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Notre Top 100 des joueurs de Ligue 1 du 21e siècle : de Tiago (59e) à Michel Bastos (50e)
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Publié 07/08/2015 à 18:48 GMT+2
LIGUE 1 - Qui est le meilleur joueur de Ligue 1 des années 2000 ? La rédaction d'Eurosport.fr a établi son propre classement des 100 joueurs les plus marquants du XXIe siècle dans notre championnat. Ce vendredi, nous vous proposons de découvrir la suite de notre sélection, entre la 59e et la 50e place.
Bastos Lyon Troyes
Crédit: AFP
59e : Tiago
L’été où Michael Essien a quitté Lyon pour Chelsea, Tiago a fait le chemin inverse. Et l’OL n’a pas eu à le regretter. Le Portugais, resté deux années sur les bords du Rhône, a vite revêtu les habits du patron au milieu de terrain. Le port altier tout en étant capable de se plier en quatre pour effectuer les basses œuvres, Tiago Cardoso Mendes a réalisé deux saisons de qualité à Lyon. En 2006, il faisait même partie de la short list de 50 joueurs pour l’attribution du Ballon d’Or.
58e : Jérôme Leroy
La tête haute, le torse bombé et des éclairs de génie : Jérôme Leroy est un cousin, pas si éloigné que ça, d'Eric Cantona. Il a multiplié les chefs d'œuvre entre 2000 et 2012 avec les sept clubs dont il a défendu les couleurs (Paris, Marseille et Rennes entre autres). Leroy a souvent donné l'impression de jouer en marchant, mais il en a fait baver beaucoup grâce à son immense maîtrise technique. Il préférait le beau à l'efficace. Cet immense râleur reste un vrai esthète qui a rendu la Ligue 1 plus présentable.
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Jérôme Leroy avec Rennes en 2010
Crédit: Panoramic
57e : Peguy Luyindula
Avant de jouer les porteurs d'eau du PSG version QSI, Luyindula a très longtemps été un incontournable des samedis soirs de Ligue 1. De 1998 à 2010. Treize saisons dont cinq à dix buts ou plus de Strasbourg à Paris. C'est à Lyon, où il remporte trois titres de champion consécutifs, qu'il s'est installé comme l'un des buteurs les plus efficaces de la L1 des années 2000 (37 buts en trois saisons). S'il a réussi à assumer la succession de Sonny Anderson à l'OL, il ne fera pas oublier Didier Drogba à Marseille. Son départ de L1 par la chatière ne fait pas honneur à celui qui détenait alors le titre de meilleur buteur du championnat de France encore en activité (97 en tout).
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Peguy Luyindula avec Lyon en 2004
Crédit: Panoramic
56e : Sébastien Squillaci
Mine de rien, Sébastien Squillaci aura réussi une sacrée carrière en Ligue 1 au 21e siècle. Aujourd’hui à Bastia, l’international français a fait les beaux jours de Monaco, époque finale de C1, et de Lyon, entre 2006 et 2008. A l’ASM comme à l’OL, le défenseur central et son jeu de tête ont rapidement fait l’unanimité et participé aux succès des deux formations. S’il n’a été récompensé que d’une Coupe de la Ligue à Monaco, il s’est bien rattrapé à l’OL avec deux titres de champion, une Coupe de France et un Trophée des champions.
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Sébastien Squillaci - Monaco
Crédit: Panoramic
55e : Kim Kallström
Pour Kallström, il y a eu un avant et un après Ligue 1. Quand il se retournera sur sa carrière, le Suédois gardera forcément un souvenir ému de ses années hexagonales (2004-2012). De Rennes, où il a pris son envol, à Lyon, où il a garni son palmarès de deux titres de champion et de deux Coupes de France, Kim aura constamment évolué entre l’ombre et la lumière mais toujours été indispensable. Et brillé par son élégance. L’année du doublé de l’OL, il fut le joueur le plus utilisé par Alain Perrin.
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Kim Kallstrom avec Lisandro Lopez et Jimmy Briand sous le maillot de Lyon en 2011
Crédit: Panoramic
54e : Ulrich Ramé
Ramé, l'homme d'un club, les Girondins. D'une discrétion extrême, il a passé 14 saisons à Bordeaux sans jamais faire parler de lui hormis pour ce qu'il savait faire de mieux : des parades. Anti-star par excellence, élu "gardien du siècle" par les supporters, il est le capitaine des champions de France 2009. Ses 525 matches en L1 laissent l'image d'un portier sobre mais d'une efficacité redoutable.
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Ulrich Ramé sous le maillot de Bordeaux en 2006
Crédit: Panoramic
53e : Thiago Motta
Un joueur au palmarès long comme le bras, arrivé dans les derniers instants du mercato d'hiver 2012 au PSG. Souvent blessé sous la direction de Carlo Ancelotti, Thiago Motta est devenu, dans un rôle de sentinelle devant la défense, la pierre angulaire du système mis en place par Laurent Blanc, qui le considère comme "l'ADN du PSG". Sa technique et son expérience ont été essentielles à Paris, où il a été sacré champion de France en 2013, 2014 et 2015.
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Thiago Motta
Crédit: AFP
52e : Vitorino Hilton
La relance soyeuse, le contact viril et le coup de casque décisif. Vitorino Hilton est un esthète. Souvent debout, rarement pris à défaut. De Lens à Montpellier en passant par l'OM et Bastia, il s'est toujours imposé comme le patron des lignes arrières. Un immense défenseur de Ligue 1, irréprochable depuis 2003 avec deux titres de champion dans la besace. Respect.
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Vitorino Hilton sous le maillot du RC Lens en 2008
Crédit: Panoramic
51e : Rio Mavuba
Rio Mavuba est une boussole. Une valeur refuge de la L1. Depuis son explosion à Bordeaux qui lui avait valu une promotion express en équipe de France et après une parenthèse espagnole, le milieu de terrain fait les beaux jours du Championnat de France et, surtout, du LOSC, dont il est l’un des cadres depuis 2008. Il fut l’un des symboles du Lille triomphant en 2011. Il est désormais l’un des acteurs majeurs de sa reconstruction. Hervé Renard, qui a pris la suite de René Girard, n’a pas pris le risque de s’en séparer. Une boussole, on vous dit.
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Rio Mavuba (Lille) face à Lorient
Crédit: Panoramic
50e : Michel Bastos
Quand Michel Bastos a posé le pied à Lille, personne ne connaissait ce latéral gauche venu du Brésil. C’était en 2006. Le jour où il a quitté Lyon, en 2013, la L1 savait qu’elle perdait un joueur majeur, même si la fin de son histoire à l’OL a été contrariée. Ses débuts dans le nord l’ont aussi été. Mais lorsque le polyvalent gaucher a réglé la mire, plus rien ne lui a résisté. Sa marque de fabrique ? Ses coups de canon. Sa meilleure saison ? 2008/2009 : 14 buts, 10 passes en L1. Et une nomination parmi les quatre meilleurs joueurs du championnat.
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Michel Bastos Lyon
Crédit: AFP
Par Maxime DUPUIS et Martin MOSNIER
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