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Frey, la Viola sinon rien

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/09/2009 à 00:00 GMT+2

Pion indispensable de la Fiorentina, adulé en Italie, Sébastien Frey est passé à côté de sa carrière sous le maillot tricolore et se consacre corps et âme au club florentin. Un curieux paradoxe pour celui qui retrouvera Lyon ce mercredi pour l'entrée de la Viola en Ligue des Champions.

Sébastien Frey n'aime plus tellement franchir les Alpes. Il s'est fait une raison et cultive désormais sa renommée au sein de la Botte. Considéré comme l'un des tous meilleurs portiers de Serie A par les Italiens, l'ancien Cannois ne bénéficie pas de la même admiration dans l'Hexagone. L'équipe de France ? Cela fait longtemps que le portier de la Fiorentina a fait une croix dessus. Depuis un Euro 2008 où il n'a fait aucune apparition. Il faut dire que son histoire d'amour avec les Bleus de Raymond Domenech a tourné court. La faute, selon lui, à un projecteur malveillant et une bourde retentissante en Ukraine (2-2) lors des éliminatoires de ce même championnat d'Europe. Clap de fin ?
Frey continue à recevoir des pré-convocations. A son grand désarroi : "C'est tout un jeu subtil, mental, et la chose me fait encore plus mal", avouait-il début septembre dans les colonnes de la Gazzetta dello sport. Dans l'esprit de Raymond Domenech, Frey est largement distancé au sein de la hiérarchie des gardiens susceptibles de garder le but tricolore. Steve Mandanda, Hugo Lloris, Cédric Carrasso voire Nicolas Douchez semblent assez nettement le devancer. Une injustice pour les médias italiens. Mais aussi pour l'intéressé lui-même. Au journaliste transalpin qui lui fait remarquer que son absence chez les Bleus serait comparable à une non-sélection de Buffon en Nazionale, Frey répond par l'affirmative : "Oui, et je le dis sans manquer de respect aux gardiens actuels de l'équipe de France, qui méritent de la considération." Des déclarations qui peuvent creuser un peu plus encore le fossé qui se creuse entre lui et la France quelques temps après une sortie plutôt maladroite dans laquelle il évoquait une équipe de France "quasiment composée uniquement de noirs".
Un incontournable chez les Violets
Dés lors, à 29 ans, Sébastien Frey ne se consacre plus qu'à son club. Pour sa cinquième saison sous le maillot de la Fiorentina, Frey est un cadre en Toscane. Au même titre qu'Adrian Mutu ou Alberto Gilardino. A ce titre, son contrat court jusqu'en 2013 et il bénéficie de la confiance aveugle de tout le staff italien et des tifosi dont il est le chouchou. "A Florence, il y a un projet sérieux. On a terminé 4e (la saison passée) en se donnant à fond, c'est un grand résultat. Je veux que ça continue. Je suis fier de jouer à la Fiorentina, et gagner quelque chose avec ce club signifierait beaucoup pour moi, ce serait spécial", témoigne-t-il. Il compte bien, face à Lyon ce mercredi, se rappeler au bon souvenir de ceux qui l'aurait un peu trop vite oublié. En attendant, Sébastien Frey nourrit un rêve : " Mondial en Afrique du Sud, finale France-Italie, tout se décide aux tirs au but. J'en arrête un de plus que "Gigi" et la France gagne. Ce serait le scénario parfait." Un rêve, définitivement.
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