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Mercato - En fin de contrat à Bastia, Julian Palmieri "attend un coup de fil"

Ilyes Ramdani

Mis à jour 24/06/2016 à 12:46 GMT+2

TRANSFERTS - En fin de contrat à Bastia, Julian Palmieri est sans club. Le gaucher de 29 ans dispose de plusieurs touches en France sans qu’aucune n’ait abouti. La plus récente a capoté cette semaine, comme il nous l'explique. Elle menait, selon nos informations, à Lille. De son côté, le Corse ne ferme pas la porte à une prolongation dans "son" club, à Bastia. Entretien.

palmieri

Crédit: Eurosport

Les entraînements reprennent un peu partout en Ligue 1. Savez-vous dans quel club vous jouerez cette saison ?
J.P. : Non, absolument pas. Je suis arrivé en fin de contrat à Bastia. Je n’ai toujours pas prolongé et je n’ai signé nulle part. J’ai passé des vacances délicates à cause de cette situation. J’ai une famille, je n’ai plus 20 ans et j’aimerais bien être fixé le plus vite possible. Mais bon, je patiente. Après tout, je fais le plus beau métier du monde dans un des plus beaux endroits du monde (la Corse, ndlr), donc je ne vais pas me plaindre…
Pourquoi n’avez-vous pas prolongé à Bastia ? Il a été dit que vous étiez trop "gourmand" pour le club…
J.P. : J’ai entendu beaucoup de choses ici et là, mais je tiens à mettre au clair une chose : ce n’est pas une affaire financière. Moi et mes dirigeants, nous sommes d’accord sur l’aspect financier d’un nouveau contrat. J’ai simplement demandé des garanties sportives : est-on sûr de jouer en Ligue 1 (après le passage devant la DNCG, ndlr) ?
Vivre au quotidien une saison que tu n’es pas sûr de finir, où tu n’es pas sûr de repartir en L1 même si tu te maintiens… C’est usant. Je ne demande rien d’extraordinaire. Simplement être sûr que Bastia ait les moyens de durer dans l’élite. A présent, j’attends un coup de fil de mon président...
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Julian Palmieri (Bastia) a inscrit un doublé face à Guingamp

Crédit: AFP

Sinon, envisagez-vous l’éventualité d’un départ ?
J.P. : J’ai toujours été clair : si je pars, c’est pour un challenge sportif plus ambitieux que celui de Bastia. J’ai refusé deux clubs équivalents au Sporting en Ligue 1. J’ai failli signer cette semaine dans un club qui jouait l’Europe. J’avais rendez-vous après-demain (samedi, ndlr) pour visiter les installations du club, tout était ficelé… Puis l’entraîneur a changé d’avis et mis son veto à ma venue. Voilà où j’en suis.
Vous vous sentez donc capable d’être titulaire dans une équipe qui joue l’Europe ?
J.P. : En tout cas, à un moment donné, c’était mon objectif. Je voulais voir si je pouvais jouer plus haut, dans une équipe qui joue l’Europe. Des clubs étaient intéressés, m’ont expliqué qu’ils me voulaient à tout prix et puis d’un coup… Certains ont préféré recruter des Portugais qui n’ont jamais joué en France. C’est leur droit.
Aujourd’hui, vous n’êtes donc pas sûr de quitter Bastia…
J.P. : Tout ce que je sais, c'est que je n’ai eu personne au téléphone cet été. A Bastia, j’étais un cadre de l’équipe, le joueur le plus utilisé depuis la remontée en Ligue 1… Parfois, c’est vrai que j’aimerais qu’on s’en rende compte un peu plus.
Dans quel état d’esprit êtes-vous, alors que vos ex-coéquipiers reprennent l’entraînement lundi ?
J.P. : J’ai très, très faim. Cet été m’a fait du bien. J’ai pris un petit coup sur la tête avec ces vrais-faux départs. Mais je n’en veux à personne. Maintenant, j’ai juste envie de jouer, de pratiquer ma passion et de me faire plaisir sur le terrain.
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