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Dortmund - Real (2-0), notre antisèche : A lui tout seul, Reus a mis le Real à genoux

François-Xavier Rallet

Mis à jour 09/04/2014 à 11:26 GMT+2

Auteur d’un doublé, l’étincelant Marco Reus a longtemps permis au Borussia d’espérer face au Real. Mais la marche s’est avérée trop haute. Notre antisèche.

2014 Dortmund Real Madrid Reus Casillas

Crédit: Panoramic

Le jeu : Di Maria a libéré le Borussia

Tiraillé entre la prudence et l’envie de se projeter vers l’avant pour emballer le match, le Borussia a débuté la partie sur la réserve. La peur d’un contre peut-être qui aurait condamné ses chances pour de bon. Dans un 4-4-2 inhabituel, avec Reus et Lewandowski en pointe, Dortmund a ensuite parfaitement utilisé le ballon. Le penalty raté de Di Maria a permis aux Allemands de se libérer, de leur donner ce courage indispensable pour renverser la montagne blanche.
Même si les deux équipes se sont partagé le cuir durant toute la partie (51%-49%), les Borussen, au collectif aiguisé, se sont procuré les occasions les plus dangereuses. De leur côté, les Merengue, Bale (49e et 59e) et Benzema (60e et 80e) en tête, ont souvent tenté de faire la différence en contre. Sans réussite. L’absence de Ronaldo, contraint de rester sur le banc en raison d’une tendinite à un genou, n’a pas aidé les desseins madrilènes.

Les joueurs : Reus puis Casillas au sommet de leur art

A lui tout seul, Marco Reus a fait vaciller le Real Madrid. Titularisé dans l’axe, aux côtés de Lewandowski, l’Allemand a survolé la partie. En 13 minutes, Reus a inscrit deux buts synonymes d’espoir pour les Borussen. Deux réalisations qui ont suivi deux erreurs défensives de Pepe et d’Illaramendi. La performance de l’étincelant Reus a permis à son équipe de croire en l’impossible.
Du côté des Madrilènes, l’homme du match est assurément Iker Casillas. Pour sa 80e sortie en Ligue des champions (seul Xavi en compte plus – 83), San Iker a fait des miracles sur sa ligne dans les moments chauds. La main ferme, le portier espagnol a repoussé les ultimes tentatives allemandes et permis à son équipe d’éviter la prolongation.

Le tournant qui n’a pas eu lieu :

65e minute : Mkhitaryan se retrouve avec la balle qui doit permettre au Borussia de revenir à égalité sur l’ensemble des deux matches. Parfaitement lancé dans la profondeur, sur une merveille de passe de Reus, l’Arménien évite la sortie de Casillas à l’entrée de la surface, se désaxe légèrement puis envoie, du gauche, le ballon… sur le poteau.

La décla 

Iker Casillas : "Nous avons vraiment trop souffert ce soir (mardi). Même si c'est nécessaire de temps en temps afin de se rappeler que rien n'est facile. "

La stat : 3

L’Italien Carlo Ancelotti est devenu le troisième entraîneur à rallier les demi-finales de la Ligue des champions avec trois clubs différents, après le Portugais José Mourinho (4) et le Néerlandais Louis Van Gaal (3).

Le tweet qui nous a fait sourire

"Moi ? Mais j’ai rien fait, M. l’arbitre…"

La question : cette défaite du Real, un simple accident ?

Depuis son récent coup de mou en championnat, marqué par deux défaites de rang, le Real Madrid avait repris sa marche en avant depuis le 29 mars. Entre deux cartons en Liga (Rayo Vallecano (5-0) et Real Sociedad (0-4)), les Madrilènes avaient maîtrisé le Borussia (3-0) à Bernabeu. Ce revers est un coup d’arrêt, c’est certain. Faut-il s’en inquiéter ? Peut-être. L’absence de Ronaldo a été préjudiciable. Espérons pour les Madrilènes que celle-ci ne se prolonge pas trop longtemps.
picture

2014 Dortmund-Real Ronaldo

Crédit: Panoramic

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