Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue 1, Caen-OM (1-2): Andre-Pierre Gignac incarne la grinta de l'OM de Marcelo Bielsa

Guillaume Willecoq

Mis à jour 04/10/2014 à 21:04 GMT+2

André-Pierre Gignac a incarné la persévérance de l'OM en inscrivant le but vainqueur face à Caen (1-2) à la 93e minute. S'extirpant in extremis, et à l'instinct, d'une situation d'échec, l'avant-centre olympien a préparé de la meilleure des manières ses retrouvailles avec l'équipe de France.

Andre Pierre Gignac (OM) après son but à Caen

Crédit: Panoramic

"Je crie à Benjamin Mendy de me faire la passe, et puis je ne me pose pas de questions. Je ne sais même pas comment je marque, du plat, d'un pointu, je ne sais pas... Tout ce que je sais, c'est que c'est au fond et que ça fait trois points." Il y avait du soulagement dans la voix d'André-Pierre Gignac à l'heure de décrire son but vainqueur contre Caen, celui du 2-1, inscrit sur la toute dernière action olympienne, à la 93e minute. Un but précieux, assurant à l'Olympique de Marseille un septième succès consécutif... et à leur avant-centre une neuvième réalisation en autant de journées de championnat. Pour l'un comme pour l'autre, la dynamique est toujours là.
Non seulement les courbes de performance du joueur et de l'équipe s'épousent parfaitement, mais André-Pierre Gignac personnifie complètement l'OM de Marcelo Bielsa, cette équipe qui, même assurée de rester en tête de la Ligue 1 à l'issue de la 9e journée, a refusé de toutes ses forces de se contenter du partage des points au stade Michel-d'Ornano, persévérant encore et encore malgré les doutes nés des parades de Rémy Vercoutre. Un instant plus tôt, "APG" avait encore buté sur le portier caennais, comme auparavant aux 20e, 31e, 47e, 60e et 88e minutes. Rien ne semblait devoir rentrer face à l'ancien gardien de Lyon, impérial.
picture

André-Pierre Gignac en duel avec Yrondu Musavu-King lors du match entre Caen et Marseille, le 4 octobre 2014.

Crédit: AFP

Gignac remonte aussi les bretelles des autres

A force d'échouer dans le dernier geste, la frustration avait même fini par s'installer dans les esprits marseillais, pour le reste largement dominateurs dans le jeu. Un peu avant la mi-temps, on a commencé à voir les joueurs offensifs olympiens hausser le ton les uns envers les autres, Gignac n'étant pas le dernier à lancer des reproches à Florian Thauvin, trop adepte de la solution individuelle, ou à Andre Ayew, "coupable" d'avoir placé une tête sur un centre de Dimitri Payet, alors qu'il attendait juste derrière lui, pied droit déjà levé en vue d'une reprise de volée...
Mais malgré l'agacement, malgré le manque de lucidité, malgré la précipitation aussi, palpable après l'égalisation d'Yrondu Musavu-King, les Marseillais ont continué d'attaquer. Et sur la dernière action, réclamant le ballon à Benjamin Mendy, celui qui retrouvera l'équipe de France la semaine prochaine a pris ses responsabilités et enfin eu le dernier mot face à Vercoutre. Un soulagement tel que Gignac s'est ensuite rué vers le banc pour une embrassade musclée avec Marcelo Bielsa. "On a dû attendre la dernière seconde pour arracher cette victoire, savourait le meilleur buteur de Ligue 1. Cette victoire, c'est la chance du premier. Ce n'était pas un grand, grand OM, mais on a su aller la chercher."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité