamais remis. Le succès valenciennois devant Montpellier (1-0) aurait pu être plus large si M. Duhamel avait accordé un penalty aux Nordistes, lorsque Hilton a bousculé Aboubakar dans la surface (35e). : A Lille, M. Castro a refusé un but à Sow, sanctionnant Joe Cole pour un hors-jeu imaginaire... L'attaquant n'a attendu que quatre minutes avant de retrouver les filets. Toujours de la tête. Et pour de bon, cette fois.
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