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EAG - MHSC (0-2) : La solidité de Montpellier à l'extérieur a eu raison de l'euphorie guingampaise

Julien Chesnais

Mis à jour 22/02/2015 à 16:40 GMT+1

Montpellier a montré ses aptitudes à voyager en allant battre dimanche Guingamp, qui restait sur sept matches sans défaite.

Montpellier vainqueur à Guingamp (0-2) en Ligue 1 le 22 février 2015

Crédit: AFP

Toutes les bonnes séries ont une fin. Et celle de Guingamp s’est terminée ce dimanche. Après sept matches sans défaite toutes compétitions confondues, l’EAG s’est incliné face à Montpellier (2-0) lors de la 26e journée de L1. Sur le terrain extrêmement gras du Roudourou, le MHSC s’en est remis à Morgan Sanson (2e) et Kévin Bérigaud (56e) pour signer sa sixième rencontre sans revers à l’extérieur. Il conserve ainsi sa 7e place (39 points) et revient à quatre unités de Monaco (4e), avec qui il doit disputer un match en retard. Guingamp reste scotché à sa huitième place, à quatre points de son bourreau du jour.
Le poids des matches à répétition s’est finalement fait sentir côté breton. Une statistique peut traduire la différence de fraîcheur entre les deux équipes. Depuis le dernier match de Montpellier, le 7 février contre contre Lille (2-1), son adversaire a joué à quatre reprises, dont jeudi dernier lors du 8e de finale aller remporté contre le Dynamo Kiev (2-1). Deux semaines d’inactivité qui pouvaient faire craindre un manque de rythme côté héraultais. Mais la théorie a été balayée au bout d’une minute et 30 secondes de jeu. Le temps que les hommes de Rolland Courbis ouvrent le score sur un premier mouvement somptueux. Avec une frappe lointaine à ras de terre de Morgan Sanson, auteur de son quatrième but de la saison.

Déjà tourné vers Kiev

Kévin Bérigaud a rejoint le même total grâce à son petit ballon glissé sous le ventre de Lossl (56e). Concentré à vouloir créer du jeu, Guingamp a dominé à la possession (61%) mais son déficit physique l’a empêché de se créer les plus franches occasions, butant notamment sur un Daniel Congré impérial en défense centrale. Sur les neuf tirs cadrés du match, huit ont été languedociens. Claudio Beauvue n’a pas été loin de marquer son 12e but de la saison en L1 mais la réussite l’a fui, comme sur cette frappe trop envolée après un crochet redoutable (73e). Preuve que Jocelyn Gourvennec n’y croyait plus vraiment, l’entraîneur breton a sorti son joueur vedette dès la 77e. Car Guingamp doit déjà penser à l’avenir. Dès jeudi, le revoilà sur le pont avec le 8e de finale aller retour au Dynamo Kiev.
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