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Naples - OM : Les 13 raisons de regarder (quand même) le match

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ParEurosport

Mis à jour 06/11/2013 à 01:11 GMT+1

Chant du cygne, ferveur napolitaine, buts, Jordan Ayew, Rafael Benitez… L'OM est aux portes de l'élimination mais son déplacement à Naples vaut le détour.

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Crédit: Eurosport

  • Parce qu'après, ce sera plié…
Dans beaucoup d’esprits, la Ligue des champions commence en février, lorsque la formule aller-retour vient réveiller des sensations que la phase de poules ne peut exhaler. Mais ce mercredi, à Naples, c'est bien un match à mort que l'Olympique de Marseille dispute. Tout autre résultat qu'une victoire condamnera définitivement les espoirs de qualification, déjà pas bien élevés. Et comme Naples part favori de la rencontre, si vous voulez encore vibrer devant un potentiel exploit marseillais, le déplacement à Naples risque bien d'être celui de la dernière chance, avant des lendemains moroses.
  • ... sauf si l'OM fait comme Plzen !
Au San Paolo napolitain, on attend donc le chant du cygne marseillais. Et pourquoi pas l'exploit ? L'OM a déjà su le faire, ces dernières saisons. Et le Napoli a déjà craqué, il n'y a pas si longtemps, dans cette antre où il semble invincible. Pour la dernière saint-Valentin, ce sont les Tchèques de Plzen qui ont connu un soir de fête en Campanie (0-3). Le Viktoria Plzen ? Oui, oui, celui-là même qui se fait rosser cette saison dans le groupe D de la Ligue des champions. L'OM peut bien y croire, et vous aussi.
  • Pour voir Naples avant de mourir
Marseille s'enorgueillit de la ferveur brûlante qui peut entourer son club, Naples a du répondant dans le domaine. L'un de ceux qui en parlent le mieux, c'est Alain Boghossian, passé de l'OM au Napoli à l'été 1994.
Et si vous ne croyez pas l'ancien milieu marseillais, vous pouvez juger par vous même :
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La ferveur de San Paolo

  • Parce que Marseille va un peu mieux
Voir l'OM, sans succès depuis fin septembre, filer à l'abattoir à Naples, on aurait compris que la perspective vous emballe peu. Sauf que ce week-end, l'OM a su (légèrement) redresser la tête, mettant fin à Rennes (1-1) à une série de cinq défaites. Dans les têtes, ça soulage. Sur le terrain, Jordan Ayew s'est décoincé, neuf mois et demi après son dernier but dans le jeu. C'est toujours ça, surtout en période de brouille entre Gignac et Baup.
  • Parce que Naples va aligner son trio magique
Après Lavezzi, Cavani est parti vers Paris ? Naples n'affiche pas moins une ligne offensive des plus séduisantes. Gonzalo Higuain, Lorenzo Insigne et José Callejon devraient être associés. À eux trois, ils pèsent quatorze buts cette saison et, ensemble, ils n'ont jamais goûté la défaite, participant très activement au meilleur début de championnat jamais réalisé par Naples (9 victoires, 1 nul et 1 défaite).
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Gonzalo Higuain, Napoli (AFP)

Crédit: AFP

  • Parce que vous pouvez bien faire l'effort sur un quart d'heure
Vous avez prévu de passer votre soirée à zapper d'un match à l'autre, aux quatre coins de l'Europe ? Plutôt que de courir après les buts avec un train de retard, anticipez et attaquez la soirée sur le bon terrain : cette saison, Naples a trouvé la faille huit fois dans les premiers quarts d'heure de ses matches. Un quart d'heure, c'est ce qui a suffi à Nelson Oliveira et Jordan Ayew pour mettre Rennes et Marseille à égalité 1-1, dimanche.
  • De toute façon, avec Naples, c'est but(s) à coup sûr
Au cours de ses 17 matches de Ligue des champions, Naples n'a trouvé qu'un seul adversaire capable de l'empêcher de marquer. C'était Arsenal, il y a un peu plus d'un mois, à l'Emirates. Les Gunners en avaient mis deux, si bien que tout match avec les Azzurri en C1 a donné au moins un but à voir. Pour les Marseillais, la statistique vaut, cruellement, sur les six derniers matches : l'OM a à chaque fois encaissé au moins deux buts.
  • Parce que l'OM enfile son costume d'arbitre
Naples, Dortmund et Arsenal : six points devant Marseille, trois équipes attaquent ces matches sur la même ligne, ou presque, et avec toutes les chances de se disputer les deux premières places du groupe F. Elles auront l'occasion de s'expliquer entre elles mais elles ont tout intérêt à assurer le carton plein face à l'OM. Naples ouvre le bal.
  • Pour souffler les bougies marseillaises
Et de 100 ! Tours de qualifications inclus, l'OM va disputer à Naples son 100e match en C1. Depuis 1992 et la naissance de la Ligue des champions, le compte reste rond : 70 matches.
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anniversaire bougies

Crédit: DR

  • Parce que Jordan Ayew retrouve un autre ami
Vous avez été déçu par la tranquillité affichée de la relation entre Jordan Ayew et Mathieu Valbuena, dimanche, à Rennes ? Vous auriez préféré voir le fougueux Ghanéen sortir de ses gonds face à son équipier ? Peut-être aurez-vous plus de chances avec les adversaires napolitains. Il y a deux semaines, en toute fin de match, Ayew s'était fendu d'un coup de coude aussi inutile que symptomatique de sa nervosité sur Inler.
  • Pour le précédent de l'Inter
Les Marseillais gardent tout de même de bons souvenirs d'Italie, notamment lors de leur dernier déplacement. En mars 2012, un but improbable de Brandao permet à l'OM de faire tomber l'Inter Milan pour rejoindre les quarts de la Ligue des champions. Les Marseillais peuvent aussi s'inspirer de Georges Weah, double-buteur lors de la dernière visite d'un club français à Naples. À l'époque, le Libérien évoluait chez le rival parisien (0-2, octobre 1992).
  • Parce qu'il y a trois comptes à régler avec Benitez
La finale de la Coupe de l'UEFA, perdue en 2004 face à Valence ? Rafael Benitez était sur le banc adverse. La plus large défaite à domicile de l'OM sur la scène européenne ? Benitez, encore, lors d'une visite humiliante de Liverpool au Vélodrome, en décembre 2007 (0-4). Et l'entraîneur des Reds bourreaux des espoirs européens du TFC d'Elie Baup à l'été 2007 ? Benitez, toujours. À Marseille, il y a de nombreuses raisons de vouloir faire ravaler à l'entraîneur espagnol sa série de quatre victoires consécutives face à l'OM.
  • Si l'OM perd, ça restera historique
Une défaite, la quatrième cette saison en Ligue des champions, permettrait toujours aux statisticiens de mettre à jour les faits d'armes marseillais sur la scène européenne. L'OM, qui restait sur trois défaites face au Bayern et à l'Inter lors de l'édition 2011/2012, enchaînerait là un septième revers consécutif en C1, une première pour le club.
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