Ligue des champions - Après Bayern - Real (2-2) - Carlo Ancelotti : "Le Bayern a montré sa meilleure version, pas nous"
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ParArthur Merle
Mis à jour 01/05/2024 à 01:40 GMT+2
Devant au score puis mené 2-1, le Real Madrid a finalement assuré l'essentiel en ramenant un match nul de l'Allianz Arena mardi soir (2-2), en demi-finale aller de Ligue des champions. Mercredi prochain, les hommes de Carlo Ancelotti auront leur public derrière eux pour tenter de faire la différence. Et le technicien italien l'assure : son équipe en a encore sous le pied.
Le Real est-il toujours favori ?
Le Real Madrid aurait pu repartir avec mieux qu'un nul, tant le Bayern a semblé, un temps, éteint par l'ouverture du score madrilène contre le cours du jeu. Avec pire, aussi, si les hommes de Thomas Tuchel avaient concrétisé leurs occasions de faire le break à 2-1. A l'arrivée, tout ce beau monde s'est séparé sur un match nul (2-2) au terme de cette demi-finale aller en Allemagne. Et c'est au Santiago Bernabeu que tout se jouera mercredi prochain.
Quand on se souvient à quel point l'écrin madrilène porte la formation de Carlo Ancelotti en C1, c'est tout sauf une bonne nouvelle pour le Bayern. "Le résultat est bon, a d'ailleurs reconnu le coach italien. Le contenu aurait pu être meilleur. Le Bayern est très dangereux. Il a montré sa meilleure version, pas nous. On a le temps de s'améliorer d'ici mercredi".
Ou comment tout dire de manière concise. Le Real n'a pas brillé mardi, en entrant notamment très mal dans son match. Mais rester calme dans la tempête est une habitude chez les Merengue, peu convaincants contre Leipzig en 8es, souvent secoués par City en quarts.
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Vinicius Junior
Crédit: Getty Images
C’est encore du 50-50
"Ils ont une équipe avec des grands joueurs, on s'attendait à un match difficile, a expliqué Aurélien Tchouaméni au micro de Canal+. C'est sûr que le début de la deuxième mi-temps ne s'est pas passé comme on le voulait, mais on a réussi à revenir. Avec les joueurs qu'on a, on sait qu'on peut revenir. On sait qu'il faut tout donner jusqu'à la fin. C'est dans l'ADN de notre équipe".
L'ADN de ce Real, c'est aussi d'être capable de faire mal dans ses temps faibles. De marquer, comme ce mardi, sur son premier ballon touché dans la surface adverse, après avoir passé 15 minutes à courir derrière le ballon. D'égaliser alors que le Bayern a eu les occasions de faire le break.
"On est un peu déçus à la fin, car on avait le match sous contrôle à 2-1 et on a concédé l'égalisation. C'est décevant, a avoué Eric Dier sur Canal +. Mais on va jouer le prochain match comme s'il y avait eu 0-0. On a hâte d'aller à Madrid". "C'est encore du 50-50, j'en suis sûr, a de son côté assuré Thomas Tuchel. Evidemment que c'est possible. Nous voulons gagner à Madrid et aller à Wembley".
L'ambition est là. Reste cette impression que le Bayern pouvait difficilement faire mieux, quand le Real a encore de la marge.
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