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Les Parisiennes se sont accrochées à leur rêve avant de craquer au dernier moment

Nicolas Sbarra

Mis à jour 14/05/2015 à 21:17 GMT+2

Un but d'Islacker dans le temps additionnel a offert à Francfort sa quatrième Ligue des champions féminine et privé le PSG d'un premier sacre européen.

Les joueuses de Francfort toute à laeur joie contre le PSG, lors de la finale de la Ligue des champions féminine 2015

Crédit: AFP

Le rêve parisien s'est envolé. Pour sa première finale de Ligue des champions, l'équipe féminine du PSG s’est inclinée au bout du suspense face à Francfort (2-1), jeudi soir à Berlin. Le deuxième but allemand a été inscrit à la 92e minute, alors que les deux équipes se dirigeaient vers la prolongation. Cette victoire est globalement méritée pour Francfort, qui décroche son quatrième titre européen et améliore son record. La logique a été respectée mais la frustration est bien présente dans le camp francilien au vu du scénario.
Pour une première à ce niveau, les Parisiennes ont semblé étouffées par la pression de l’événement durant toute la première période. Privées de Caroline Seger et Kheira Hamraoui, suspendues, elles ont éprouvé des difficultés dans l’entrejeu, pour jouer dans le camp adverse. Les joueuses de Farid Benstiti ont perdu les duels face à l’impact des Allemandes, organisées en 3-5-2. C’est fort logiquement que l’ouverture du score est intervenue à la demi-heure de jeu (32e). L’inévitable Celia Sasic, de la tête après un tir dévié de Kerstin Garefrekes, a signé son 14e but de la saison dans la compétition, égalant le record en une saison de C1.

Lyon encore seul club français au palmarès

En face, Paris n’a pas tenté la moindre frappe avant la 29e minute. La gardienne allemande Desiree Schumann n’a réellement inquiétée qu’à la 40e minute, sur un tir de Kenza Dali. Très active jusque-là, l’internationale française s’est chargée du corner et a trouvé la tête rageuse de Marie-Laure Delie (40e).
Le réalisme du PSG, dont a en revanche manqué Francfort, lui a permis de rester dans le match. Au retour des vestiaires, Laure Boulleau aurait pu concéder un penalty (47e), Katarzyna Kiedrzynek a réalisé deux superbes parades (49e, 52e) et Annike Krahn a sauvé un ballon de Veronica Boquete sur sa ligne (49e).
Heureuses de ne pas être menées, les Parisiennes ont réalisé une dernière demi-heure bien meilleure. Les entrées de Laura Georges et Josephine Henning, de retour de blessure et trop justes pour débuter, ont fait beaucoup de bien. Mais même avec les deux joueuses qui affichent deux titres européens à leur palmarès, Paris n’a pas vraiment réussi à obtenir des occasions. La défense allemande est restée bien en place quand une faute de concentration a été fatale aux Françaises. Mandy Islacker est l’héroïne de la soirée. Complètement oubliée dans la surface sur un deuxième ballon (90e+2), elle a offert à Francfort son premier sacre depuis 2008. En 14 éditions, neuf sont tombées dans l’escarcelle de l’Allemagne. La France reste bloquée à deux.
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