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ASSE, Bernard Caïazzo sur la Ligue Europa : "Il faut accepter de laisser des plumes en L1"

Martin Mosnier

Mis à jour 29/08/2014 à 18:21 GMT+2

Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de l'ASSE, prévient que l'ASSE disputera la Ligue Europa sans arrière-pensée quitte à le payer en championnat.

Bernard Caïazzo (Saint-Etienne)

Crédit: Panoramic

Quel sentiment vous anime alors que Saint-Etienne a hérité de l'Inter Milan, de Dnipro et de Qarabag en poule de la Ligue Europa ?
B.C. : Lille est tête de série et, sur le papier, on a un meilleur tirage. Notre tirage nous rend heureux et on est vraiment content d'affronter l'Inter. On est là pour apprendre. L'ASSE doit devenir un club européen et nous nous devons de marquer des points à l'indice UEFA. A ce titre, l'élimination de l'OL est une très mauvaise nouvelle pour le foot français et je ne m'en félicite pas. Bien sûr, on sait que ce sera compliqué notamment nos déplacements en Ukraine et en Azerbaïdjan trois jours avant des matches de Ligue 1. Mais il faut accepter de laisser des plumes en championnat.
Vous comptez donc jouer l'Europe sans arrière-pensée.
B.C. : Depuis l'arrivée des Qataris, nous sommes la troisième équipe du championnat en terme de résultat. Aujourd'hui, notre progression passe par l'Europe. Et si nous devons en souffrir en L1, c'est le prix à payer pour progresser et apprendre. C'est la règle du jeu.
La dernière fois que l'ASSE a joué l'Europe à fond, elle a terminé sa saison aux portes de la relégation (2008-09, 17e de L1).
B.C. : Oui mais l'équipe est plus costaude qu'en 2008 et nos adversaires en championnat sont peut-être moins forts. Lyon ou Bordeaux ont sans doute perdu en compétitivité à cause de leur politique de gros salaires. De toute façon, l'Europe fait partie de l'ADN du club. Le turnover obligatoire va profiter à nos jeunes et peut-être en attirer de nouveaux. En 2013, Bordeaux remporte la Coupe de France, fait un 8e de Ligue Europa et finit 7e. Tout le monde a critiqué les Girondins mais je considère que c'est une bonne saison.
Cette qualification vous oblige-t-elle à recruter pour muscler votre effectif ?
B.C. : Je discutais avec le président de Karabukspor jeudi. Ils ont un budget trois fois inférieur au nôtre mais, avec les taxes, ils rattrapent leur retard. Nous sommes massacrés par les taxes. Et il ne faut pas s'étonner du recul de l'indice UEFA. Aujourd'hui, le foot français est beaucoup moins bien qu'il y a quatre ans.
L'ASSE semble pourtant avoir besoin d'un milieu et/ou d'un défenseur central.
B.C. : On réfléchit à différents sujets mais nous avons déjà dépensé quatre millions d'euros cet été. Le coach ne veut pas un effectif pléthorique. Un défenseur central ? Florentin Pogba a fait un bon match jeudi.
Qu'en est-il du dossier Daniel Wass ?
B.C. : On avait fait une offre de 3 millions d'euros à Evian qui a été refusée. Maintenant, on a Théophile-Catherine qui nous amène la polyvalence qu'on recherchait.
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