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Monaco : l'envie d'y croire, quand même

Maxime Dupuis

Mis à jour 04/05/2017 à 11:59 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Les statistiques ne donnent que peu de chances de qualification aux Monégasques. Battues 2-0 à domicile, les ouailles de Leonardo Jardim auront besoin de réussir un exploit XXL à Turin, mardi prochain. Ils ne savent pas s'ils en sont capables mais ils ont envie d'y croire. C'est déjà beaucoup.

Radamel Falcao et Giorgio Chiellini lors de Monaco - Juventus en demi-finale de la Ligue des champions le 3 mai 2017

Crédit: AFP

Massimiliano Allegri est un homme bien élevé. Du coup, quand un journaliste lui a demandé sans sourciller si la Juventus Turin était déjà en finale de la Ligue des champions et prête à embarquer pour Cardiff, l'entraîneur et son élégance élancée a eu la meilleure réponse possible. Pas de langue de bois. Mais un constat terre à terre. "Pour l'instant, on est à Monaco. Pas à Cardiff". Point barre. Lui comme ses joueurs, qui ont fêté leur succès avec les nombreux supporters bianconeri massés dans le stade Louis-II, savent néanmoins que plus de la moitié du chemin est parcouru.
Les statistiques, dont on a appris à se méfier depuis le 8 mars dernier, ne donnent à Monaco que 2% de chances de renverser la situation et de se qualifier pour la grande finale du 3 juin. C'est peu. Mais les Azuréens n'ont pas le droit de ne pas y croire.
On ne joue pas tous les jours des demi-finales de la Ligue des champions. C'était même la première fois pour tous les joueurs de Leonardo Jardim. Ils ont payé cher leur inexpérience. Mais ont envie qu'elle serve à quelque chose. Et pas plus tard que mardi prochain à Turin où s'agira de renverser une montagne. "C'est difficile, mais on croit que tout est possible dans le foot, on va lutter comme d'habitude, a lancé Falcao en zone mixte. Nous avons un petit pourcentage de chances. De notre côté, il faut qu'on se donne à 100%."
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Falcao : "Buffon a été magnifique"

"Si on marque les premiers, qui sait ?"

Valère Germain, entré en cours de match, pense de son côté que Monaco n'a rien à perdre et même tout à gagner. Comment ? En faisant comme d'habitude, pardi ! "Il nous a manqué un peu de folie, celle qu'on avait mise contre Manchester City et contre Dortmund, et celle qu'on met depuis le début de saison. Aller chercher l'adversaire, redoubler les centres, ce qu'on a moins fait mercredi soir... On se doit d'y croire, on est en demi-finale, on n'a pas le droit de lâcher, ça peut aller très vite, il suffit qu'on marque rapidement à Turin. Mais il faut d'abord bien se concentrer sur Nancy, notre premier objectif, pour reprendre confiance, et ensuite aller là-bas libéré."
Nancy et le championnat, c'est le mot d'ordre qui a vite repris le dessus, mercredi. Dans les bouches des joueurs, comme celle de Leonardo Jardim. Le Portugais, qui ne voudrait pas tout gâcher, veut faire d'une pierre deux coups : se rapprocher du titre de champion de France et se servir du rendez-vous sur le synthétique lorrain pour préparer Turin. "Il faut toujours y croire. Et la meilleure manière d'aborder le retour dans de bonnes conditions, c'est de gagner à Nancy. C'est un match clé en championnat qui nous lancera pour le retour à Turin."
"Les chances sont vraiment minimes, il faut être honnête, mais les miracles, ça peut arriver. Si on marque les premiers, qui sait ?, renchérit Vadim Vasyliev, le vice-président de Monaco. Nous allons y croire." Tout le football français aura aussi envie d'y croire très fort. Après un mercredi qui a vu Lyon se faire éparpiller à Amsterdam (4-1) et Monaco plier face à la Vieille Dame, ce serait tellement beau. Des demi-finales européennes, l'élite tricolore n'en joue pas tous les jours.
Fabinho et Claudio Marchisio lors de Monaco - Juventus en demi-finale de la Ligue des champions le 3 mai 2017
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