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Muet à Madrid (0-0), l'Atlético élimine le Bayer Leverkusen

Anthony Tallieu

Mis à jour 15/03/2017 à 23:15 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Vainqueur à l'aller (2-4) en Allemagne, l'Atlético a fini le travail, contre le Bayer Leverkusen, ce mercredi, en huitièmes de finale retour de Ligue des champions. Les Colchoneros ont fait match nul contre les Allemands (0-0). Un résultat qui suffit à leur bonheur.

Jan Oblak (Atlético) contre Leverkusen

Crédit: AFP

L'Atlético avait fait les trois-quarts du boulot à l'aller et n'a pas vraiment tremblé. Vainqueur 4-2 en Allemagne, les Colchoneros ont assuré un score de parité nul et vierge (0-0), bien aidés par leur gardien Jan Oblak qui a multiplié les parades en seconde période. Sans forcer leur talent, les Espagnols se qualifient sans encombre pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, seule compétition qui peut encore véritablement leur offrir des espoirs de remporter un titre cette année.
Les détracteurs de l'Atlético ne se seront pas réconciliés avec la formation de Diego Simeone ce mercredi soir. Très sereine grâce au score de l'aller, elle fut souvent dans la gestion plus que dans la recherche de faire mal à son adversaire. Malheureusement pour les supporters de Vicente Calderon, le dixième de Bundesliga a mis une mi-temps à se dérider, ce qui a donné un premier acte très terne que seules deux parades rapprochées de très grande classe de Bernd Leno sur Ángel Correa (38e) et Koke (40e) sont venues éclairer.

Oblak a assuré le show

Ces deux arrêts auraient pu suffire à désigner le gardien allemand, en concurrence avec le toujours solide Diego Godin, comme homme du match. Mais Leno s'est fait voler la vedette par son homologue de l'Atlético. Jan Oblak n'a pratiquement rien eu affaire pendant plus d'une heure, mais a tout simplement été immense dès que son équipe a eu besoin de lui. En l'espace de quinze secondes, le Polonais a gagné un face-à-face avec le jeune prodige allemand Julian Brandt et écœuré deux fois à bout portant Kevin Volland.
Les gants soudainement très chauds, Oblak ne s'est pas arrêté en si bon chemin, mettant en échec Karim Bellarabi (73e), Leon Bailey et Kevin Kampl (80e). Pas récompensé de ses intentions de jeu en seconde période, le Bayer quitte la compétition avec la frustration de ne pas avoir fait tomber la très hermétique Atlético, qui rejoint tranquillement les quarts de finale pour la quatrième saison d'affilée.
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