OM - Baisse de régime, avenir, Thauvin : les phrases à retenir de la conf' de Bielsa
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Mis à jour 04/03/2015 à 16:45 GMT+1
Quelques jours après la désillusion face à Caen (3-2), et alors que Marseille traverse une mauvaise passe, Marcelo Bielsa s'est livré en conférence de presse. L'entraîneur de l'OM n'a pas fait dans la langue de bois même s'il laisse la balle dans le camp de ses dirigeants pour son avenir.
Marcelo Bielsa, Olympique de Marseille
Crédit: AFP
Ce n’est pas un problème physique. Il est plus probable qu’il y ait une fatigue mentale.
Alors que l'OM reste sur quatre matches sans victoire, Marcelo Bielsa ne s'en cache pas : son groupe connaît un coup de moins bien ces dernières semaines. Mais si beaucoup évoquent la fatigue liée aux entraînements exigeants du technicien pour expliquer cela, lui estime que c'est plus lié à une usure mentale. D'ailleurs, il tient à préciser : "Les entraînements sont plus courts et moins exigeants sur cette deuxième partie de saison".
Lutter pour des objectifs et ne pas parvenir à les réaliser provoque de la fatigue mentale.
Pour justifier le mental en berne de son groupe, Marcelo Bielsa évoque les résultats en baisse. Quand ça sourit moins, la vie d'un groupe s'en ressent forcément.
Je sais que mes méthodes, ma tactique et mes choix sont les bons quand on gagne et que ce n’est pas le cas quand on perd.
L'OM tourne moins bien. Qu'importe, El Loco ne compte pas changer. L'expérimenté entraîneur olympien l'affirme : sa méthode reste la même et n'a pas changé.
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Marcelo Bielsa, l'entraîneur de l'OM, lors d'un match face à Rennes.
Crédit: AFP
Dans les moments négatifs, tout le monde t'abandonne. C'est le propre de la condition humaine.
Mis sur un piédestal lors des premiers mois de la saison, Marcelo Bielsa connaît un retour de bâton depuis quelques semaines. Comme les résultats ne suivent plus, des questions apparaissent dans le ciel olympien qui était bien bleu jusque-là. Bielsa se montre fataliste sur cette question et un peu philosophe. "Maintenant que ça va moins, plus rien ne va selon vous. C’est logique. Cela m’est arrivé ces 30 dernières années", ajoute-il en homme d’expérience.
Peu de fois, j’ai reçu des réponses aussi puissantes comme m’ont offert les joueurs de l’OM en donnant tout physiquement pour aller de l’avant en 2015.
On dit souvent que les joueurs français ne font pas assez d'efforts et râlent quand un entraîneur leur en demande plus que d'habitude. Sur la Canebière, certains ont ainsi évoqué une lassitude des joueurs phocéens face à la méthode Bielsa. Mais le coach olympien défend ses protégés. Il souligne leurs efforts et va même plus loin : "Vous me dites que les joueurs sont dégoûtés des méthodes. Probablement que oui car je leur offre un chemin qui ne les fait pas gagner." Les Français ne seraient pas si fainéants que cela.
Je connais la grandeur de ce club. Le fait de rester n'est pas une décision de l'entraîneur. C'est celle du club.
Marcelo Bielsa a répété une nouvelle fois qu'il avait signé à l’OM seulement pour un an malgré les contraintes juridiques en France. "J’ai dit que je ne signerai pas pour deux ans. Mon contrat a une structure juridique qui a pris du temps à être construite", résume-t-il. Son contrat s'arrête donc à la fin de la saison. Pour la suite, il laisse la porte ouverte et place la balle dans le camp des dirigeants de l'OM.
J’ai honte de parler de ça quand je dirige une équipe qui n’a plus gagné depuis quatre matches.
Devant l'insistance des questions, il a bien voulu répondre. Mais l'ancien entraîneur l'Atlhettic Bilbao a envoyé un message aux journalistes. Son avenir ne doit pas être un sujet en ce moment et se décidera plus tard : quand la saison sera terminée. "La chose idéale de mon point de vue, c’est que la saison terminée. Le club prend la décision qu’il semble bonne et que moi je m’associe à cette décision".
Je valorise Florian Thauvin.
Florian Thauvin n'est pas convaincant. Mais il reste un titulaire match après match à l'OM malgré les entrées intéressantes de Romain Alessandrini et Lucas Ocampos. Marcelo Bielsa l'assume. Pour le moment, il ne semble pas enclin à changer la donne mais ouvre la porte: "Mais je crois que les deux autres peuvent lui disputer la place".
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