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L'OL remporte le derby à Saint-Etienne (0-1)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/12/2012 à 01:00 GMT+1

Pourtant réduit à dix, Lyon a remporté le derby à St-Etienne (0-1). L'OL, invaincu à Geoffroy-Guichard depuis 14 matches, prend cinq points d'avance sur le PSG et l'OM.

FOOTBALL 2012 Saint-Etienne-Lyon (Bastos)

Crédit: AFP

Un tout petit derby pour nous, mais une grande victoire pour Lyon, plus que jamais leader. Tout était en place pour que la Ligue 1 vive un grand moment à Geoffroy-Guichard avec ce choc au sommet entre les deux clubs Rhône-alpins. Mais s’il était très attendu, ce 105e Saint-Etienne/Lyon n’a pas eu grand-chose à nous offrir. Les Verts ont tout fait à l’envers. Ils ne sont jamais rentrés dans ce match qu’ils ont raté dans les grandes largeurs. Sans être génial, l’OL a nettement mieux maîtrisé son affaire. Même l’expulsion de Dabo, peu avant l’heure de jeu, n’a pas suffi à inverser le rapport de force entre les deux équipes. Au contraire, c’est à 10 contre 11 que les Lyonnais ont inscrit l’unique but de la rencontre, sur un coup-franc de Michel Bastos, qui a pris à contre-pied le pauvre Stéphane Ruffier, peu inspiré sur ce coup-là…
Invaincus depuis 13 matches toute compétition confondues, les Stéphanois ont peut-être rendu leur copie la plus décevante de la saison. Comme si ce rendez-vous était encore un peu trop grand pour eux, ils n’ont pas su aborder l’évènement comme il le fallait. Fébriles, empruntés, les joueurs de Christophe Galtier n’ont quasiment jamais mis en danger l’arrière-garde lyonnaise. De leur côté, les Gones ont été à peine plus généreux en termes de jeu, mais ils étaient bel et bien les patrons dans le Chaudron. Au cours d’une période extrêmement chiche en occasions, ils ont pourtant été tout près d’ouvrir le score après une bonne combinaison à trois entre Lacazette, Gomis et Reveillère, ce dernier ratant finalement le cadre dans un angle fermé (33e).
La bourde de Ruffier
A la reprise, les intentions furent une fois encore lyonnaises. Un peu trop, même. Victime d’une faute de Gradel, Mouhamadou Dabo a eu le tort de perdre ses nerfs. Logiquement expulsé, le défenseur rhodanien aurait pu mettre son équipe en difficulté. Mais ce fait de jeu favorable n’a pas libéré les Verts pour autant. Le destin leur tendait généreusement les bras avec ce coup de pouce. Ils n’en ont pas voulu. Bastos, lui, ne s’est pas fait prier pour profiter de la bourde de Stéphane Ruffier, mal placé sur la frappe du gauche du Brésilien (65e). En dehors d’une frappe en pivot de François Clerc (74e), l’ASSE n’a guère donné le sentiment de pouvoir revenir au score. Gagnés par la frustration, les Stéphanois ont eux aussi eu droit à leur rouge, Alonso effectuant une entrée en jeu express : un ballon touché et deux jaunes en moins de dix minutes.
Saint-Etienne, porté par un vent favorable ces derniers temps, voulait croire dur comme fer à sa première victoire à domicile dans le derby depuis… avril 1994. Le club du Forez devra encore attendre et, au vu de cette soirée oubliable, il ne méritait franchement pas mieux. Pour l’OL en revanche, cette victoire vaut de l’or. Au terme de ce 16e acte, il change de dauphin mais compte désormais cinq longueurs d’avance sur celui-ci. Le titre de champion d’automne se rapproche gentiment. Il est beaucoup trop tôt pour évoquer le vrai sacre, celui de printemps. N’empêche. Après ses victoires au Vélodrome et à Geoffroy-Guichard (deux matches et deux contextes différents mais deux messages forts), il est paré pour son dernier déplacement de l’année, dans une semaine au Parc des Princes. Où les Lyonnais, quoi qu’il advienne d’ici là, arriveront en leaders.
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