Mercato : Angel Di Maria a tout pour faire grandir le PSG
Mis à jour 06/08/2015 à 20:18 GMT+2
TRANSFERTS - En versant 63 millions d'euros pour s'offrir Angel Di Maria, le PSG investit sur un des milieux offensifs les plus talentueux de la planète. Il s'attache les services d'un récent vainqueur de la Ligue des champions, habitué aux joutes du niveau international. Et, potentiellement, un des meilleurs joueurs de son histoire.
Sur le terrain, une référence
Il y a, bien sûr, cette saison mitigée à Manchester qui entache quelque peu le bilan d'Angel Di Maria. Mais le tableau général est bien trop beau pour en être sérieusement affecté. Que dit-il, ce tableau ? Que l'Argentin est un des meilleurs joueurs de la planète à son poste. Une recrue de choix pour le Paris Saint-Germain.
- Une flèche sur le côté
D'un point de vue purement sportif, Laurent Blanc renforce un des postes qu'il estimait les moins bien pourvus de son effectif : celui d'ailier. Di Maria va apporter sa vitesse, sa faculté d'élimination en un-contre-un, sa qualité de centre… Doté d'un très gros volume de jeu, l'ancien joueur de Benfica peut parfaitement s'intégrer au 4-3-3 de Laurent Blanc. Son repli défensif est, par ailleurs, autrement plus efficace que celui de Lavezzi ou Pastore.
- Un joueur polyvalent
C'est ce qui manque au PSG, dont les stars sont souvent impactées lorsqu'elles doivent évoluer ailleurs que dans leur zone de prédilection. Angel Di Maria a brillé, dans sa carrière, à des postes très différents. Il a été, tour à tour, ailier droit sous Mourinho, milieu relayeur sous Ancelotti, ailier gauche à Manchester et en sélection argentine. Et le tout, le plus souvent, avec une franche réussite. Pour Blanc, Di Maria est une chance.
- Un habitué de la verticalité
Au Real ou à MU, Di Maria a souvent évolué au sein d'équipes dont l'animation offensive reposait essentiellement sur des attaques rapides et une projection éclair vers l'avant. Le PSG version Blanc, lui, privilégie la possession, les attaques placées et (patiemment) préparées. Les coéquipiers d'Ibrahimovic ont pris l'habitude, ces deux dernières saisons, d'avoir le ballon. A tel point qu'ils ont pu être en souffrance lorsqu'il a fallu, en Ligue des champions notamment, changer de registre. Récupérer bas, jouer en contres, casser les lignes : c'est précisément dans ce registre que Di Maria peut apporter une plus-value majeure au jeu parisien.
L'expérience des grands rendez-vous
En achetant Angel Di Maria, le PSG achète aussi son palmarès. L'Argentin présente, à "seulement" 27 ans, une relation récurrente et victorieuse aux grandes compétitions que confirme sa galerie des trophées.
Ligue des champions | 2014 |
Finaliste de la Coupe du monde | 2014 |
Jeux Olympiques | 2008 |
Champion du Portugal | 2010 |
Champion d'Espagne | 2012 |
Finaliste de la Copa America | 2015 |
Coupe d'Espagne | 2011, 2014 |
Di Maria a l'habitude de gagner, et ce n'est pas anodin à l'heure de concevoir le développement du PSG. Plus que des joueurs de talent, c'est souvent de joueurs rompus au très haut niveau européen dont a manqué le PSG dans les matches décisifs. Et c'est précisément ce type de joueurs qu'il lui fallait pour franchir un cap, après trois ans à buter au stade des quarts de finale en Ligue des champions.
A titre d'exemple, "Angelito" sera seulement le quatrième des 26 joueurs du PSG à avoir remporté la Ligue des champions. Les deux premiers étaient Maxwell et Thiago Motta, arrivés tous deux à l'hiver 2012. Le troisième, David Luiz, dont le recrutement l'été dernier répondait peu ou prou aux mêmes aspirations que celui de Di Maria.
Di Maria, un spécialiste des moments décisifs en trois exemples
- 2008, finale des Jeux Olympiques
Argentine-Nigéria (1-0). Au milieu des Messi, Lavezzi et Agüero, il inscrit l'unique but de la finale et offre à l'Argentine son deuxième titre olympique consécutif.
- 2011, finale de la Coupe du Roi
Pour le quatrième Clasico de la saison, le Barça et le Real se neutralisent jusqu'à la 103e minute de jeu. Di Maria hérite d'un ballon le long de la ligne et fait sauter le verrou catalan d'un une-deux puis d'une merveille de centre pour Cristiano Ronaldo.
- 2014, finale de la Ligue des champions
Real-Atlético (4-1 a.p.). Aligné au milieu de terrain, Angel Di Maria réussit une prestation pleine, offre à Gareth Bale le deuxième but (importantissime) des Merengue et est élu homme du match par l'UEFA.
Après cette finale, Diego Simeone, l'entraîneur du défait Atlético, ne tarissait pas d'éloges à l'égard du natif de Rosario.
Pour moi, le meilleur joueur du Real, ce n'est pas Cristiano Ronaldo, ce n'est pas Bale, mais c'est Angel Di Maria.
Quelques mois plus tard, en décembre, ce n'était pas Lionel Messi qui, pour la première fois depuis 10 ans, recevait l'Olimpia De Oro, titre de meilleur joueur argentin de l'année. Le gagnant ? Un certain… Angel Di Maria.
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