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"Pas armé pour lutter", "l'écart s'est creusé" : les Lyonnais impuissants au Parc

Vincent Bregevin

Mis à jour 14/12/2015 à 16:14 GMT+1

LIGUE 1 – L’OL a pris une claque au Parc des Princes face au PSG dimanche soir (5-1). Les Gones ne pouvaient pas faire autre chose que constater la supériorité parisienne. Touchés, les Gones ne sont pas coulés pour autant, et comptent sur leurs prochains rendez-vous, face à des adversaires d’un autre calibre, pour confirmer le redressement entamé à Valence.

Anthony Lopes (OL) lors de la claque reçue au Parc (5-1)

Crédit: AFP

Forcément, ça laisse des traces. A Lyon, perdre 5-1 n’est pas dans la tradition du club. C’est fatalement difficile d’en parler. Il y a ceux qui balaient d’un revers de la main les demandes des journalistes, comme Corentin Tolisso ou Claudio Beauvue. Ou ceux qui font mine d’être au téléphone, alors que leur appareil est éteint, comme Mapou Yanga-Mbiwa… Heureusement, il y a encore des joueurs qui prennent la responsabilité de parler à l’OL. Et exprimer un ressenti presque palpable. "On est sonné", lâche Jordan Ferri. "On n’a pas l’habitude de prendre des gifles comme ça."
Les Lyonnais ont pu dresser un constat d’impuissance. Et bien différent de la saison passée, quand ils étaient parvenus à tenir Paris en échec, au Parc (1-1) comme à Gerland (1-1). "Ils sont encore plus costauds, plus équilibrés", résume Ferri. Ils sont vraiment tous concernés. C’est très compliqué à jouer. On n’était pas armé pour lutter. Ils nous ont été supérieurs. Il y a de l’impuissance." "C’est vrai que l’écart s’est creusé", ajoute Maxime Gonalons. "Le PSG est dans un autre championnat. Ils jouent contre eux-mêmes."
Le niveau affiché par le PSG cette saison aide à faire passer la pilule pour les Lyonnais, même si elle reste difficile à avaler. La lourde défaite subie au Parc n’efface pas totalement le redressement entamé avec la victoire à Valence en Ligue des champions (0-2). "Il y a eu de l’envie, les attitudes étaient bonnes", souligne Anthony Lopes. "On avait des choses à améliorer sur l’état d’esprit, ça a été fait", ajoute Gonalons. "On a retrouvé quelques valeurs qui nous permettent d’espérer pour la suite.""On a pris pas mal de buts, mais on ne s’est pas démobilisé", renchérit Ferri.
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Hubert Fournier, l'entraîneur de Lyon, lors de la déroute de l'OL face au PSG (5-1), en clôture de la 18e journée de Ligue 1.

Crédit: AFP

"On a de la chance, on n’est pas si loin de la deuxième place"

L’équipe d’Hubert Fournier a cependant affiché des lacunes récurrentes au Parc, notamment dans le secteur défensif. Cela ne va pas calmer les rumeurs concernant l’avenir de l’entraîneur de l’OL. Les joueurs tentent tant bien que mal d’en faire abstraction. "La période actuelle qu’on traverse est peut-être trop lourde pour faire face à ce grand PSG", avance Gonalons. "Même si on a essayé. Ce n’est pas marrant pour nous. Les questions (sur Fournier, NDLR) sont fréquentes." "On est sur le terrain, lui est exposé", nuance Lopes. "Mais on le soutiendra jusqu’au bout."
Sauver ce qui peut éventuellement l’être, ça passe par une dernière semaine bien négociée avant la trêve. Face à Tours mercredi en Coupe de la Ligue, puis à Ajaccio le week-end prochain en championnat. Car la déroute du Parc n’empêche pas les Gones de pointer à cinq petites longueurs d’Angers, le dauphin du PSG. "On a de la chance, on n’est pas si loin de la deuxième place", n’a pas manqué de souligner Gonalons. "Ce n’est pas ici qu’on comptait prendre des points." Mais l’OL, après quatre défaites en cinq matches de L1, a tout intérêt à en prendre ailleurs. Rapidement.
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