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Ruffier presque au top

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/03/2012 à 01:35 GMT+1

Jusqu'au but de Gomis, sur lequel il ne pouvait rien, Stéphane Ruffier avait permis aux Verts d'y croire dans son duel face à Lyon. Mais le gardien stéphanois a été le dernier rempart d'une équipe où quelques valeurs sûres (Batlles, Marchal, Aubameyang) avaient déserté. Notre carnet de notes.

Stéphane Ruffier, 2012

Crédit: AFP

Ruffier (7) : Toujours aussi précieux, Ruffier a tout capté en première période et soulagé sa défense sur les corners. Deux parades en six minutes : sur Réveillère (66e) et surtout sur un tir à bout portant de Lisandro (72e). Il a tenu l'ASSE à bout de bras avant de repousser une nouvelle frappe de Källström. L'homme du match... jusqu'à l'inspiration de Gomis, sur laquelle il ne pouvait pas grand chose. Un ultime sauvetage sur Bastos (88e).
Ghoulam (4) : Le jeune Stéphanois s'est noyé à mesure que Bastos prenait le dessus sur lui. Une défense en reculant, des grosses approximations techniques (comme ce contrôle raté à la demi-heure de jeu). Impeccable depuis le début de saison, il a semblé dépassé par l'évènement et par un Bastos remuant. Le Brésilien s'est éteint après la pause et offert du sursis à Ghoulam qui aurait dû prendre plus souvent sa chance dans les débordements.
Marchal (4): La vitesse n'est pas son point fort et Lacazette lui a causé quelques misères lors de la première période. Trop souvent à terre, Marchal a compensé son manque de vivacité par son engagement. Parfois limite, il prend un jaune logique et aurait pu quitter la partie prématurément sur une charge sur Lisandro (52e). Surpris dans son dos par l'Argentin (72e), il laisse Gomis se retourner et crucifier Geoffroy-Guichard.
Zouma (5) : Lui aussi a bu la tasse en début de rencontre. Le temps de prendre la mesure de l'évènement, il a joué sur ses points forts : gros impact, grosse présence dans les airs. Mais Zouma ne s'est pas montré aussi souverain qu'à son habitude et a laissé des espaces dans son dos.
Ebondo (5) : De l'allant offensif mais, comme souvent, un manque de précision dans la dernière passe. Il n'a pas souvent été inquiété par Källström mais s'est montré solide défensivement. Il a terminé la partie dans le brouillard quand Källström a fait parler sa patte gauche.
Clément (5): Discret offensivement, Clément a joué avec le frein à main. Il sauve dans ses six mètres après la seule approximation de Ruffier mais son manque d'audace a handicapé l'ASSE.
Guilavogui (6): Beaucoup d'impact et de ballons récupérés pour le jeune Vert mais des interventions souvent à la limite du réglementaire. Une vraie lacune dans son jeu : ses transmissions de balle sont trop souvent imprécises mais un gros volume de jeu ce samedi soir.
Batlles (4) : Ses remises en une touche et son coup d'oeil aèrent franchement le jeu stéphanois. Mais il a souffert face au pressing lyonnais. Batlles a manqué d'espace pour faire parler son coup de patte. Du mieux en deuxième mi-temps mais une tendance à tomber au moindre impact. Définitivement plus intéressant lorsqu'il entre dans la dernière demi-heure. Remplacé par Florent Sinama-Pongolle (64e), transparent.
Gradel (5) : L'Ivoirien a démarré pied au plancher, provoquant beaucoup de faute. Beaucoup d'initiative mais pas mal de déchets. Trop court sur un centre de Sako (51e), Gradel a cédé sa place à Nicolita, auteur d'un retour précieux sur Lisandro sur un contre lyonnais (85e).
Sako (6) : A l'image de Gradel, il a beaucoup provoqué. Du talent plein les pattes, de la dynamite dans les jambes mais il gagnerait à lever un peu plus la tête. A son crédit, un bel enchainement qui amène un beau coup franc (14e). Ses débordements et ses centres ont réveillé Geoffroy-Guichard en début de seconde période. L'un des rares à avoir desserré le frein à main chez les Verts. Une ouverture lumineuse pour Aubameyang (65e).
Aubameyang (4) : Maladroit dans la finition, le Gabonais a le mérite d'être généreux dans l'effort et très disponible.  Il n'a pas toujours été servi dans de bonnes conditions et les Stéphanois n'ont pas exploité ses appels en profondeur. Et la seule fois où ce fut le cas, Aubameyang s'est inutilement précipité (65e). Beaucoup de fautes inutiles et son tacle sur Bastos (40e) dans la surface stéphanoise aurait pu être sanctionné.
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