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L'OM resserre les rangs

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/09/2011 à 00:28 GMT+2

L'Olympique de Marseille a ramené de Grèce sa première victoire depuis le Trophée des Champions (0-1). Sur la pelouse de l’Olympiakos, Didier Deschamps a mis ses ambitions offensives entre parenthèses et est revenu à ses vieilles recettes : solidité et compacité. Avec réussite.

Marseille's Morgan Amalfitano (C) is surrounded by Olympiakos' (L to R) Jose Holebas, Avraam Papadopoulos and Ivan Marcano during their Champions League Group F soccer match at Karaiskaki stadium in Piraeus near Athens September 13, 2011

Crédit: Reuters

En tant que joueur comme en tant qu'entraîneur, Didier Deschamps a toujours été un homme pragmatique. Alors mardi, s'agissant pour son Olympique de Marseille d'aller récolter en Grèce sa première victoire de la saison, l'ancien capitaine des Bleus s'est rappelé de ce qui a toujours fait la force de ses équipes : la solidité.
Il faut dire que privé de nombreux éléments offensifs, DD voulait surtout éviter à ses joueurs une troisième défaite consécutive, après celles concédées face à Lille (3-2) et Rennes (0-1) en championnat. André Ayew (adducteurs) et André-Pierre Gignac (inflammation de la paroi abdominale) blessés, Mathieu Valbuena en délicatesse avec son genou et laissé sur le banc, le technicien olympien a dû s’adapter et faire avec les moyens du bord. Contre un Olympiakos en manque de rythme évident et longtemps inoffensif, Loïc Rémy s’est retrouvé seul devant. Lucho Gonzalez étant chargé de l'approvisionner en bons ballons. Le duo a connu un succès mitigé : l'ancien Lensois n'a touché que peu de ballons avant de sortir à la 68e, tandis que l'Argentin, dans l'ensemble discret, a jailli au bon moment pour débloquer le score d'un but tout en touché, sur une action initiée par Jérémy Morel.
Morel, l'homme providentiel
Car elle est là la grande satisfaction de la soirée : Jérémy Morel. L'ancien Lorientais symbolise même la victoire d'un Olympique de Marseille solide, appliqué et plus musclé. Monté d'un cran sur l'aile gauche, il a fait preuve d'une grosse activité offensive et défensive. Il a également délivré quelques centres plus dangereux les uns que les autres à destination de Cheyrou (35e) et Lucho (42e), avant que l'ancien stratège de Porto ne transforme enfin une de ses offrandes (51e). Deschamps a eu le bon feeling. "(Jérémy) a souvent joué à ce poste ailleurs et plutôt bien. J'ai fait ce choix par rapport aux joueurs à disposition et aux absences. C'était pour l'équilibre de l'équipe", a-t-il reconnu après le match.
L'entraîneur marseillais, qui parlait de projet de jeu offensif à moyen terme, a cédé aux exigences du court terme. Et devrait tenir compte de cette première sortie européenne où, si tout n’a pas été parfait, l’OM a gagné. Dimanche à Lyon, pas sûr qu'il modifie énormément ses plans et ce 4-2-3-1. Même si la fin a été plus compliquée, ce système lui a donné quelques gages avec une doublette Cheyrou - Diarra à la récupération. Deschamps a joué la sécurité. Il continuera certainement. Après tout, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures.
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