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Nice : Malang Sarr, le contrecoup d'une fulgurance

ParAFP

Publié 12/02/2017 à 09:01 GMT+1

LIGUE 1 - Révélation de la première partie de saison niçoise, Malang Sarr a subi un léger contrecoup, à l'image de Nice, récemment. À corriger dès ce dimanche face au Stade Rennais.

Malang Sarr (Nice) face à Dijon

Crédit: AFP

Au sein de la meilleure défense de Ligue 1, Malang Sarr s'est imposé comme un titulaire indiscutable à 18 ans seulement, mais le défenseur de Nice connaît actuellement un léger fléchissement au coeur d'une grande saison. Suspendu mercredi contre Saint-Etienne (1-0) pour une accumulation de cartons jaunes, le défenseur de 18 ans n'a pas été convoqué pour le match à Rennes dimanche (25e journée de L1), une première cette saison. Il a été "mis au repos", selon son club.
Le stoppeur est victime des retours massifs de blessure dans le secteur défensif (Dante, Baysse, Dalbert) et surtout de son propre rendement, moins souverain, un peu à l'image d'un Gym qui a baissé en régime ces dernières semaines, au point de se faire dépasser par Monaco et le PSG après avoir été leader entre les 6e et 19e journées.
"Il y aura des périodes où il sera moins performant", avait prévenu son entraîneur Lucien Favre au coeur de l'automne. "Il maîtrise beaucoup de choses pour un gamin de son âge. Mais un jeune peut accuser le coup mentalement. On parle de fatigue psychique". Ces derniers temps, le jeune gaucher a commencé à avoir de petites hésitations, des fautes d'attention, à être un peu moins juste dans ses tacles et moins intransigeant dans les duels, quelques-uns de ses points forts déjà repérés par les plus grands d'Europe.
Cela avait été le cas à Bastia (1-1) et à Monaco (3-0), devant la meilleure attaque du continent. "Il a beaucoup cravaché, c'est peut-être le contrecoup. Il a besoin de retrouver de la fraîcheur", avait souligné Favre.
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Malang Sarr en duel avec Enzo Crivelli lors de Nice-Bastia - 2016

Crédit: AFP

Débuts fracassants

Contre l'ASM, il a d'ailleurs été le seul Niçois remplacé, à la 64e minute de jeu, lui qui n'avait jusqu'alors été sorti qu'une seule fois du rectangle vert avant le coup de sifflet final (à Montpellier mi-septembre). Le Brésilien Dante, qui est avec le capitaine Paul Baysse le patron très respecté d'une défense niçoise qui n'a concédé que deux défaites (Caen et Monaco) cette saison, relativisait récemment: "On a tous connu de tels moments. La concentration, c'est son truc. Et ça, je ne peux pas lui donner".
C'est en tout cas le premier petit creux d'une carrière jusqu'alors fulgurante. Pur produit de la formation azuréenne, Sarr s'était installé de manière fracassante dans le onze niçois dès la première journée de L1, le 14 août, qui correspondait aussi à sa première apparition dans l'élite. C'était un jour particulier pour Nice, un mois exactement après l'attentat au camion de la Promenade des Anglais qui avait fait 86 mots. Et ce jour-là, c'est un gamin des Moulins, quartier voisin du camp d'entraînement du Gym, qui inscrivait le but de la victoire, d'une tête sur coup franc, et lançait l'incroyable saison du Gym. Lui qui porte les couleurs de ce club depuis ses 5 ans et n'avait pas de flocage à son nom sur son maillot ce jour-là. Et l'adversaire, ce jour-là, était... Rennes (1-0), comme dimanche.
Preuve des espoirs placés par le club en ce Franco-Sénégalais, son premier contrat professionnel, signé en novembre avant même sa majorité (il a eu 18 ans le 23 janvier), est assorti d'une clause de valorisation sous seing privé à... cinquante millions d'euros. Ce coup de moins bien, Sarr doit le négocier. Ce ne sera pas trop difficile, si l'on en croit son coéquipier Valentin Eysseric, qui le décrit comme un "chef de meute et modèle".
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Malang Sarr a marqué le but de la victoire pour Nice face à Rennes

Crédit: Panoramic

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