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Si loin, si proche

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/11/2009 à 00:43 GMT+1

Mercredi soir, l'Olympique de Marseille a quitté Milan avec des regrets. Les joueurs de Didier Deschamps n'ont pas réussi à battre des Rossoneri largement prenables (1-1). Il y avait pourtant la place. Manque de chance ou trop plein de maladresse ? Un peu des deux.

2009-2010 Milan-Marseille Pato Taiwo

Crédit: Reuters

On ne sait pas si c'est déjà le temps des regrets. Mais mercredi soir, les Marseillais ont quitté la Lombardie en dodelinant de la tête, bien conscients qu'ils avaient laissé passer leur chance. Auteurs d'un match solide, capables de résister au Milan AC lors des quelques temps forts des joueurs de Leonardo, les Olympiens n'auront qu'un réel regret : celui de ne pas avoir transformé leur bonne seconde période en but. Un seul aurait suffi. Il eut pu venir du bout du pied droit de Brandao. Si ce dernier n'avait pas été emprunté au moment de reprendre un centre de Niang, le Brésilien aurait trouvé la faille et non la barre de Dida. Souleymane Diawara, sans être maladroit, a aussi eu le malheur de voir son coup de tête décroisé heurter l'un des montants de Dida. Une qualification pour les huitièmes de finale de la plus prestigieuse des Coupes d'Europe se joue sur des détails. Didier Deschamps, habitué de l'épreuve, le sait mieux que quiconque.
Faire match nul à Milan est - en temps normal - un résultat plutôt honorable. Mais Didier Deschamps ne peut s'en contenter : "Ce n'est pas un très bon résultat, car nous avions besoin d'une victoire. Vu ce que mon équipe a réalisé, il y avait pourtant de la place pour l'emporter, avec un peu plus de réussite." Et une once d'adresse supplémentaire, non ? "Je n'en veux pas à Brandao, par rapport à tout ce qu'il fait pour l'équipe. Mais c'est là où se situe la différence avec Milan, qui, à l'aller, a eu trois tirs cadrés et marqué deux fois. Nous avons prouvé que nous étions capables de faire de très bonnes choses. Le rêve est encore possible. Nous avons une petite chance, nous la jouerons à fond".
"C'est aussi ça les grandes équipes"
Cette petite chance, elle passe par un succès obligatoire face au Real Madrid lors de la 6e et dernière journée. Sur un score de 3-0 ou par quatre buts d'écart, si Milan gagne à Zurich, ou qu'importe la marge, si les Suisses tiennent les Lombards en respect. Les Olympiens veulent y croire. Mais à chaud, la déception prédomine : "On est frustré. On a été solide, on a bien joué, on s'est procuré pas mal d'occasions et malheureusement on ne repart qu'avec un point. Je pense qu'on méritait de gagner, a analysé Steve Mandanda. Malheureusement, c'est ce que je dis après chaque match, on a l'impression de toujours être là, de faire jeu égal et ça ne paie pas. Mais il reste un match, il faut y croire. Tant que mathématiquement c'est jouable, nous on va y croire et jouer le coup à fond."
Troisième du groupe C à 90 minutes de son épilogue, Marseille est aujourd'hui, au minimum, assuré de jouer les 16e de finale de l'Europa League. S'ils se retrouvent avec Liverpool et compagnie en C3, les Marseillais sauront où ils ont laissé filer leur qualification. Du côté de Giuseppe-Meazza et au Vélodrome, à chaque fois contre le Milan AC. Didier Deschamps en convient : "Entre le match aller et celui-là, Milan s'en sort bien. Mais c'est aussi ça les grandes équipes." Et l'OM n'en est pas encore une.
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