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Le champion, la zone rouge, la bonne surprise : nos paris pour la saison de Ligue 1

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/08/2015 à 21:20 GMT+2

LIGUE 1 - A chaque nouvelle saison ses pronostics et ses incertitudes. Alors que la Ligue 1 reprend ses droits ce week-end, nos journalistes se sont prêtés, eux aussi, au jeu des paris. Du titre à la zone rouge en passant par les bonnes et les mauvaises surprises, ils ont tenté de dresser le profil-type du championnat de France qui s'ouvre ce vendredi.

Leonardo Jardim (Monaco) exulte après le but de Layvin Kurzawa contre les Young Boys de Berne en tour préliminaire de la Ligue des Champions le 28 juillet 2015

Crédit: AFP

Qui sera champion ?

Geoffrey Steines : Qui d'autre que le PSG… Les Parisiens ont une marge trop confortable sur la concurrence pour les imaginer passer à côté d'un quatrième titre consécutif. Avec une préparation sans accroc et un vrai vécu collectif, ils pourraient bien décrocher le sacre le plus confortable de l'ère QSI.
Martin Mosnier : Le PSG, mais loin de moi l'idée de penser que c'est un boulevard qui s'ouvre devant les Parisiens. La marge est réelle avec le commun des mortels mais, l'an passé, le PSG a dû cravacher en fin de saison et je ne vois pas pourquoi cela se passerait autrement. Donc Paris, oui, mais pas avant la 36e journée.
Glenn Ceillier : Paris, évidemment. Malheureusement pour le suspense, il n'y a pas de doutes à avoir de ce côté. Le PSG est toujours plus fort et personne ne pourra vraiment lui tenir tête pour le titre.
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Zoumana Camara soulève le trophée du titre de champion de France 2015 du PSG

Crédit: Panoramic

Benoît Vittek : Et de quatre titres consécutifs pour le PSG. Le club de la capitale progresse année après année pour devenir irrésistible en Ligue 1. Personne ne peut lui tenir tête sur la durée.
Ilyes Ramdani : Le PSG, sans aucun doute. Malgré des débuts balbutiants, le PSG a dominé sans partage, la saison dernière, le football français. Plus fort, plus expérimenté, plus régulier, le club parisien n'a pas franchement de raison de faire moins bien cette année.
Qui sera champion ?

Qui accompagnera le PSG en Ligue des champions ?

Geoffrey Steines : Lyon et Monaco ont tout ce qu'il faut pour compléter le podium. L'OL dispose d'un effectif stable, de recrues de qualité et d'une dynamique d'ensemble qui parle pour lui. L'ASM a un groupe gavé de joueurs prometteurs, un entraîneur qui sait y faire et des cadres qui sauront tirer tout ce petit monde vers le haut. Ne cherchez plus le tiercé gagnant, il est là.
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Ivan Cavaleiro buteur face aux Young Boys avec Monaco

Crédit: AFP

Martin Mosnier : Lyon et Monaco. L'OL pour le talent de ses jeunes et la qualité, l'ASM pour la stabilité de sa défense autour d'Abdennour et Subasic et les promesses énormes de ses pépites en attaque (Martial, El Shaarawy, Cavaleiro).
Glenn Ceillier : Monaco et… Bordeaux. L'ASM car elle a gardé son ossature défensive et présente des arguments séduisants devant après ce marché des transferts estival. Et j'ai envie de mettre une pièce sur Bordeaux, qui peut se montrer plus régulier avec moins de blessures pour la deuxième année de Willy Sagnol.
Benoît Vittek : Dans la continuité de ce qu'ils ont fait l'an dernier, l'OL et l'AS Monaco partent en pole position. L'OM risque d'être trop irrégulier, l'ASSE et les Girondins trop courts.
Ilyes Ramdani : Lyon et Marseille. Les deux Olympiques ont les effectifs les plus séduisants. Dans son Grand Stade et à un an de l'Euro, l'OL n'a pas de raison de louper le coche. Et si Monaco a fière allure, l'OM de Bielsa voudra effacer l'affront de la saison passée.
Qui accompagnera le PSG en Ligue des champions ?
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Marcelo Bielsa (OM), pour sa première conférence de presse de la saison, le 6 août 2015

Crédit: AFP

L’équipe qu’on n'attend pas ?

Geoffrey Steines : Lille. D'abord parce qu'on a envie de croire à l'effet Hervé Renard et son CV garni de deux CAN. Ensuite parce que la fuite des talents n'a pas connu les proportions craintes. Enfin parce que le recrutement regorge de choix judicieux (Civelli, Bauthéac, Obbadi, Tallo). Bref, imaginer le LOSC s'immiscer dans le Top 5 n'a rien d'incongru.
Martin Mosnier : Rennes. Que je sois bien clair, les Bretons ne viseront pas le podium cette année. Mais un top 5 me semble dans leurs cordes. Montanier a bâti une équipe qui correspond enfin à ce qu'il veut mettre en place et Ntep est toujours là et va tout casser pour gagner sa place à l'Euro.
Glenn Ceillier : Nice. Les Aiglons ont perdu des cadres. Mais les renforts offensifs sont porteurs d'espoirs avec notamment le trio Ben Arfa-Pléa-Germain. Nice ne jouera pas les premiers rôles. Mais peut surprendre.
Benoît Vittek : Philippe Montanier attaque sa troisième saison bretonne avec des ambitions réaffirmées. Le Stade Rennais peut nous séduire et ce serait déjà une belle surprise.
Ilyes Ramdani : Troyes. L'ESTAC a pour elle la confiance (engendrée par son titre de Ligue 2), le jeu et une folle envie de ne pas reprendre l'ascenseur. Le cocktail pourrait fonctionner.
Quelle sera l'équipe surprise de la saison ?
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Benjamin Nivet (Troyes)

Crédit: Panoramic

L’équipe qui va faire un bide ?

Geoffrey Steines : Marseille. Sur le papier, le groupe a ce qu'il faut de sexy pour viser une place sur le podium. Mais il donne aussi le sentiment que le moindre grain de sable pourrait dérayer la machine. Peu de cadres à la barre, une méthode Bielsa qui attend toujours de faire ses preuves sur l'ensemble d'une saison et un banc trop léger à certains postes : attention au crash. Surtout avec la Ligue Europa pour alourdir le calendrier.
Martin Mosnier : Saint-Etienne. Les problèmes offensifs de l'an passé ne vont pas s'arranger. Le départ de Gradel va laisser un trou béant et l'ASSE ne possède aucun joueur ayant déjà atteint la barre des 10 buts en une saison de L1. Certes, la défense de l'ASSE reste une référence mais ce sera insuffisant pour s'extirper du ventre mou et viser les places européennes.
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Max-Alain Gradel (Saint-Etienne) contre Lyon en Ligue 1, le 30 novembre 2014

Crédit: AFP

Glenn Ceillier : Marseille. Trop de départs de cadres, trop de jeunes arrivés et trop de paris (Diaby, Diarra). C'est beaucoup pour un club comme Marseille, où le contexte est difficile.
Benoît Vittek : Max-Alain Gradel et Mevlut Erding partis, que reste-t-il du maigre potentiel offensif de l'AS Saint-Étienne ? Geoffroy-Guichard va souffrir et le classement s'en ressentir.
Ilyes Ramdani : Difficile de prévoir les échecs, mais Montpellier nous fait craindre le pire. Sans attaquant de pointe (Courbis parle désormais de faire jouer... Mounier devant), sans certitude derrière, avec un Hilton qui va sur ses 38 ans, le MHSC pourrait bien s'enliser dans une spirale négative.
Quelle sera l'équipe qui va faire un bide cette saison ?

Les trois équipes qui ont le plus de chances de descendre ?

Geoffrey Steines : Reims, Angers, le Gazélec. Les Champenois ont senti le vent du boulet la saison passée, il devrait les pousser pour de bon dans le précipice cette saison. Le SCO a bien construit son groupe, il n'empêche qu'il semble trop limité offensivement pour se maintenir. Pour le Gaz, la belle histoire a tout du "one-shot". L'inverse serait un exploit, un vrai.
Martin Mosnier : Toulouse, le Gazélec, Reims. Cette année, Toulouse n'y échappera pas. Quel sera le degré d'implication de Ben Yedder ? Aura-t-il digéré son départ avorté à Séville ? Or Ben Yedder, c'est 75% de la force de frappe du TFC. Reims a perdu Moukandjo et l'effectif a longtemps semblé usé l'an passé. Quant au Gazélec, la L1 est rarement tendre avec ses petits poucets depuis quelques saisons.
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Les joueurs du Gazélec à la sortie du stade Ange-Casanova

Crédit: Panoramic

Glenn Ceillier : Troyes, Gazélec Ajaccio et Angers. Oui c'est facile car ce sont les trois promus. Mais le recrutement d'Angers, les moyens très limités du Gazélec et l'amour du jeu de Jean-Marc Furlan qui risque de lui coûter cher en L1 avec cet effectif n'augurent rien de bon.
Benoît Vittek : Le Gazélec est trop petit pour survivre, l'Estac trop joueur pour réussir son coup, le Sporting Bastia trop en sursis (au moins financièrement) pour accomplir un nouveau petit miracle.
Ilyes Ramdani : Objectivement, le Gazelec et Angers partent moins bien armés que leurs concurrents. Pour la troisième place, je miserais sur Toulouse, déjà à deux doigts d'y passer la saison dernière.
Qui descendra en Ligue 2 à l'issue de la saison ?

Qui va finir meilleur buteur ?

Geoffrey Steines : Edinson Cavani. 10 buts sur les 7 dernières journées de L1 la saison passée, voilà qui dit tout des talents de buteur de l'Uruguayen et de son état de confiance. Enfin à son aise dans le système parisien, il va affoler les compteurs, c'est une certitude.
Martin Mosnier : Edinson Cavani. Ce sera la saison du Matador. Le PSG laissera partir Zlatan Ibrahimovic le cœur léger en fin de saison quand l'Uruguayen en aura planté 30 en L1.
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Edinson Cavani, buteur face à Lille en L1 - 2015

Crédit: AFP

Glenn Ceillier : Zlatan Ibrahimovic. Parce que c'est Zlatan. Et que quand il joue en L1, il plante but sur but. La saison passée, il a quand même mis 19 buts en 24 matches de championnat... Il fera tout cette saison pour récupérer son titre de meilleur buteur.
Benoît Vittek : Edinson Cavani va finir par mettre la Ligue 1 à ses pieds. Il est inarrêtable avec un maillot parisien depuis avril et Ibra va devoir lui faire de la place.
Ilyes Ramdani : Alexandre Lacazette. Une fois son contrat prolongé, le meilleur buteur de la saison passée va retrouver sa dynamique. Il a deux arguments de plus que la saison dernière : un potentiel offensif lyonnais largement amélioré (Beauvue est là, Valbuena arrive) et l'approche de l'Euro 2016, qui va le pousser à gagner sa place dans le groupe France.
Qui va finir meilleur buteur ?

Quel jeune va se révéler ?

Geoffrey Steines : Adrien Thomasson. Quand Pascal Dupraz a décidé d'en faire un titulaire indiscutable à l'Evian-TG, il a métamorphosé l'animation offensive de son équipe (2 buts et 4 passes décisives au total). Le natif de Bourg-Saint-Maurice a tout pour en faire de même à Nantes, qui en a bien besoin pour booster une attaque en berne la saison passée. L'explosion, c'est pour maintenant.
Martin Mosnier : Corentin Jean. L'attaquant de poche a déjà porté sur son dos l'ESTAC jusqu'en Ligue 1. L'international Espoirs a le talent pour confirmer à l'étage supérieur, d'autant que personne ne devrait lui faire de l'ombre dans l'Aube. Monaco l'a déjà récupéré. Et l'ASM se trompe rarement.
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Corentin Jean sous le maillot de l'ESTAC, en janvier 2015

Crédit: Panoramic

Glenn Ceillier : Ivan Cavaleiro. Il a déjà montré de belles choses en préparation et lors du 3e tour préliminaire de la C1. Percutant et incisif, le Portugais de Monaco a tout pour être l'une des bonnes surprises de cette L1.
Benoît Vittek : Il suffit de regarder vers Monaco pour trouver de belles perles. Parmi celles-ci, Mario Pasalic me semble déjà suffisamment mûr pour faire des merveilles dans l'entrejeu.
Ilyes Ramdani : Ramy Bensebaini. Comparé à Varane par Courbis, pisté par Wenger, suivi par Gourcuff pour la sélection algérienne, le défenseur central de 20 ans pourrait bien être la bonne pioche de Montpellier.
Quel jeune va se révéler ?
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