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L'Inter ne doute de rien
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Publié 12/03/2012 à 19:23 GMT+1
Une élimination face à Marseille mardi soir? Vous n'y pensez pas. L'Inter affiche une certaine confiance à l'heure de retrouver l'OM à San Siro, et ce malgré la défaite du match aller (1-0). En trois semaines, les Nerazzurri ont retrouvé des couleurs, des certitudes, un équilibre et... Sneijder.
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"Une équipe qui vient de jouer la Ligue des champions dix années de suite ne peut pas avoir peur de Marseille." La phrase est signée Marco Materazzi. Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport lundi, l'ancien Nerazzurro affiche sa confiance avant le match retour de mardi soir. A vrai dire, son opinion est loin d'être isolée dans la capitale lombarde. Du côte de l'Inter, malgré la défaite lors de la première manche au Vélodrome (1-0), et même si le club vit sa saison la plus difficile du XXIe siècle en Serie A, personne n'envisage vraiment une autre issue que la qualification.
Il est vrai que l'OM, avec ses quatre défaites de rang, n'est pas au mieux. Mais les Milanais puisent leur confiance dans leurs propres forces. Pas dans les faiblesses adverses. Car l'Inter va mieux depuis le match aller. Surtout, les joueurs de Claudio Ranieri ont enfin gagné, vendredi dernier, sur la pelouse du Chievo Vérone (0-2). Après sept matches sans le moindre succès en Serie A, le groupe revit. Ranieri en a pleuré. Et il est "prêt à pleurer à nouveau de joie mardi", a-t-il plaisanté lundi en conférence de presse. Au-delà du résultat, l'Inter veut s'appuyer sur la manière. Si elle a été très longue à se dessiner, cette victoire à Vérone a été la récompense d'un match enfin cohérent.
Sneijder enfin lui-même
Autant le nul arraché contre Catane la semaine précédente (2-2 alors que les coéquipiers de Stankovic étaient menés 2-0) l'avait été au courage, autant le succès contre le Chievo témoigne d'une vraie montée en puissance. "J'ai beaucoup aimé ce match, avoue Materazzi. J'ai retrouvé l'âme de ces dernières années. Et tactiquement, c'était beaucoup mieux. Claudio Ranieri a mis du temps à trouver la bonne formule, mais je crois que c'est le cas maintenant. Il n'est jamais trop tard pour bien faire." L'entraineur lombard a il est vrai multiplié les changements de système ces dernières semaines, sans jamais parvenir à sortir de son tableau noir une organisation qui satisfasse vraiment ses joueurs. Jusqu'au match contre le Chievo.
Symbole de cette cohérence retrouvée, Wesley Sneijder. Ranieri a enfin repositionné le Néerlandais dans sa position fétiche, en meneur axial, derrière deux attaquants. "Sneijder est un joueur capital, rappelle Milito. Pour nous, les attaquants, il est celui qui amène la lumière par son inventivité. Quand il est au top, c'est plus facile pour nous de marquer." Ranieri se félicite lui aussi du regain de forme de son milieu de terrain. "Ce n'était pas le vrai Sneijder que je voyais avant, estime-t-il. Ce Sneijder-là change le visage de l'Inter, et changerait celui de n'importe quelle équipe."
Un leader de jeu retrouvé, un début de regain de confiance, un meilleur équilibre tactique, voilà trois bonnes raisons d'être optimistes pour les Intéristes avant le huitième retour. Pour un peu, ils en oublieraient qu'ils ont tout de même perdu au Vélodrome. "On ne méritait pas de perdre", assure Milito, persuadé que ce sera une toute autre histoire mardi. "Devant notre formidable public, ajoute-t-il, la pression va être terrible pour Marseille. Avec le soutien de nos supporters, nous pouvons passer, j'en suis convaincu." Ce n'est certes pas la grande Inter de 2010. Mais elle a retrouvé des certitudes qui la fuyaient depuis un bon moment. L'OM est prévenu.
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