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Ligue des champions : Avec le Bayern, Manchester United ou la Juventus, le Real risque gros

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/12/2012 à 22:52 GMT+1

Entre le Bayern Munich, Manchester United et la Juventus Turin, le Real Madrid a 60% de chances d’hériter d’un tirage très compliqué en huitième de finale de la Ligue des champions, jeudi. S’il parvient à éviter ce trio de géants européens, le club merengue, dont la C1 devient l’objectif prioritaire compte tenu de son retard en Liga, devra en découdre soit avec le PSG, soit avec Schalke 04.

FOOTBALL - 2012/2013 - Van Persie - Ribery - Pirlo - montage

Crédit: Eurosport

On a coutume de dire qu’il n’y a plus de petites équipes en huitième de finale de la Ligue des champions. Concernant les adversaires potentiels du Real Madrid à ce stade de l’épreuve, on serait même tenté de dire qu’il n’y a quasiment que des grosses équipes. Deuxième de son groupe derrière le Borussia Dortmund, le club merengue ne peut affronter ni l’équipe allemande, ni les deux autres formations espagnoles, Barcelone et Malaga. Cela le laisse avec cinq adversaires potentiels, parmi lesquels figurent trois géants européens : le Bayern Munich, Manchester United et la Juventus Turin. Le Real a donc 60% de chances de tirer un très gros en huitième de finale. Sinon, ce sera le PSG ou Schalke 04, deux adversaires a priori plus abordables, mais qui ont eux aussi des arguments pour menacer le club merengue dans sa quête d’un dixième titre de champion d’Europe, devenu son principal objectif compte tenu de son retard en Liga.
BAYERN MUNICH : LE CLASICO DE LA C1
Le duel Real-Bayern est un classique de la C1, puisque les deux équipes se sont déjà retrouvées à dix reprises dans cette épreuve. Et les deux dernières confrontations ont tourné en faveur du club bavarois, qui a sorti l’équipe merengue en huitième de finale en 2006/2007 (2-3, 2-1), et surtout en demi-finale la saison passée, au terme d’une séance de tirs au but à Santiago-Bernabeu (2-1, 1-2, 3-1 t.a.b.). Alors que les Madrilènes partaient légèrement favoris pour accéder à la finale.
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2011/12 CL Real Madrid-Bayern Neuer Ronaldo

Crédit: Eurosport

Les rôles ne seraient plus vraiment les mêmes si les deux équipes devaient se retrouver en huitième de finale cette année. Le Real n’est plus l’implacable machine qu’il était au printemps. Et le Bayern parait encore plus fort que l’équipe qui avait atteint la finale au mois de mai. Sa force de frappe offensive est toujours impressionnante, et sa défense est beaucoup plus stable depuis l’arrivée de Dante et de Javi Martinez. A l’heure actuelle, le Bayern n’est pas loin d’être la formation la plus redoutable du plateau avec le FC Barcelone. Et probablement celle que le Real souhaite impérativement éviter.
MANCHESTER UNITED : ENCORE MEILLEUR
Avant son élimination précoce dès la phase de poules la saison passée, Manchester United s’était imposé comme l’un des clubs les plus performants et les plus réguliers en Ligue des champions. Sacrés en 2008, finalistes en 2009 et 2011, les Red Devils sont habitués à aller loin dans cette épreuve. Et ils ont pris soin de se mettre rapidement à l’abri d’une mauvaise surprise en validant leur qualification et la première place de leur groupe dès la quatrième journée, grâce à un succès à Braga (1-3).
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Manchester United strikers Robin van Persie and Wayne Rooney (Reuters)

Crédit: Reuters

"Man Unitd" réalise une excellente première moitié de saison, comme en témoigne aussi sa première place en Premier League, où les Mancuniens ont signé 14 victoires en 17 matches et devancent le champion sortant, Manchester City, de six longueurs. Même s’il a remporté ses deux dernières confrontations en Ligue des champions face aux Anglais (en quart de finale en 1999/2000 et 2002/2003), le Real Madrid a tout à craindre de la formation de Sir Alex Ferguson, qui a pris une dimension encore plus importante depuis l’arrivée de Robin van Persie, l’un des buteurs les plus prolifiques au monde à l’heure actuelle (15 buts en 21 matches).
JUVENTUS TURIN : LA BÊTE NOIRE CONTEMPORAINE
Double championne d’Europe (1985, 1996), la Juventus Turin n’a pas manqué ses retrouvailles avec la Ligue des champions en terminant en tête de son groupe devant le Shakhtar Donetsk et le tenant du titre, Chelsea. Le Real Madrid a des raisons de vouloir éviter cet autre ténor européen, considéré comme un outsider sérieux pour le titre cette saison en C1. Déjà parce qu’il lui a rarement réussi ces derniers temps. Depuis sa victoire sur la Juve en finale de la Ligue des champions 1998 (1-0), le club merengue a systématiquement subi la loi de la Vieille Dame.  Elle l’a éliminé en demi-finale de la même épreuve en 2002/2003 (1-2, 3-1), puis en huitième de finale en 2004/2005 et avait remporté les deux confrontations en phase de poules en 2008/2009 (2-1, 2-0).
La Juve s’annonce comme un adversaire potentiel d’autant plus redoutable pour le Real qu’elle confirme ses aptitudes de la saison passée, au terme de laquelle elle présentait la meilleure défense des cinq grands championnats européens. Elle domine encore la Serie A dans ce secteur avec seulement dix buts encaissés, et elle a conclu la phase de poules avec quatre buts concédés, le deuxième total le plus faible derrière le PSG (3). Tout en affichant la quatrième attaque de l’épreuve avec 12 réalisations. Efficace aux deux extrémités du terrain et dotée d’un des milieux les plus compétitifs en Europe (Pirlo-Vidal-Marchisio), la Juventus a tous les arguments pour menacer le Real.
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juventus shakhtar

Crédit: Imago

PARIS-SG : SOUVENIRS, SOUVENIRS...
S’il n’a guère brillé sur la scène européenne ces dernières saisons, l’ambitieux PSG n’en est pas moins considéré comme un adversaire à éviter pour l’ensemble des participants aux huitièmes de finale de la Ligue des champions. Y compris pour le Real Madrid, même si le club français représenterait un tirage moins corsé que le Bayern, MU ou la Juve. En Coupe d’Europe, le club merengue a perdu ses deux confrontations face à Paris, dont le moment de gloire reste justement une qualification acquise au Parc face aux Madrilènes en quart de finale de la Coupe de l’UEFA 1992-1993 grâce à un succès 4-1, après une défaite 3-1 au match aller à Santiago-Bernabeu. L'année suivante, le Real était encore tombé devant les Parisiens en quart de finale de la Coupe des coupes (0-1, 1-1).
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FOOTBALL - 1993/1994 - PSG-Real - Roche - Butragueno

Crédit: AFP

Vingt ans plus tard, le PSG va aborder les huitièmes de finale de la Ligue des champions avec le statut d’équipe qui a marqué le plus de points lors de la phase aller (15) et qui a encaissé le moins de buts (3). Si elle manque de vécu en C1 par rapport aux autres adversaires potentiels du Real, la formation parisienne peut aussi compter sur l’expérience de son entraîneur Carlo Ancelotti, et d’individualités comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou Thiago Motta pour compenser cette lacune. Paris a le profil du trouble-fête prêt à croquer un gros poisson à ce stade de l’épreuve. Surtout ce Real qui lui rappelle de si bons souvenirs.
SCHALKE 04
Sur le papier, c’est probablement l’adversaire le plus abordable pour le club merengue, qui n’a jamais rencontre Schalke 04 en Coupe d’Europe. Si elle a terminé en tête et invaincue dans son groupe de Ligue des champions (3 victoires, 3 nuls), l’équipe de Gelsenkirchen ne réalise pas une grande saison pour autant. Elle a bouclé la phase aller de la Bundesliga à la septième place après une série de six matches sans succès, dont quatre défaites, avant de conclure son année par une élimination en huitième de finale de la Coupe d’Allemagne face à Mayence, à domicile (1-2).
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Arsenal's Lukas Podolski (R) is challenged by Schalke 04's Atsuto Uchida (Reuters)

Crédit: Reuters

Mais le club allemand a montré par le passé qu’il était capable de compenser ses difficultés en championnat par des exploits sur la scène européenne.  Il y a deux ans, il avait ainsi atteint le dernier carré de la Ligue des champions après avoir éliminé l’Inter, tenante du titre, en quart de finale, tout en prenant une très décevante 14e place en Bundesliga. Et le fait que Schalke 04 soit considéré comme  le meilleur tirage pour le Real Madrid rend cette formation d’autant plus dangereuse. Encore plus si l’on tient compte des difficultés constantes des Madrilènes quand ils doivent jouer en Allemagne (17 défaites, 6 nuls et 1 victoire).
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