Berlusconi joue dur

Pas tendre le Cavaliere. Expulsé après un coup de coude grossier sur Marco Boriello lors du choc face à la Juventus (1-1), Philippe Méxès a essuyé les foudres de son boss, sur la chaine Italia 7 Gold ce mardi. Sur le point de redevenir officiellement le président du Milan AC, Berlusconi n'a pas apprécié, c'est un euphémisme, le coup de coude de l'ancien Auxerrois sur Marco Boriello lors du match nul face à la Juventus (1-1) il y a dix jours.

"Son geste est indigne d'un club comme Milan", a ainsi déclaré froidement l'autoproclamé " président le plus titré de l'histoire"  au sujet du libéro des Bleus. Avant le déplacement des milanais à l'Emirates pour y affronter Arsenal en huitième de finale retour de la Ligue des Champions (4-0 à l'aller le champion d'Italie en titre), Berlusconi en a profité pour faire le point sur l'actualité de son équipe.

Alors qu'il avait annoncé l'arrivée d'une pointure internationale lors du dernier mercato, il assure que le Milan n'achetera pas "pour le plaisir d'acheter". "Tevez ou Van Persie pour cet été ? J'ai bien envie de vous répondre mais de qui me parlez-vous ?" déclare-t-il ainsi dans sa morgue habituelle.  Touché (à son échelle) par la crise, comme son pays et sa holding, Berlusconi ne semble pas prêt à faire des folies.

Un seul homme pourrait cependant le faire changer d’avis. "Je ne pourrai jamais refuser d'acheter Cristiano Ronaldo. Mais à un prix raisonnable et en ligne avec la crise économique qui frappe l'Italie", explique-t-il ainsi sans y croire. Comme souvent inspiré, la première fortune de la péninsule s'est ensuite livrée à un véritable éloge de Zlatan Ibrahimovic. Sa star. Lui prédisant même la plus grande des récompenses individuelles. . "Je crois qu'il mérite le Ballon d'Or. Ce sont les matches internationaux qui rentrent le plus en ligne de compte pour l'obtention de ce trophée, alors j'espère qu'il se mettra en évidence en Ligue des Champions".