La LFP convoque Zlatan Ibrahimovic et punit Cyril Jeunechamp

La commission de discipline de la LFP a connu des soirées plus calmes. Le communiqué qu'elle a publié jeudi au terme de sa réunion était, une fois n'est pas coutume, long comme le bras. Perdues au milieu des signes, deux décisions qui étaient particulièrement scrutées et qui ne manqueront pas d'être commentées. La commission convoque d'abord Zlatan Ibrahimovic le 10 janvier pour qu'il s'explique sur son pied qui a traîné sur Dejan Lovren lors de PSG-OL. "Saisie par la commission de visionnage, la commission de discipline convoque le joueur Zlatan Ibrahimovic (Paris Saint-Germain) suite à son geste à la 40e minute sur le joueur Dejan Lovren (Olympique Lyonnais) dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum", indique le communiqué de la LFP.

Mais le vrai coup de tonnerre est venu de la suspension de Cyril Jeunechamp pour un an, en sanction de son agression envers un journaliste de L'Equipe le 17 novembre à Valenciennes. A 36 ans, le bouillant défenseur héraultais n'est plus certain de rejouer en Ligue 1. "Réunie le 22 novembre, la commission avait mis le dossier en instruction et suspendu le joueur Cyril Jeunechamp à titre conservatoire à compter du vendredi 23 novembre 2012 au regard de la gravité de son geste, rappelle la Ligue. Après instruction du dossier, audition du joueur Cyril Jeunechamp, des représentants du MHSC et de M. José Barroso, la commission décide d’infliger une suspension d’un an au joueur Cyril Jeunechamp suite à sa brutalité sur M. José Barroso ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à huit jours."

Geoffrey Jourdren, dans la même affaire, est suspendu pour deux matches, "suite à son comportement et intimidation sur M. José Barroso à l'issue de la rencontre". La sanction prenant effet le lundi 24 décembre à minuit, Jourdren pourra jouer contre Lille samedi. Depuis les faits, le MHSC s'était "excusé" pour le geste de son joueur mais a réduit la communication autour de l'incident. Sollicités par l'AFP pour obtenir des réactions à cette sanction lourde, ni le président Nicollin ni l'entraîneur René Girard n'ont pu être joints jeudi soir.