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Ligue 1, 18e journée : Qui a dit qu’on s’ennuyait le samedi soir devant la L1 ?

Martin Mosnier

Mis à jour 14/12/2014 à 00:22 GMT+1

Beau spectacle ce samedi et grosses tensions sur les pelouses de Ligue 1. Seul le Stade Rennais, fidèle à lui-même, n'a pas participé à la fête. Voici tout ce qu'il faut savoir des matches de ce samedi.

Chaude ambiance entre Squillaci et Montanier lors de Bastia - Rennes

Crédit: AFP

La question : Mais que vaut vraiment le Stade Rennais ?

Le Stade Rennais est un peu au football ce que Richard Gasquet est au tennis, le XV de France au rugby. Les titres en moins, bien évidemment. Tellement imprévisible, capable du meilleur et plus souvent du pire. Curieuse équipe bourrée de talents, plutôt cohérente, avec un coach reconnu mais qui n'y arrive pas et qui cultive une certaine idée d'un football romantique : plutôt plaisant à défaut d'être efficace.
Une malédiction qui traîne déjà depuis un bon paquet d'années. Cette saison encore, le SRFC aligne neuf matches sans défaite toutes compétitions confondues (dont sept victoires) avant de couler à pic à domicile face à Montpellier (0-4) et de sombrer à Bastia (2-0). Non, décidément, Rennes n'y arrivera jamais.
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Les Rennais ont coulé à Bastia

Crédit: AFP

La note artistique : 10/10 pour les matches du samedi

Difficile d'attendre monts et merveilles d'une soirée sans Marseille, Lyon ni Paris mais avec Evian, Bastia et Lens. Pas de Parc des Princes, de Geoffroy-Guichard ou de Vélodrome mais un Altrad Stadium boueux et labouré par les rugbymen et une pelouse rémoise indigne du haut niveau. Ce samedi soir sentait beaucoup plus la purge que la Ligue des champions. Et pourtant…
Vingt buts ont été inscrits en cinq matches, aucun score, sauf à Lorient, n'a été scellé avant le dernier quart d'heure. Reims-Evian et Montpellier-Lens nous ont offert deux rencontres aux scénarios improbables. Il ne faut pas forcément Lacazette en pointe de son attaque ou Bielsa sur sa glacière pour faire rêver les foules. Parfois, un Diego, un Wass ou un Guerreiro peuvent suffire. Même l'invisible Boudebouz nous a rappelé qu'il fut un temps où il enchantait la Ligue 1. Non décidément, cette soirée a chamboulé pas mal de certitudes.
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Diego (Reims), buteur face à Evian

Crédit: AFP

L'image : Mounier, c’est le pompon !

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Anthony Mounier (Montpellier), buteur face à lens

Crédit: Panoramic

Eloignez vos enfants. Devant la violence de cette image, Saïd Enjimi n'a pas eu d'autres choix que de sortir le carton jaune et la commission de discipline pourrait bien punir lourdement Anthony Mounier. Une nouvelle fois, les hommes en noir ont manqué de discernement mais pas de rigidité. Enjimi a choisi de sanctionner cette célébration bon enfant et complètement dans l'air du temps de l'ailier montpelliérain. Dommage.

On en reparlera ou pas ce week-end :

  • Maurice-Belay vs Rolan, Dabo vs Mounier : ce samedi, certains coéquipiers se sont cherché des noises. Surprenant.
  • Si la Ligue 1 avait son All-Star Game, Guerreiro et Wass en seraient les invités surprises. Cela dit, ils pourraient bien se rattraper avec le titre de joueur du mois de décembre.
  • En cas de victoire de Saint-Etienne à Nice, un top 4 se détacherait très clairement en tête. La faute à des Bordelais, des Nantais et des Rennais trop inconstants.
  • Ce samedi, Barrios a été acclamé par ses supporters, Boudebouz a marqué et ce n'était pas un penalty, Cahuzac a fait mouche, Lens a inscrit trois buts, Montpellier n'a pris que deux jaunes : la magie de Noël avec 15 jours d'avance.
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