Ligue 1 (12e journée) : Rennes inflige à Bordeaux sa troisième défaite consécutive (1-0)

Son président a démissionné. Mais sur le terrain, Rennes est bien sur le chemin de la guérison. Après deux premiers mois très difficiles en Ligue 1, les joueurs de Christian Gourcuff ont confirmé leur redressement vendredi soir en dominant Bordeaux (1-0) à domicile, leur quatrième succès d'affilée toutes compétitions confondues. Il s'agit également de la troisième victoire d'affilée en Ligue 1 des Bretons qui remontent à la 10e place provisoire au classement.

Dans un Roazhon Park chauffé à blanc, les Rennais ont entamé le match avec beaucoup de sérieux et une belle organisation tactique. Sans faire preuve d'une imagination débordante sur le plan offensif, ils ont mis la pression sur leurs adversaires girondins en obtenant notamment plusieurs corners consécutifs. Et c'est à la suite d'un autre coup de pied arrêté, un coup franc rentrant tiré de la gauche vers la droite par Khazri que les Bretons ont trouvé la faille : pressé par André, Toulalan a propulsé le ballon dans ses propres filets d'une tête plongeante en reculant (1-0, 12e).

Si les Bordelais auraient bien pu égaliser par l'intermédiaire de Mendy, bien servi par Malcom aux six mètres rennais (18e), ils ont surtout fait preuve de leurs limites offensives du moment. Conscient du manque d'allant de son équipe, Jocelyn Gourvennec a procédé à deux changements à la pause avec les entrées conjuguées de Sankharé et Kamano respectivement à la place de Plasil et Vada. Mais rien n'y a fait.

Très peu inspirés, les Girondins se sont distingués en battant un record de la saison en Ligue 1 : celui du nombre de fautes (25 commises sur le match). Mendy a bien obtenu la balle d'égalisation dans le temps additionnel, mais il n'a pu convertir l'occasion (92e). Les Bordelais enregistrent ainsi leur troisième revers consécutif en championnat et font du sur-place au classement (ils restent provisoirement 8es). Le sourire est en revanche revenu sur les visages rennais mais une annonce surprise est venue quelque peu noircir le tableau : la démission du président du club breton René Ruello.