Monaco écrase Rennes (3-0) et reprend trois points d'avance sur le PSG

C'était la semaine parfaite pour Monaco. Trois jours après avoir battu Tottenham à Wembley en Ligue des champions (1-2), les Monégasques ont confirmé avec un succès plein de maîtrise face à Rennes samedi après-midi sur le Rocher (3-0). Une victoire acquise grâce à un but de Radamel Falcao juste avant la pause et un doublé de Thomas Lemar en fin de match. Elle permet à la formation de Leonardo Jardim de reprendre le fauteuil de leader abandonné vendredi soir au PSG, sans pitié pour Caen à Michel d'Ornano (0-6).

Associé à Valère Germain à la pointe de l'attaque monégasque, Falcao a été globalement discret, comme face aux Spurs. Mais El Tigre a surgi au bon moment pour mettre l'ASM sur le droit de chemin. A la conclusion d'une action collective initiée par João Moutinho et relayée par Valère Germain, le Colombien a placé sa tête au cœur des six mètres sur un centre d'Almamy Touré pour donner l'avantage aux Monégasques, et signer son premier but en Ligue 1 depuis le 24 août 2014 face à Nantes (1-0, 42e).

Rennes, qui restait pourtant sur un beau succès face à Caen, ne méritait pas beaucoup mieux à ce moment-là. Les Rennais se sont montrés trop timorés et maladroits en attaque, à l'image d'un Paul-Georges Ntep encore trop juste physiquement pour avoir l'impact qu'on lui connaît. Privée de Yoann Gourcuff, laissé au repos, l'équipe de Christian Gourcuff n'a que trop rarement sollicité Danijel Subasic, qui n'a eu à s'employer que sur des tentatives de Giovanni Sio (24e) et Ramy Bensebaini (72e), avant d'être supplée sur sa ligne par Thomas Lemar sur un coup de tête du même Bensebaini (73e).

Ce sauvetage a lancé une fin de match en boulet de canon pour Lemar. L'ancien Caennais a donné une ampleur plus importante à la victoire monégasque en fin de match. Avec la manière. S'il a bénéficié d'un excellent travail de Bernardo Silva et de Guido Carrillo pour doubler tranquillement la mise au deuxième poteau (2-0, 90e), le milieu offensif de l'ASM a ensuite signé un véritable chef-d'œuvre, une frappe de 25 mètres qui a laissé Costil sans réaction, pour ponctuer le festival de l'ASM (90e+2). Histoire de boucler la superbe semaine de Monaco en beauté.