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L1 - A Bordeaux, De Tavernost veut des joueurs "qui mouillent le maillot"

ParAFP

Mis à jour 10/05/2016 à 21:42 GMT+2

LIGUE 1 - Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, propriétaire de Bordeaux, estime que "des choses doivent évoluer" au sein des Girondins et réclame des joueurs prêts à "mouiller le maillot", a-t-il indiqué dans un entretien à paraître mercredi dans le journal Sud-Ouest.

Nicolas De Tavernost, le propriétaire des Girondins de Bordeaux (Ligue 1)

Crédit: AFP

Et s'il y avait une révolution de palais chez les Girondins de Bordeaux ? C'est le message martelé par Nicolas De Tavernost dans un entretien donné au journal Sud-Ouest, à paraître mercredi. Le principal actionnaire du club a expliqué qu'il désirait "du changement" au sein du club.
"C'est une saison à oublier, mais dont il faut tirer les enseignements. Des réflexions sont en cours, qui portent notamment sur l'organisation du club. Des choses doivent évoluer, et on y réfléchit actuellement", a déclaré le dirigeant.
Concernant le sportif, le constat est terrible. Et De Tavernost s'en est pris à ses troupes. "Il faut des joueurs qui mouillent le maillot, comme Plasil, un capitaine exemplaire, et d'autres qui n'ont plus leur place aux Girondins."

De Tavernost a reçu des offres de reprise pour Bordeaux

Interrogé sur le choix de l'entraîneur la saison prochaine et sur une éventuelle prolongation du contrat d'Ulrich Ramé, il a indiqué que la décision n'avais pas encore été prise.
Il a quand même remercié Ramé et ses adjoints pour le travail effectué depuis leur prise de fonction. "Ramé a pris l'équipe dans des conditions difficiles, l'a remise en confiance dans une phase compliquée", a souligné De Tavernost.
"Nous en parlerons avec (Ramé) quand la saison sera terminée. Après l'année difficile que nous venons de vivre, nous devons examiner toutes les possibilités car nous voulons prendre le minimum de risques", a-t-il ajouté.
Enfin, Nicolas de Tavernost a expliqué que son groupe avait "reçu des offres de reprise du club, d'horizons différents, parfois financièrement intéressantes." Mais tout a été refusé. "Notre intérêt financier à court terme eut été de les accepter mais nous ne les avons pas retenues parce qu'elles n'étaient pas suffisamment solides, nous a-t-il semblé, pour préserver l'avenir du club", a -t-il conclu.
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Ulrich Ramé (Bordeaux)

Crédit: Panoramic

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