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Ligue des champions - AS Monaco : Danijel Subasic a définitivement gagné son pari

ParAFP

Mis à jour 22/10/2014 à 00:05 GMT+2

Arrivé dans un club de Monaco au fond du championnat de L2 lors du mercato de janvier 2012 avec pour objectif personnel de jouer l'Europe, le gardien croate Danijel Subasic, longtemps critiqué, a gagné son pari.

Danijel Subasic a toujours su repousser la concurrence dans le but de l'AS Monaco

Crédit: Panoramic

Si Monaco, qui reçoit le Benfica Lisbonne mercredi, a gardé ses cages vierges contre Leverkusen et à Saint-Pétersbourg en Ligue des champions, Danijel Subasic y est forcément pour quelque chose. En presque trois ans, le Croate, désormais titulaire en sélection nationale, a, comme son club, franchi avec succès tous les obstacles, depuis les bas-fonds de la L2, où Monaco végétait quand il a rejoint la Principauté à l'hiver 2012.
J'en suis très satisfait, dit-il. J'ai toujours eu cette ambition de jouer l'Europe avec Monaco. C'est le cas. Je veux rester ici longtemps, continuer à progresser avec ce club. Et jouer l'Europe chaque saison.
Pourtant, rien n'a été offert à celui qui s'était imposé à l'Hajduk Split avant de débarquer en Principauté. Au départ, ses dirigeants comptaient sur lui pour ramener le club dans l'élite. Mais, au niveau de sa direction, des doutes subsistaient quant à sa capacité à aider le club à s'installer au plus haut niveau. Régulièrement, le nom de gardiens parmi meilleurs spécialistes mondiaux du poste a d'ailleurs été associé à l'AS Monaco.
Ces interrogations s'opposaient cependant diamétralement à la confiance que le staff de Claudio Ranieri pouvait alors lui porter. André Amitrano, entraîneur spécifique des gardiens monégasques, témoigne: "A son arrivée, il venait avec un acquis solide. Mais sortait d'une opération d'un genou. Il avait du potentiel. Un potentiel sur lequel lui-même ne croyait pas. De l'extérieur, il n'avait jamais l'image d'un titulaire. Mais les entraîneurs qui sont passés lui ont tous fait confiance." Même lorsque l'Argentin Romero, futur finaliste du Mondial 2014, lui a été accolé la saison dernière. Même lorsque le Néerlandais Stekelenberg, finaliste du Mondial 2010, a débarqué cette saison.
"La prochaine finale, c'est pour moi", en sourit d'ailleurs Subasic, qui apprécie toutefois cette concurrence. "Avant, chaque semaine, on annonçait quelqu'un de nouveau, se remémore-t-il. Mais ce n'est pas grave, je travaille beaucoup. J'ai bien joué en L2, bien joué la saison passée. Moi, je trace ma route. La pression existe toujours. Mais, c'est mieux lorsque tu allumes ton téléphone ou ton ordinateur et qu'il n'y a pas de nom annoncé pour te remplacer." "En ce moment, c'est plus calme à ce niveau, c'est vrai, se réjouit le portier. Mais il y a des bons gardiens ici. J'ai aimé travaillé avec Romero. J'aime travailler avec Stekelenburg aujourd'hui. Ce sont des gardiens de top niveau. Chaque jour, dans nos séances, on s'oblige à s'améliorer."
En trois ans, Subasic s'est transformé. "Je pesais 90 kilos en arrivant, j'en ai perdu 7", souligne-t-il. En compagnie du préparateur physique Carlo Spignoli et d'Amitrano, il s'est forgé une carapace. "Dédé (Amitrano) me donne beaucoup de confiance", insiste Subasic. "Il a gagné en présence, en maturité mais aussi en force et en explosivité", précise Amitrano.
Aujourd'hui, Subasic sait qu'il doit encore progresser dans de nombreux domaines, "comme les sorties aériennes, donc dans la concentration", dit-il. Mais, il est devenu efficace et enchaîne, en sélection ou en coupe d'Europe, les rencontres de haut niveau. Et surtout, il a enfin gagné sa légitimité.
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Raggi et Subasic savourent le nul ramené du Parc

Crédit: AFP

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