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Bordeaux aux deux visages

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/10/2008 à 08:45 GMT+2

Depuis le début de saison, Bordeaux est sur un rythme sinusoïdal. Capable du meilleur comme du pire. A l'image de son dernier match face aux Verts (1-1). Un comportement qui frise la schizophrénie. Incapables de réaliser un match plein, les Girondins dev

Bordeaux qui rit, Bordeaux qui pleure. Depuis le début de saison, les Girondins n'ont jamais écrasé un match de leur emprise. Dès l'entame du championnat face à Caen, les hommes de Laurent Blanc concédaient l'ouverture du score avant de l'emporter sur le fil (2-1). Un départ qui allait donner le la. L'exemple le plus flagrant est leur dernière rencontre en L1 face à Saint-Etienne. Fantomatique en première période, Bordeaux rentrait au vestiaire avec un but de retard. La deuxième mi-temps fut nettement plus aboutie. Plus de prises de risque, plus d'initiatives, plus de mouvements. Résultat, une égalisation méritée mais deux points concédés.
"On a une équipe qui réagit bien, mais j'aimerais qu'elle agisse un peu plus..." se plaint Laurent Blanc. "On est stimulé par un coup, ou un but qui réveille l'équipe ", s'agace le président Jean-Louis Triaud. Un but ou une expulsion : la réaction est souvent belle, comme à Grenoble (1-0 conquis à neuf contre onze), ou crée assez d'occasions pour prendre les devants. C'est dos au mur que les Girondins semblent les plus performants. Mais contre l'ASSE, avec un penalty et deux occasions gâchées par Cavenaghi, cela n'a pas suffi (1-1). "Ils se disent que ça ne sert à rien de se précipiter, on va certainement y arriver ", résume Triaud. "Pas toujours, la preuve."
Retard à l'allumage
Face à l'AS Rome, en cas de retard à l'allumage, Bordeaux pourrait le payer cher. Et les coéquipiers de Yoan Gourcuff n'ont plus le droit à l'erreur après la claque reçue face à Chelsea (4-0) lors de la première journée. Le vice-champion de France ne devra pas se contenter de bouts de matchs. "Il n'y a pas d'inquiétude, mais il n'y a pas d'assurance non plus. On est préoccupé ", avoue Blanc, perplexe sur l'incapacité "à aligner un match plein", mais conscient de l'ultimatum. "Si l'on reproduit cela contre un adversaire plus huppé, contre la Roma, le match est plié en 45 minutes". Et le président Triaud d'appuyer là où ça fait mal :"Voilà un match qu'il ne faudra pas démarrer en trottinant !"
Bordeaux en est-il capable ? Le club au scapulaire a démontré depuis le début de saison qu'il était capable de moments de grâce. Les secondes mi-temps face à Saint-Etienne ou Caen en sont la parfaite illustration. Tout comme la réaction au mental face à Grenoble. Mais les Girondins n'ont pas encore signé leur match référence cette saison. Après leur léthargie à Stamford Bridge, il serait temps de rentrer enfin dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. "Notre force, c'est de produire du jeu. Si vous ne le faîtes pas, vous remettez l'équipe adverse dans le sens de la marche", conclut Laurent Blanc. Lancés, les Girondins peuvent être irrésistibles. L'instinct de buteur de Cavenaghi, la vista de Gourcuff, le travail de sape de Chamakh restent des armes redoutables. Reste à savoir si Bordeaux débranchera enfin le courant alternatif.
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