Ligue des champions : Le PSG bat l'Ajax (3-1) et reste en tête devant le Barça

Plutôt discret, pas franchement en réussite sur ses rares situations chaudes et même parfois pataud balle au pied, Zlatan Ibrahimovic a semblé longtemps emprunté face à l'Ajax d'Amsterdam. Mais il a suffi d'un enchainement merveilleux : contrôle poitrine – reprise quasiment dos au but pour faire basculer le match.

Jusqu'à cette 83e minute, Paris, diminué par de nombreuses absences (Thiago Silva, Verratti, Thiago Motta), souffrait face à des Néerlandais généreux. Le Suédois a douché leur espoir. Auteur d'un doublé, Edinson Cavani, lui, a scellé le score (3-1) pour une victoire laborieuse mais précieuse. Elle permet à Paris de conserver la tête du groupe F malgré la leçon du Barça à Nicosie (0-4). Les hommes de Laurent Blanc ont toujours un point d'avance et défendront leur leadership au Camp Nou le 10 décembre pour le dernier match des poules de Ligue des champions. Un nul suffira à leur bonheur.

Longtemps, ce match du PSG a ressemblé à tous les autres en C1. Une prestation sans génie, une défense solide et un but d'Edinson Cavani pour assurer une victoire courte mais précieuse. Mais l'égalisation de l'Ajax par Klassen (67e) a réveillé des Parisiens complètement anesthésiés par l'ouverture du score de l'Uruguayen, sur un sublime service de Lavezzi (33e).

Piégé au match aller (1-1), cette fois, le PSG a réagi. La présence d'Ibrahimovic facilite bien sûr les choses car tout ne fut pas parfait, loin de là. Le milieu de terrain parisien (composé de Rabiot, Matuidi et Pastore) a souffert et n'a pas su accélérer le jeu lorsqu'il le fallait. Face à une Ajax qui a récité un football d'école appliqué mais sans tranchant, Paris n'a pas vraiment été mis en danger, s'enfermant dans un ronron dont il est désormais coutumier.

Bien sûr, l'Ajax a marqué sur sa seule action dangereuse mais, avant le dernier quart d'heure, Paris n'a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent non plus, hormis un face-à-face raté de Lavezzi (24e). Et c'est en contre qu'il a fini par trouver l'ouverture. Le PSG n'était pas à un paradoxe près ce mardi mais il garde son destin entre les mains. Voilà bien l'essentiel.